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Lohengrin à Stuttgart, vu par le prisme politique d’Arpad Schilling

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Richard Wagner (1813-1886) : Lohengrin, opéra en trois actes. Michael König (Lohengrin), Simone Schneider (Elsa), Goran Juric (Heinrich), Martin Gantner (Telramund), Okka von der Damerau (Ortrud), Shigeo Ishino (Le Héraut) ; Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Stuttgart, direction Cornelius Meister. 2018. Notice en anglais, en français et en allemand. Pas de texte du livret. Sous-titres en anglais, en français, en allemand, en espagnol, en coréen et en japonais. 223.00. Deux DVD BelAir BAC175. Disponible aussi en Blu Ray.

Les Solistes Européens Luxembourg célébraient lundi soir leur 30e anniversaire.

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Pour l'occasion, ils avaient convié les mélomanes à la Philharmonie Luxembourg (soirée à guichets fermés) et en direct sur les ondes de Radio 100,7.  Notre collègue Remy Franck (*)  a accepté de partager ses impressions avec nos lecteurs.

“L'anniversaire des Solistes Européens Luxembourg a été extraordinaire à tous points de vue.
En présence du Grand-Duc Henri, un programme très spécial attendait le public.
Pas un seul discours : rien que la musique, comme l'ont voulu les organisateurs. Et un programme audacieux : la Symphonie n°9 de Beethoven et A Survivor of Warsaw d'Arnold Schönberg, mais cette dernière œuvre a été insérée entre les 2e et 3e mouvements de la Symphonie.

A Lausanne, une ARIADNE restituée à l’opéra de chambre

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Une vaste paroi de couleur neutre, trois portes dont celle du milieu s’ouvrant sur un débarras contenant les fusées et feux d’artifice de fin de soirée, le Compositeur et son professeur en complet noir, le Maître à danser, perruque orange sur habit bleu canard, le Perruquier en punk oxygéné, le Majordome en uniforme gris à col Mao, tout ce monde s’agite dans ce Prologue d’Ariadne auf Naxos mise en scène par David Hermann dans des décors de Paul Zoller, des costumes de Michaela Barth, des éclairages de Fabrice Kebour. Mais l’arrivée de Zerbinetta, flanquée de ses partenaires habituels, Harlekin, Scaramuccio, Brighella et Truffaldin, fait aussitôt référence à l’esprit de la ‘commedia dell’arte’ et à ses costumes de tradition.