Le Journal

Le Concours International de Quatuor à Cordes de Bordeaux

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Le 7e concours aura lieu du 6 au 12 mai au nouvel auditorium de Bordeaux. Organisé en alternance avec les concours de Londres et de Reggio Emilia, le concours se tient pour la France à Bordeaux sous la direction du violoncelliste Alain Meunier. Il est une rampe de lancement pour de nombreux jeunes talents . De nombreux quatuors aujourd'hui bien connus sur la scène internationale sont passés par Bordeaux. Clôturées en mars, les inscriptions montrent une très belle diversité internationale de jeunes quatuors. Quinze candidatures ont été sélectionnées sur les trente qui se sont présentées et 90% d'entre elles se présentent à Bordeaux pour la première fois.

Thomas Quasthoff n'a pas supporté le "business"

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tq-04Pour la première fois, le baryton allemand s'est exprimé, lors d'un forum public avec Thomas Hampson, sur les raisons de son départ à la retraite prématuré à 52 ans, l'an dernier. Il a parlé de la tourmente dans sa vie privée suite au décès de son frère, mais il a également exprimé sa frustration vis-à-vis de son label Deutsche Grammophon, qui n'a pas répondu à sa vision artistique. Le business de la musique, ces dernières années, n'est pas très clair ni très joli. Surtout lorsqu'il s'agit des maisons de disques. "En tant qu'artiste chevronné, vos interlocuteurs sont des gens qui savent un peu, peut-être peu, de l'analyse du marché et de la merde -excusez mon langage. Vous devez 'traiter' la musique comme on "traite de la drogue". Cela a certainement contribué à ma décision."

Ludovic Morlot à Bruxelles et Washington

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La-Monnaie-Entretien-Ludovic-MorlotLudovic Morlot a été nommé Président des études de direction d'orchestre à l'école de musique de l'université de Washington.
Superviser l'orchestre de l'université, élaborer les programmes, recruter des étudiants de troisième cycle, sa fonction aura un rôle déterminant à partir de l'automne 2013. Elle intervient un an après sa nomination au poste de "professeur affilié de la musique" à l'université (mai 2012).

À l'Université de Washington, Morlot a fait sa première apparition publique en tant que professeur affilié de la musique en février 2013; il a dirigé
l'Orchestre symphonique de l'Unversité de Washington Daphnis et Chloé Chloé de Ravel. Le travail de Morlot avec les élèves comprenaient plusieurs répétitions avec l'orchestre qui s'est ainsi ouvert au style des orchestres français. Il a également choisi de diriger des musiciens de l'orchestre symphonique de Seattle dans des oeuvres de doctorants en musique. Rappelons que c'est en Janvier 2012, qu'il est devenu le chef permanent de La Monnaie. En tant que chef invité, il a notamment fait une tournée sur la côte Ouest des Etats-Unis avec l'Orchestre symphonique de Boston, donné des concerts avec le New York Philharmonic et l'Orchestre symphonique de Chicago, et fait ses débuts avec l'Orchestre National de France, la Staatskapelle de Dresde, le Berlin Radio Symphony Orchestra et le BBC Scottish Symphony Orchestra. Morlot a également dirigé le Royal Concertgebouw Orchestra, l'Orchestre philharmonique tchèque, l'Orchestre de Philadelphie, l'Orchestre Symphonique de Pittsburgh, le Philharmonique d'Israël et l'Orchestre de la Tonhalle de Zürich.

Mozart, l’énigme K.621b

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Le 03 mai sur La Trois à 21h05.
Vers la fin de sa vie, Mozart composa un concerto pour cor de basset en sol. Il ne reste aujourd'hui qu'un fragment de sa partition, injouable pour les puristes, puisqu'aucun cor de basset en sol de l'époque ne nous a été légué. Par contre, nous disposons du célèbre Concerto pour clarinette K.622 de Mozart, des indices biographiques, de la correspondance d’époque et plusieurs cors de basset en la. Le clarinettiste Gilles Thomé a voulu en savoir plus...

Rencontre à Flagey des 28 académies de musique de la Région de Bruxelles-Capitale

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Dimanche 28 avril, Flagey accueille la deuxième édition d’Academix, la rencontre des 28 académies de musique (francophones et néerlandophones) de la Région de Bruxelles-Capitale. De 10h30 à 19h30, une vingtaine de concerts gratuits résonneront dans les studios de Flagey. Academix 2013, c’est l’occasion pour les académies de présenter leurs élèves, leurs ensembles instrumentaux et vocaux et leurs orchestres.

