Maestro Georges Prêtre

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Décédé en ce mois de janvier 2017, le chef d’orchestre français Georges Prêtre mena une carrière prestigieuse au pupitre des plus grands orchestres de la planète. Adulé des musiciens, il était encore sur la scène du Musikverein de Vienne à l’automne 2016 pour un concert avec les Wiener Symphoniker, l’un de ses orchestres préférés. Crescendo Magazine revient sur son parcours exceptionnel.

Une carrière internationale
Georges Prêtre est né en 1924 à Waziers, au pays des mines, où son père était cordonnier. Il se met à la musique et joue de la trompette dans des quelques-unes de ces nombreuses harmonies qui jalonnent le Nord de la France. Il entre au Conservatoire de Douai, à l’âge de huit ans, pour étudier la trompette et le piano avant d’intégrer le Conservatoire de Paris. Il dut même attendre un an avant d'être accepté dans la prestigieuse institution, retardé par un règlement qui limitait l’inscription avant 15 ans.
Lors d’une représentation d’opéra, il croise le chef André Cluytens qui le marquera fortement alors qu’il s’intéresse de plus en plus à la direction d’orchestre. Mais le jeune homme se cherche, il tâte du jazz tout comme il se rêvera un temps compositeur d’opérette. En 1946, il fait ses débuts officiels dans la fosse de l’opéra de Marseille dont il épouse, en secondes noces, la fille du directeur. Par chance l’équipe de direction ne le cantonne pas au répertoire léger, tâche dévolue aux jeunes chefs, mais lui laisse affronter les chevaux de bataille. Solidement armé par une maîtrise des fondamentaux du répertoire, il peut conquérir les opéras de Lille (1948), Casablanca (1949) avant de passer quelque temps à Toulouse (entre 1951 et 1955). En 1956, il est à Paris pour ses débuts à l’Opéra-Comique dont il devient l’un des piliers, assurant même la création française de
Capriccio de Richard Strauss avec Elizabeth Schwarzkopf. Dès 1959, il devient l’un des chefs réguliers de l’Opéra Garnier. Sa carrière prend un envol international, on le retrouve dans la fosse des grandes maisons : Lyric Opera de Chicago, Metropolitan Opera de New York, Scala de Milan, Royal Opera House de Londres et Staatsoper de Vienne. Dans cette maison, il dirige nombre de soirées mémorables, y compris Capriccio de Richard Strauss avec Lisa Della Casa.

L’une des particularités de Georges Prêtre fut qu’il resta associé à de nombreux orchestres mais uniquement comme invité régulier ou collaborateur privilégié. Il n’endossa jamais les habits du « Directeur musical ». On le retrouve ainsi associé au Royal Philharmonic Orchestra de Londres (1962), chef invité d’honneur de l’Orchestre de la radio de Stuttgart SWR et premier chef invité des Wiener Symphoniker (1986-1991). Viennois de cœur, il était régulièrement au pupitre de l’Orchestre Philharmonique de Vienne qui lui fit l’honneur de le convier à la baguette des Concerts du Nouvel An 2008 et 2010, devenant ainsi le seul chef français à diriger cet événement planétaire. Adoré des Viennois, il les conduisait régulièrement en tournée à travers le monde. Il était également adulé des grands orchestres italiens : la Scala de Milan, la Fenice de Venise (dont il dirigea le Concert du Nouvel An 2009), le nouvel orchestre symphonique de la RAI de Turin dont il conduisit le concert inaugural en 1994 et, surtout, l’orchestre de l’Accademia Nazionale di Musica di Santa Cecilia de Rome. Avec l’orchestre romain, il établit une relation de travail régulière et Mauro Bucarelli, Coordinateur artistique de l’orchestre nous déclare :
"la relation était très forte artistiquement et aussi du point de vue humain. Georges Prêtre disait toujours que l'Orchestre de Santa Cecilia faisait partie des orchestres qui comprenaient mieux sa musicalité, son approche de la musique, sa liberté et sa souplesse dans son interprétation des classiques".

