Sur le site Musical America, on peut lire les propos de notre collègue Larry L. Lash à propos de l'Alfredo de Villazon au Staatsoper de Vienne le 12 mars dernier :
"Combien de retours à la scènes peut se permettre un chanteur? A propos du golden boy Rolando Villazón, je peux en compter au moins trois au Wiener Staatsoper: Werther en janvier 2008, L'elisir d'amore en mars 2010, et maintenant dans la reprise de la saison dernière de Traviata.
Les nouvelles sont tristes. Celui qui était considéré comme potentiellement l'une des plus grandes voix de ténor de notre temps est, en moins d'une décennie, passé d'une belle voix lyrique à une voix laborieuse et imparfaite. Alfredo est certainement bien loin des rôles les plus exigeants de ténor verdien mais lors de la représentation du 12 mars, Villazón a montré qu'il n'est tout simplement pas à la hauteur. Les notes aiguës sont rauques, le phrasé est saccadé, le medium tourne rauque, et la diction est impardonnablement bâclée..."
Record d'inscriptions au concours de jeunes chefs d'orchestre de Besançon !
296 candidats inscrits aux épreuves de pré-sélections
Les inscriptions au 53e Concours international de jeunes chefs d'orchestre de Besançon ont été clôturées ce mercredi 20 mars 2013.
Cette année, 296 candidats de 46 nationalités (46 femmes et 250 hommes, de 15 à 35 ans) se sont inscrits pour participer aux épreuves éliminatoires qui se dérouleront à Berlin, Besançon, Montréal et Pékin. Jamais depuis sa création le Concours de jeunes chefs n'avait enregistré un tel nombre de candidats, venant des cinq continents.
À l'issue de ces présélections, seuls 20 candidats seront admis aux épreuves avec orchestre à Besançon, du 16 au 21 septembre prochain. Un seul remportera le Grand Prix !
Cette année, pour la première fois, les inscriptions s'effectuaient uniquement en ligne, sur un site internet exclusivement dédié au concours.
Des présélections à Berlin, Besançon, Montréal et Pékin... Les présélections auront lieu :
• En Allemagne : à Berlin, Hochschule für Musik Hanns Eisler
du 21 au 26 avril 2013
• En France : à Besançon, Conservatoire à rayonnement régional du Grand Besançon
30 avril, 2 et 3 mai 2013
• En Chine : à Pékin, Central Conservatory of Music
23 et 24 juin 2013
• Au Canada : à Montréal, Faculté de musique de l'Université de Montréal
27 et 28 juin 2013
Ces présélections se déroulent devant deux membres du jury : Misato Mochizuki, compositeur en résidence au Festival et Jean-François Verdier, directeur musical de l'Orchestre Victor Hugo Franche-Comté.
Tous les candidats dirigent deux pianistes jouant à quatre mains des œuvres symphoniques transcrites pour cette forme (extraits de Petrouchka de Stravinsky et de la 4e Symphonie de Beethoven). Ils disposent de quelques minutes seulement pour convaincre les membres du jury et espérer gagner leur place pour les épreuves finales.
... et les épreuves finales à Besançon, du 16 au 21 septembre !
Le Concours est ouvert à tous les artistes qui souhaitent devenir chef d'orchestre professionnel, quels que soient leur parcours, leur formation ou leur expérience, aucun diplôme préalable n'étant exigé.
Les épreuves finales du 53e Concours international de jeunes chefs d'orchestre se dérouleront du 16 au 21 septembre 2013 dans le cadre du 66e Festival de musique de Besançon Franche-Comté, en public, et devant un jury de huit personnalités sous la présidence de Gerd Albrecht, artiste associé au Festival de musique.
Du 6 mai au 1er juin 2013, la RTBF se mobilisera à nouveau pour couvrir la session piano du Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique sur tous ses médias. Les demi-finales seront assurées en radio et sur le web par Axelle Thiry tandis qu'en finales, radio et télévision parleront d'une même voix avec Hadja Lahbib aux commandes et à la présentation (qui succède à Corinne Boulangier devenue directrice de la "Première"), entourée de Patrick Leterme dans le rôle du consultant et Saskia de Ville à la découverte des coulisses…
Une grande exposition consacrée à Antonio Stradivarius se tiendra cet été au musée universitaire Ashmolean (Oxford). Une "première" au Royaume-Uni. Une partie de l'exposition sera une reconstitution de l'atelier du Maître, avec ses outils originaux et des gabarits prêtés par la ville de Crémone. Les visiteurs pourront suivre la réalisation d'un violon depuis la récolte du bois à l'instrument fini. Des enregistrements de grands artistes jouant des Stradivarius seront aussi de la partie. L'exposition sera inaugurée par un concert de gala donné par le violoniste canadien James Ehnes au Théâtre Shemdonian le 14 juin.
