essay writing service in dubai
why is my dating profile not working
essay writing service in dubai
https://www.toxicwastecandy.com/
https://indesensdigital.fr/boutique/ici-ailleurs/
why is my dating profile not working
why is my dating profile not working
https://www.toxicwastecandy.com/
essay writing service in dubai
Vous êtes ici : Crescendo Magazine » Articles de l'auteur Bernadette Beyne (Page 45)
Bernadette Beyne

Bernadette Beyne

Articles

  • La grande dame de l'orgue nous a quittés 28 février 2013
  • Bon anniversaire Monsieur Chailly ! 28 février 2013
  • ARS MUSICA 2013 se jouera en "Play Time" du 8 au 24 mars 28 février 2013
  • Chapitre final des Cantates Sacrées de Bach par Suzuki 26 février 2013
  • Avec Wolfgang Sawallish disparaît un des derniers Kapellmeister 25 février 2013
  • Las Palmas, délicieuse terre de festival 22 janvier 2013
  • Page 45 / 45« Première page«…1020…434445

Sur Facebook

Rechercher

Qui sommes-nous

  • Un peu d'Histoire
  • L'équipe Redactionnelle
  • Nous Contacter

Scènes et Studios

  • Le top du mois : à ne pas rater
  • Interviews
  • A L'Opéra
  • Au Concert

Nouveautés

  • Les Millésimes 2021 de Crescendo Magazine 
  • Jokers
  • Audio&Vidéo
  • Livres
  • Partitions

Intemporels

  • Dossiers
  • Musiques en Pistes
  • Focus

NEWSLETTER – Abonnez-vous !


Le Journal

→ Création à Anglesey

→ Le Festival d'Aix-en-Provence crée le dernier opéra de Pascal Dusapin

→ Décès du metteur en scène Hans Hollmann

→ Neue Stimmen 2022, les finalistes

→ Au Théâtre du Chatelet

→ A San Francisco : l'Emerging Black Composers Project

→ Prix Belmont pour la musique contemporaine 2022

→ La Fondation Gran Teatre del Liceu honorée

→ Création à Turin

→ Concours Kodaly 2022

Éléments plus anciens →

Interviews

Richard Brasier, à propos de l'orgue de César Franck

C'est l'un des évènements de l'année Franck 2022, une nouvelle édition critique de l'oeuvre d'orgue du grand compositeur. Ce nouveau travail éditorial, publié par les éditions Lyrebird Music, est mené par l'organiste Richard Brasier. Crescendo-Magazine est heureux d'échanger avec ce musicien, pour évoquer cette parution qui fait déjà date. 

Quelle est l'importance de l'œuvre d'orgue de César Franck dans le répertoire d'orgue ? 

Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles la musique d'orgue de Franck peut être considérée comme importante, mais je pense que la meilleure façon de le mettre en évidence est sa plus longue œuvre pour orgue, la Grande Pièce Symphonique (Op. 17). Les seules autres œuvres de grande envergure qui lui sont antérieures sont les Six Sonates pour orgue de Felix Mendelssohn-Bartholdy (1845), Fantasie und Fuge über den Choral "Ad nos, ad salutarem undam" de Franz Liszt (1850), et l'Orgelsonate "Der 94ste Psalm" de Julius Reubke (1857). Selon Norbert Dufourcq, c'est la Grande Pièce Symphonique qui constitue le lien entre la sonate classique et la symphonie pour orgue. Elle est sans doute le principal précurseur des symphonies pour orgue de Charles-Marie Widor, dont la Symphonie I (op. 13, no 1) a été composée quatre ans seulement après la publication des Six Pièces d'Orgue en 1868. Grâce à cette seule pièce, nous pouvons constater que Franck et Cavaillé-Coll étaient destinés l'un à l'autre. Sans eux, qui sait comment se serait déroulé le développement du répertoire d'orgue français ? 

Quelles sont les caractéristiques stylistiques de l'œuvre d'orgue de César Franck ? Quelles sont ses particularités par rapport à celles de ses contemporains ? 

Bien qu'il ait intégré la classe d'orgue de François Benoist en 1840, le père de Franck était déterminé à voir son fils rejoindre une illustre liste de pianistes concertistes du XIXe siècle. Ce n'est qu'en 1846, après s'être brouillé avec son père à cause de ses fiançailles avec Eugénie-Félicité-Caroline Saillot-Desmousseaux, que Franck a décidé de consacrer sa vie à l'orgue et à la composition. Bien qu'il soit enfin libre de laisser derrière lui sa carrière troublée de pianiste, les techniques qu'il a maîtrisées en tant qu'étudiant font toujours partie de lui. Cela se voit dans ses œuvres pour orgue, où l'on trouve une combinaison merveilleusement sensible de techniques qui conviennent à la fois au piano et à l'orgue. La formation de Franck en tant que pianiste et organiste lui a donné les outils nécessaires pour exprimer les qualités expressives et ardentes des orgues de Cavaillé-Coll d'une manière qu'aucun de ses contemporains ne pouvait égaler. Ce n'est là qu'une des nombreuses raisons pour lesquelles sa musique est si particulière.

Lire la suite →

Gabriel Bestion de Camboulas, explorateur de l’orgue 

L’organiste Gabriel Bestion de Camboulas fait paraître chez Calliope un album qui fait rimer l’orgue avec la musique de chambre. Dans le cadre du Trio Orpheus, il explore le répertoire du trio avec orgue, violon et violoncelle, une formation instrumentale rare qui prend ses racines au XIXe siècle. La parution de ce disque, éditorialement des plus  attrayants, nous a donné l’envie d’en savoir plus. 

Le Trio Orpheus, avec lequel vous faites paraître cet album, a pour ambition de mettre l’accent sur le répertoire oublié pour orgue, violon et violoncelle. Qu’est-ce qui vous a orienté vers ce répertoire, aussi particulier qu’oublié ? 

Un besoin viscéral de partager le travail de la musique avec d'autres ! L'orgue est un instrument où ces moments sont trop rares. J'avais l'habitude de tenir le continuo dans les orchestres baroques. Mis à part ce répertoire, ainsi que quelques concertos pour orgue, la musique de chambre me manquait cruellement. Jusqu'au jour où mes lectures m'ont amené à découvrir les romanesques soirées musicales chez Madame Pauline Viardot avec Fauré, Saint-Saëns ou Liszt autour de l'orgue Cavaillé Coll de salon. Cela m'a immédiatement fait rêver.

En quoi cette forme musicale était-elle importante au XIXe siècle ? A quel public s'adressent ces partitions ? 

 Les propriétaires qui avaient les moyens de s'offrir un orgue brillaient volontiers en installant cet instrument dans leur salon de musique. Les exemples sont nombreux : Pauline Viardot, Edouard André, le Baron de l'Espée (le plus connu, dont l'orgue se trouve aujourd'hui au Sacré-Coeur de Montmartre). Ces personnalités recevaient chez elles des musiciens de renom pour des soirées musicales et souvent des premières en  créations. On imagine avec délice le Requiem de Gabriel Fauré en version "chambriste" dans un salon. Mais c'était aussi l'occasion pour les organistes de se manifester en dehors du contexte liturgique, ce qui donne lieu à d'autres styles musicaux, comme la création de la Première Symphonie avec orgue d'Alexandre Guilmant au Palais du Trocadéro en 1878.  

Lire la suite →

Annonceurs

Copyright © Crescendo Magazine 2020