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Concocté par une équipe soudée autour du musicologue Nicolas Dufetel et du pianiste Alexandre Kantorow, respectivement adjoint à la culture et au patrimoine de la ville et directeur artistique, le Festival pianopolis est devenu, à seulement sa deuxième édition, un rendez-vous incontournable de la vie cultuelle à Angers. Du 8 au 12 mai dernier, les pierres plusieurs centenaires avaient fait résonner les sons de musiques très variées, ouvrant à un public large des occasions de se retrouver pendant le long week-end de l’ascension.

Ambiance festive

Non loin du Château d’Angers — où l’âme du Roi René nous veille à travers la teinture d’Apocalypse, classée dans le registre international Mémoire du Monde par l’UNESCO —, le Jardin du Musée Jean-Luçat est particulièrement animé le temps d’un week-end. Sur la scène construite à l’occasion, le jeune pianiste Raphaël Collard propose quatre Ballades de Chopin. Le pianiste de 18 ans réussit à séduire l’audience malgré les conditions de plein air peu propice pour nuancer toutes les subtilités des compositions du Polonais. À deux pas de là, de l’autre côté de l’ancien cloître, un autre piano attire des amateurs. Des élèves du conservatoire à rayonnement régional ainsi que des amateurs se succèdent du matin au soir. Du jazz à la musique classique, en solo et à quatre mains, chacun apprécie l’écoute et le partage. La convivialité est le mot d’ordre de cet espace, renforcée avec plusieurs food trucks (camion cuisine mobile) proposant des plats fait maison.

Au festival de Menton 2022

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Le Festival de Menton a retrouvé, après deux années de pandémie, sa programmation complète sur une période de quinze jours : 9 concerts de prestige sur le Parvis, 5 concerts à 18h au Palais de l'Europe, une nuit du piano avec trois récitals, 3 concerts gratuits à l'Esplanade des Sablettes, des classes de maître de piano, 3 concerts avec le dispositif SilentSystemet et quelques concerts "off".

Les temps ont changé et il faut s'adapter. En effet, le public de fidèles mélomanes de Menton, de Paris et de l'étranger qui venaient assister chaque année à tous les concerts du festival a pratiquement disparu. Le festival compose désormais avec un public de vacanciers qui ne fréquentent pas automatiquement les salles de concerts et veulent profiter d'un beau moment musical.

La programmation est hétéroclite et chacun doit pouvoir trouver son bonheur. Le concert d'ouverture commence avec "Natalie Dessay chante Broadway". Un programme fédérateur qui remplit sans problème le Parvis.  Le programme reprend des grands tubes que tout le monde peut fredonner  : les mélodies de West Side Story de Léonard Bernstein à Michel Legrand (Yentl - Between Yesterday and tomorrow) en passant par les airs fameux chantés par Judy Garland et sa fille Liza Minnelli.  La soprano excelle désormais dans le répertoire de la comédie musicale qu’elle chante ici en famille avec la complicité de sa fille Neïma Naouri et avec un invité surprise, le papa Laurent Naouri qui a rejoint "la famille"pour chanter à trois. Un pool de musiciens accompagne ce trio : Yvan Cassar au piano, Benoît Dunoyer de Ségonzac à la contrebasse, Sylvain Gontard à la trompette et Nicolas Montazaud aux percussions. Le public est comblé et récompense ces musiciens par de longues ovations debout.