Du 13 juin au 11 août 2013.
Bechstein : les éclats de l'or victorien pour son anniversaire
Communiqué. C. Bechstein célèbre son 160e anniversaire avec une pièce unique : un piano créé par des maîtres artisans et une équipe d’artistes en utilisant les matériaux les plus précieux, un instrument de grand luxe intégrant le savoir-faire d’un fabricant qui compte parmi les plus traditionnels mais aussi les plus modernes d’Allemagne.
Un charme royal émane de ce piano d’exception. Des bois finement sculptés et dorés à l’or fin s’allient à d’élégantes miniatures à la Watteau pour mettre en valeur un ensemble acoustique de qualité exceptionnelle. Un meuble précieux en style Louis XV habille en effet une création récente de la marque C. Bechstein : le modèle CB B 212, un demi-queue moderne, véritable merveille acoustique et technologique qui satisfait les professionnels les plus exigeants.
« Le piano doré fait revivre les heures de gloire de l’entreprise ainsi que ses contacts avec des souverains et artistes célèbres, soulignant ainsi le prestige que la marque a su retrouver » : dixit Karl Schulze, PDG de l’entreprise berlinoise C. Bechstein Pianofortefabrik AG. « Cet instrument d’exception est la réplique d’un chef-d’oeuvre créé par Carl Bechstein en personne à la demande de la maison royale d’Angleterre. Véritable sommet de créativité et de sophistication, le Bechstein doré rend hommage à ce grand seigneur de la facture de pianos. »
Le Bechstein doré est le résultat de trois années de travail – et d’un savoir-faire artisanal que peu de gens maîtrisent encore à l’heure actuelle. Les spécialistes Bechstein ont sélectionné le bois le plus précieux, avant de le conditionner et de le travailler avec soin. À partir de noyer massif, les sculpteurs ont créé des oeuvres finement agencées et richement dorées à la feuille. Quant aux peintres, ils ont mélangé leurs couleurs selon des procédés ancestraux et réalisé leurs oeuvres patiemment, couche après couche.
Le toucher de ce demi-queue est aussi luxueux que son meuble : la mécanique, parfaitement équilibrée, permet de contrôler sans effort toutes les nuances de jeu. Piano ultramoderne en habit majestueux, le Bechstein doré est un instrument sensible qui réagit à toutes les sollicitations du pianiste et lui permet de s’exprimer librement grâce au spectre sonore incroyablement coloré qui caractérise la voix Bechstein.
Des pianos à queue C. Bechstein individualisés agrémentent aujourd’hui yachts, villas de grand luxe et sieges sociaux de grandes entreprises. Avant d’être livré à son acquéreur, le Bechstein doré sera exposé dans des lieux d’exception tels que le château de Sans-Souci cher à Frédéric le Grand ou encore le palais impérial de la Cité interdite de Pékin.
Bechstein Berlin : toute une histoire
Le facteur de pianos Carl Bechstein a ouvert son atelier à Berlin en 1853 alors qu’il avait seulement vingt-sept ans. Se positionnant d’emblée au coeur de la vie culturelle de la capitale, il se lia d’amitié avec les plus grands compositeurs de son temps, les écouta attentivement et leur fournit les pianos dont ils avaient besoin pour exprimer l’idéal musical apparu au milieu du XIXe siècle — l’époque où furent créées des oeuvres pour piano encore célèbres à l’heure actuelle.
Les pianos droits et à queue de la marque C. Bechstein trônaient alors dans le salon des plus illustres pianistes et compositeurs, de sorte que le fabricant berlinois devint rapidement fournisseur officiel de plusieurs maisons royales et impériales. Carl Bechstein fournit notamment à la reine Victoria d’Angleterre un piano doré en style Louis XV agrémenté de miniatures à la Watteau.
Au XIXe siècle, il était de bon ton d’avoir un piano chez soi, de sorte que les fabricants abondaient (on en comptait alors près de trois cents rien qu’à Berlin). Mais les goûts ont changé avec le temps, avec pour résultat que seuls quelques rares marques subsistent aujourd’hui en Europe. Bechstein, pour sa part, produit à l’heure actuelle presque autant
d’instruments qu’à l’âge d’or du piano.
L’entreprise a néanmoins connu une histoire mouvementée, avec des hauts et des bas. Lorsque le maître facteur de pianos Karl Schulze a racheté l’entreprise en crise en 1986, il s’est tout d’abord efforcé de stabiliser sa situation financière et de repositionner la grande marque allemande dans le haut de gamme.
