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Rodolphe Menguy, débuts à la hongroise 

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Béla Bartók (1881-1945) : Sonate pour piano Sz.80, En plein air, Sz.81 ;   Zoltán Kodály (1882-1967) : Danses  de  Marosszék ; Franz Liszt (1811-1886) : Rhapsodie hongroise n°5 en mi mineur “Héroïques-élégiaques”, S.244 ; Rhapsodie hongroise n°16 en la mineur “Budapest Munkácsy-Festlichkeiten”, S.244 ;  Rhapsodie hongroise n°10 en mi majeur “Preludio”, S.244. Rodolphe Menguy, piano. 2022. Livret en français et anglais. 60’. Mirare. MIR 672. 

La Roque d’Anthéron : pépinière de jeunes talents

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Le Festival International de Piano de La Roque d’Anthéron devait fêter ses 40 ans avec une programmation centrée sur le 250e anniversaire de Beethoven. Le Coronavirus ne l’a pas permis tel qu’il était conçu initialement, mais René Martin, directeur artistique du Festival, a concocté un cocktail tout aussi réjouissant, en privilégiant les pianistes français. Ainsi, les jeunes interprètes émergents ont été particulièrement mis en avant dans cette édition. En effet, depuis quelques années, la France voit s’épanouir de nombreux jeunes musiciens talentueux, notamment chez les pianistes et violoncellistes.

La série de 6 concerts pour l’intégrale chronologique des sonates pour piano de Beethoven, les 7 et 8 août derniers, est partagée par onze interprètes, six de la génération « intermédiaire » nés dans les années 1960-1970 (Claire Désert, François-Frédéric Guy, Florent Boffard, Jean-Efflam Bavouzet, Emmanuel Strosser, Nicholas Angelich), et cinq de la toute dernière génération, des années '90 : Yiheng Wang, Manuel Vieillard, Nour Ayadi, Kojiro Okada, et Rodolphe Menguy -parlons des trois derniers que nous avons entendus le 8 août, plutôt que de leurs aînés dont on connaît déjà largement le talent. D’autres jeunes sont invités à donner des récitals, comme Célia Oneto Bensaïd et Jorge Gonzalez Buajasan, que nous avons entendus le 10 août.