Mots-clé : Johanni van Oostrum

Une histoire sans fin… et magique

par

« Der Freischütz » de Carl Maria von Weber, dirigé par Laurence Equilbey et mis en scène par Clément Dutilleul & Raphaël Navarro –

L’œuvre romantique fondatrice de l’opéra allemand ? Radicalement déspatialisée, radicalement détemporalisée, magique ! Au diable le kitsch forêts sombres, villages-colombages, culottes de peaux ! Place au concept. Dont la concrétisation visible convainc heureusement plus que les textes dramaturgiques qui prétendent le justifier.

Laissons-nous aller à notre bonheur de spectateur. Nous retrouvons le pauvre Max qui doute de ses talents de chasseur et redoute de ne pas réussir l’épreuve qui lui permettra non seulement de devenir le garde-chasse du prince, mais ainsi d’épouser la tendre Agathe. Il accepte la proposition de « balles franches » que lui fait le sinistre Kaspar, en dette d’âme avec le diabolique Samiel.