Le site de production ouvert en 1992 à Seifhennersdorf, en Saxe, fait figure de modèle au niveau mondial. Les ingénieurs, spécialistes de l’acoustique et techniciens de concert qui y travaillent utilisent des matériaux soigneusement sélectionnés et des procédés technologiques hautement sophistiqués pour améliorer sans cesse la qualité des chefs-d’oeuvre C. Bechstein.
En 2013, Bechstein souligne sa volonté de maintenir vivante la tradition héritée du fondateur de la marque : à l’aide d’une synthèse entre haute technologie et savoir-faire artisanal.
La nouvelle production de l’opérette d’Arthur Honegger Les Aventures du roi Pausole présentée en décembre 2012 au Grand Théâtre de Genève est nominée deux fois lors de la première édition des Opera Awards dont la cérémonie de remise des prix aura lieu à Londres le lundi 22 avril 2013. Cette opérette, qui n’avait plus été jouée à Genève depuis octobre 1960, concourt pour le prix « Rediscovered Work » destiné à saluer la qualité du travail de redécouverte d’une œuvre trop rarement jouée dans les maisons d’opéra. Son metteur en scène, le Neuchâtelois Robert Sandoz, est nominé dans la catégorie « Newcomer », visant notamment à souligner le talent d’un metteur en scène sur sa première production lyrique.
Ce conte de l’amour impossible est habité par l’étrangeté et le danger. Au sein d’une forêt obscure, l’apparition miraculeuse d’une jeune femme sans passé métamorphose la vie d’une famille recluse dans son château. Le charme envoûtant de Mélisande y obscurcit les ombres. Golaud l’épouse, mais son frère Pelléas en est follement épris. La tragédie du désir et de la jalousie ne peut qu’emporter ses protagonistes vers l’exil ou la mort. L’équilibre unique trouvé par Debussy entre la beauté de la langue de Maeterlinck et la finesse de sa composition fait de Pelléas et Mélisande une oeuvre proprement extraordinaire. La mise en scène de Pierre Audi et la scénographie spectaculaire d’Anish Kapoor soulignent les mystères de ce voyage poétique dans la nuit de la passion. Ludovic Morlot, le nouveau chef permanent de la Monnaie, dirige pour la première fois son orchestre dans une production lyrique.
Bruxelles, La Monnaie Les 14, 16, 17, 18, 19, 20, 23, 24 et 25 avril
Lors de la conférence de presse annonçant la saison du Royal Opera House, Sir Antonio Pappano a exprimé sa colère à propos des désistements de dernière minute des "divos" et "divas". "Cette faiblesse ou cette désinvolture sont très frustrantes pour moi. Pour que Domingo annule, il faut vraiment qu'il soit sur son lit de mort. C'est une question de génération. Avant, un contrat était un contrat. Aujourd'hui, l'attitude n'est plus la même". Cette déclaration faisait suite, bien sûr, aux nombreux désistements qui ont eu lieu lors de la préparation de Robert le Diable en décembre dernier (voir notre critique). Pappano suggère aux chanteurs de se laisser plus de temps entre deux productions. "Vous n'avez pas idée de la quantité d'activités non musicales qui leur sont demandées aujourd'hui". Les voyages, les activités de promotion,... tout cela génère du stress... des maladies...
Peu après que nous ayons annoncié le décès de Van Cliburn -le 27 février dernier, le Concours a publié le nom des 30 candidats retenus pour la compétition qui se déroulera à Forth Worth du 24 mai au 9 juin prochains. Les 30 pianistes retenus (sur 132 aspirants) ont été auditionnés à Hong Kong, Hannovre, Moscou, Milan, New York et Fort Worth en janvier et février. Agés de 19 à 30 ans, les candidats sont issus de huit pays dont les Etats-Unis, l'Italie, la Russie et la Chine sont les mieux représentés. Notons au passage que de nombreux candidats naturalisés Américains viennent d'Asie.
Une maison d'enchères britannique dit avoir retrouvé le violon joué par Wallace Hartley, le chef de l'ensemble qui officiait sur le Titanic après même qu'il ait heurté l'iceberg fatidique. On a cru l'instrument perdu dans la catastrophe de 1912, mais le priseur Henry Aldridge & Son affirme que l'instrument a été retrouvé en 2006 dans un grenier et a subi les tests d'usage prouvant qu'il s'agit bien du violon de Hartley. Le priseur a déclaré qu'ils avaient passé sept années et dépensé des milliers de livres afin de déterminer l'origine du violon sur lequel se sont penchés de nombreux experts et des chercheurs de l'Université d'Oxford. Il a annoncé que le violon serait exposé au Belfast City Hall, à moins d'un mile de distance de l'endroit où fut construit le Titanic.