Mots-clé : Salomé Jicia

L’amico Fritz de Mascagni à Florence, un bain de jouvence sur DVD 

par

Pietro Mascagni (1863-1945) : L’amico Fritz, comédie lyrique en trois actes. Salome Jicia (Suzel) ; Charles Castronovo (Fritz Kobus) ; Teresa Iervolino (Beppe) ; Massimo Cavalletti (le rabbin David) ; Chœurs et Orchestre du Mai Musical Florentin, direction Riccardo Frizza. 2022. Notice et synopsis en italien et en anglais. Sous-titres en italien, en anglais, en français, en allemand, en japonais et en coréen. 103’00’’. Un DVD Dynamic 37960. Aussi disponible en Blu Ray.

Bianca e Fernando de Bellini : première mondiale sur DVD

par

Vincenzo Bellini : Bianca e Fernando, melodramma serio en deux actes. Salome Jicia (Bianca), Giorgio Misseri (Fernando), Nicola Ulivieri (Filippo), Alessio Cacciamani (Carlo), Giovanni Battista Parodi (Clemente), Elena Belfiore (Viscardo), Carlotta Vichi (Eloisa), Antonio Mannarino (Uggero) ; treize mimes ; Chœurs et Orchestre de l’Opéra Carlo Felice de Gênes, direction Donato Renzetti. 2021. Notice en italien et en anglais. Pas de livret, mais synopsis en italien et en anglais. Sous-titres en italien, en anglais, en français, en allemand, en coréen et en japonais. 148.00. Un DVD Dynamic 37954. Aussi disponible en Blu Ray.

Au festival de Pesaro (II)

par

C’est avec un “Gala Rossini” en plein air sur la Piazza del Popolo, en présence de Sergio Mattarella, le Président de la République italienne, que le Festival de Pesaro 2021 s’est conclu. Le concert était prévu pour célébrer l’inauguration de la nouvelle salle que le festival attend depuis des années mais qui est loin d’être achevée. Alors on a opté pour une autre célébration : les 25 ans de collaboration du Festival avec Juan Diego Flórez, le ténor péruvien “découvert” par le festival en 1996 et qui lui est resté fidèle. Finalement, c’est un “Gala Rossini” qui fut proposé, avec Flórez entouré de collègues connus et moins connus, soutenus par l’Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI dirigé par Michele Spotti. Flórez en grande forme était entouré par le baryton Pietro Spagnoli, le ténor Sergey Romanovsky et sept jeunes chanteurs moins connus, dans des pages de huit opéras de Rossini. Le point d’orgue du concert fut le grandiose et émouvant final de Guillaume Tell

Le programme de la 42e édition du festival était bien rempli. Il y avait les opéras Moïse et le Pharaon, Elisabetta regina d’Inghilterra et Il Signor Bruschino dans de nouvelles productions, une version scénique du Stabat Mater, le déja traditionnel Il Viaggio a Reims dans le “Festival Giovane” et plusieurs concerts de belcanto.

Pas de problème d’espace pour les productions dans le Vitrifrigo Arena pour Moïse et le Pharaon et Elisabetta regina d’Inghilterra (déjà commentés ici). Mais les dimensions du Teatro Rossini imposaient une autre approche : le public dans les loges, l’orchestre dans le parterre et l’action sur la scène. C’était le cas pour Il Viaggio a Reims, le spectacle présenté par les jeunes chanteurs de l’Accademia Rossiniana “Alberto Zedda” dans la mise en scène simple mais efficace d’Emilio Sagi qui fonctionne admirablement depuis 2001. Cette année, c’était Luca Ballario qui dirigeait l’Orchestra sinfonica G. Rossini et une distribution internationale de jeunes chanteurs qu’on retrouvera souvent les années prochaines dans les grandes productions du festival, tels Salome Jicia ou Maxim Mironov.

Le brillant plateau vocal a assuré cette belle exécution en concert

par
Marie-Lemieux © Denis-Rouvre

Marie-Lemieux © Denis-Rouvre

Tancredi de Rossini
Commande de La Fenice et créé en 1813, Tancredi succède à sept petits opéras-comiques, bien accueillis. Voici cette fois le premier grand succès de Rossini, qui le mènera à alterner dorénavant opera seria et opera buffa.
La tragédie de Voltaire (1760), excellente, et pleine de ressorts dramatiques, se base sur un thème pas encore trop rebattu : la fiancée faussement accusée d'infidélité.