Née en 2012, cette collaboration éducative et culturelle se veut comme une vitrine de l’enseignement artistique actuel. Les 400 professeurs des académies bruxelloises encadrent la formation musicale de plus de 25.000 élèves. Academix permet non seulement de voir, d’écouter et d’apprécier les meilleures formations musicales mais c’est aussi l’occasion pour les élèves, de donner le meilleur d'eux-mêmes dans des conditions exceptionnelles. Tout au long de la journée, les 28 académies (francophones et néerlandophones) présentent ensemble vingt concerts d’une heure.

Les styles musicaux abordés sont de tous genres : musiques ancienne, classique, contemporaine, jazz, folk, traditionnelle, chansons de variété, pop ou slam. Ce répertoire éclectique démontre combien le travail au sein des académies s’est fortement diversifié : les modes d’expression de la culture pop ou postmoderne ont rejoint les modes d’expression historiquement étudiés au sein des établissements. Les formations instrumentales sont aussi multiples, du soliste au double chœur de 150 musiciens, des petites formations de chambre à l’orchestre et chœur. Les âges des musiciens de 11 ans à 77 ans marquent une volonté de mettre en scène, dans les meilleures conditions de qualité, toutes les tranches d’âge, dès le plus jeune âge. Un focus est néanmoins accordé aux adolescents, en cycle de formation avancée, qui assurent une grande partie de la programmation.

Academix est né en 2012, suite à trois volontés. La première, des Directeurs francophones des académies de Bruxelles qui organisent, depuis 2004, les Acafolies. Le concept d’Acafolies est de favoriser la mise en place de trois concerts inter-académies bruxelloises, de manière bisannuelle. Musiq'3 et l’émission Musiq’académies sont, dès la deuxième édition, devenus des partenaires historiques des Acafolies. La deuxième volonté émane des académies néerlandophones et du Ministre Pascal Smet de programmer, dans des conditions optimales, les grands ensembles (orchestre, chœur, fanfare) des académies de musique. La troisième volonté provient de Flagey dont le Directeur, Gilles Ledure et son équipe, ont donné une impulsion décisive à la réalisation d’un événement bicommunautaire et de plus large ampleur en fournissant l’ensemble du bâtiment, durant une journée, aux académies.

A la première, en 2012, seize concerts d’une heure ont été présentés, de midi à 20 heures, rassemblant 750 élèves et presque 2000 personnes dans le public.

Quand un chanteur se trompe d'heure!

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Le ténor canadien Lance Ryan a oublié de se présenter pour Siegfried dimanche après-midi au Staatsoper de Berlin. Vingt minutes avant le spectacle, c'était la panique dans les coulisses. En désespoir de cause, Daniel Barenboim a appelé le jeune ténor autrichien Andreas Schager programmé dans le Götterdämmerung plus tard dans la semaine, pour lui demander s'il pouvait venir au pied levé. Bien sûr, dit Schager, mais il est maintenant 16 heure et, à 18 heures, je chante dans La Flûte enchantée avec Simon Rattle à la Philharmonie. Venez déjà chanter le premier acte de Siegfried, dit Barenboïm. C'est ce qu'il a fait, en chantant sur le côté tandis que l'assistant du chef, habillé en Siegfried, mimait le rôle sur scène. Le public a répondu par une ovation à Schager à la fin de l'acte. C'était bien vu de la part de Barenboïm car, en fait, Lance Bryan avait noté que le spectacle était à 18 heures. Et donc, le Siegfried put être donné entièrement !

Martha Argerich invite le jeune pianiste Alessandro Mazzamuto

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Sur les site des ICMA (icma-info.com) on peut lire cette belle nouvelle : "Martha Argerich a invité le prix "Jeune Artiste de l'Année" des ICMA 2013, Alessandro Mazzamuto à son festival annuel de Lugano. Le 21 juin, il jouera la sonate de Clementi op. 40 n°2, Cinq morveaux de fantaisie op. 3 et les paraphrases sur le Rigoletto de Verdi de Liszt à l'église évangélique de Lugano. Lors d'un deuxième concert, il se joindra à la fille de Martha Argerich pour un récital de musique de chambre. Avant cela, il participera à un concert au Donetsk Philharmonic Hall en Ukraine où l'Accademia Pianistica Siciliana organise des master classes et des concerts centrés sur Rachmaninov, du 20 au 26 mai.

Coffret 75e anniversaire du Concours Ysaÿe & Reine Elisabeth de Piano

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CMIREBAprès le succès du coffret dédié au violon, sorti en 2011, le label muso a puisé dans les riches archives du Concours Reine Elisabeth et rassemblé dans un luxueux coffret 5 CD, 12 concertos pour piano parmi les plus célèbres du répertoire, interprétés par des lauréats exceptionnels, dont 9 Premiers Prix. Près de 60 ans séparent les prestations de Leon Fleisher (1952) dans le 1er Concerto de Brahms et de Denis Kozhukhin (2010) dans le 2e Concerto de Brahms ; on redécouvrira aussi avec plaisir, pour la première fois en CD, l’incroyable soirée de 1983 qui vit un jeune Français de 20 ans s’imposer dans le 2e Concerto de Liszt et marquer de son empreinte l’histoire du Concours : Pierre-Alain Volondat. Cette sélection fait bien entendu la part belle aux lauréats qui se sont partagé les Premiers Prix du Concours pendant de nombreuses années, sur fond de guerre froide : les Russes Vladimir Ashkenazy, Valery Afanassiev, Andrei Nikolsky et les Américains Malcolm Frager et Jeffrey Swann. Mais elle permet aussi de retrouver des personnalités qui ont fait sensation auprès du public et du jury : Cécile Ousset en 1956, la découverte du talent de Frank Braley en 1991, de l’Allemand Wolfgang Manz en 1983, ou plus récemment, d’Anna Vinnitskaya.

En 2012, le Concours Musical International Reine Elisabeth a fêté le 75e anniversaire du Concours Eugène Ysaÿe, créé en 1937 sous l’impulsion de la Reine Elisabeth. Cette toute première session, dédiée au violon et remportée par David Oistrakh, fut suivie en 1938, par le premier concours pour piano, qu’un autre Russe, non moins prestigieux, gagne : Emil Guilels.

Après une interruption, en raison de la Seconde Guerre Mondiale, le Concours revoit le jour et prend le nom de sa protectrice : ce sera désormais le Concours Musical Reine Elisabeth. La première session de piano de 1952 est remportée par un Américain qui laissera son nom dans l’histoire : Leon Fleisher. Cette véritable institution est, depuis trois-quarts de siècle, un des concours musicaux les plus prestigieux et les plus exigeants pour ses participants. La qualité de son jury international, réuni annuellement, pour départager les jeunes talents venus des quatre coins du monde, toujours plus nombreux, en représente l’un de ses atouts majeurs.

Présenté dans un luxueux livre-disque, réalisé dans les meilleures conditions techniques sur base d’archives ayant plus d’un demi-siècle, ce coffret nous replonge au cœur de l’ambiance enflammée du Palais des Beaux-Arts, lors de ces soirées de finale.

Le coffret sera disponible à partir du 15 avril 2013 chez tous les disquaires.

L’Orchestre symphonique de Montréal dément un départ de Kent Nagano en 2016

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Dans un communiqué, l’Orchestre Symphonique de Montréal dément les articles parus dans la presse canadienne spéculant sur la possibilité d’un non-renouvellement du contrat de Kent Nagano en 2016: « Dans la foulée des récents articles parus dans les médias au sujet du départ éventuel de Maestro Kent Nagano après une dernière saison en 2015-2016, la direction de l’Orchestre symphonique de Montréal tient à démentir formellement toute rumeur entourant la fin du mandat ou le remplacement de son directeur musical. »

Le printemps selon Igor sur Musiq3

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A l’occasion du centenaire de la création du Sacre du printemps, Musiq3 présente : "Le printemps selon Igor", un feuilleton au parfum de scandale écrit par Axelle Thiry et réalisé par Thierry Lequeux. Avec Thierry Hellin dans le rôle d’Igor Stravinsky, Alexandre Tharaud dans celui de Vaslav Nijinsky, et Stéphanie Van Vyve dans celui d’Elisa Miller.

Igor Stravinsky nous fait entrer dans l’atelier de la création du Sacre du printemps, cette musique à la sève si neuve qu’elle provoque un des scandales les plus célèbres de toute l’histoire de la musique. Avec lui, nous sommes pris par la fièvre des Ballets russes, dans le sillage de Serge Diaghilev, un rêveur épris de modernité qui révolutionne le monde du spectacle. Au fil de l’histoire, Vaslav Nijinsky, ce danseur sublime qui subjugue le public du monde entier, nous offre quelques pages de son Journal intime. Nous croisons aussi une certaine… Gabrielle Chanel, alias Coco, en pleine conquête de Paris. Elle vit avec Igor Stravinsky une passion incandescente.
Du 15 au 19 avril à 11 heures sur Musiq3. http://www.rtbf.be/musiq3/