Entre 1962 et 2010, le chef a dirigé à Rome 69 programmes différents, pour Mauro Bucarelli : "le chef aimait explorer avec notre orchestre son répertoire français bien aimé : grâce à lui, Rome s'était habitué non seulement aux grands chefs-d'œuvre de la musique française mais aussi à des pièces alors inconnues comme celles de Roussel ou Poulenc qu’il a données en créations italiennes. Ses interprétations de Beethoven, Brahms ou Bruckner étaient mémorables et en dépit des critiques des journaux, les Romains ont aimé son approche du répertoire allemand. L'utilisation des couleurs était quelque chose de magique et pour cela son Respighi était toujours une fête pour les auditeurs". La liste des programmes donnés par le chef avec l’orchestre de l’Accademia Nazionale di Musica di Santa Cecilia est vertigineuse et l’on se rend compte de l’immensité du répertoire du maestro : les Béatitudes de César Franck, la Légende de Sainte-Elisabeth de Franz Liszt ou encore le Stabat Mater de Dvorak côtoient même Carmen de Bizet. En effet, en 2005, Georges Prêtre accepta exceptionnellement de rediriger cet opéra qui avait tant marqué sa jeunesse et sa collaboration avec Maria Callas.
Au final, le chef d’orchestre, en dépit de sa présence au pupitre pour de grands événements français comme l’inauguration de l’Opéra Bastille (1989), restait bien plus populaire en dehors de l’Hexagone que dans son propre pays.

Quel était le secret de cette popularité auprès des orchestres internationaux ? Alain Paris, chef d’orchestre et auteur de l’indispensable Nouveau dictionnaire des interprètes (Editions Fayard) répond : "Georges Prêtre était un gentleman. Comme souvent les gens d'origine modeste, il accordait une grande importance aux bonnes manières. Il respectait les musiciens et en attendait autant d'eux. En France, il a fallu des dizaines d'années pour que cet échange existe. Les instrumentistes de nos grands orchestres le considéraient comme l'un d'entre eux, avec souvent trop de désinvolture. En Allemagne et en Autriche, ses qualités plaisaient. Dans les grandes maisons d'opéra, son métier incomparable était respecté. Et la position d'invité privilégié jouait en sa faveur car ce n'était pas un gestionnaire artistique. Il n'aurait pas endossé les vêtements d'un General Musik Direktor. Il lui fallait un orchestre en ordre de marche sans avoir à se préoccuper du quotidien. Le chef invité régulier est toujours mieux aimé que le chef permanent."

Qui plus est Georges Prêtre n’était pas une personnalité à se laisser déborder : l’Opéra de Paris se souvient encore de sa démission fracassante de son poste de directeur artistique en 1971. Caractère entier, le chef était également un judoka et karateka émérite qui se plaisait à dire : "je ne m’en suis jamais servi auprès des musiciens, mais ça les intimidait". Même Herbert von Karajan, alors directeur du Staatsoper de Vienne, ne lui faisait pas peur : "on faisait Rigoletto et il y avait deux sœurs pour le rôle de Gilda. Dès le début de la répétition, j’ai pensé qu’on m’avait refilé la mauvaise. J’étais furieux. A la pause Karajan est venu dans ma loge. Je lui ai dit que c’était de la merde. Nous sommes restés fâchés trois ans".    

Musicalement, le début de la carrière de Georges Prêtre reste associé à deux artistes de légende : la soprano Maria Callas et le compositeur Francis Poulenc. Pour la Callas, il grava deux intégrales de Carmen, Tosca, ainsi qu’un disque d’airs d’opéras. Il fut alors l’accompagnateur préféré de la grande diva. Quant à Francis Poulenc, on lui doit la création de la Voix Humaine avec Denise Duval, des Sept Répons des Ténèbres ainsi que l’enregistrement d’une quasi-intégrale discographique pour le label Pathé Marconi (désormais Warner Classics). Cette proximité, si elle lui fournissait une carte de visite internationale, restait source de dédain en France, Alain Pâris évoque : "son partenariat avec Callas l'a beaucoup aidé dans le monde entier. Mais en France, Callas était considérée comme sur le déclin et les mauvaises langues faisaient circuler beaucoup de potins désobligeants. Le spécialiste de Poulenc qu'il était ne pouvait pas trouver sa place en France à une époque où cette musique était mise à l'index. Il ne faut jamais oublier qu'entre le milieu des années 60 et le début des années 90, tous les décideurs en matière de programmation musicale étaient des adeptes de Boulez.  A cette époque, on me demandait du Poulenc dans le monde entier, alors qu'on le refusait en France (comme bien d'autres musiciens pas assez modernes). Pour Georges Prêtre, c'est un paramètre important, d'autant plus qu'il ne dirigeait pas de musique "engagée".
Georges Prêtre était également très investi dans le soutien aux musiciens amateurs. François Dru, consultant artistique, était alors producteur délégué de l’émission le «Kiosque des amateurs» sur les ondes France musique et il se rappelle, concernant le Parrain de ce programme qui associait artistes amateurs et professionnels : "entre deux séries à Vienne et Milan, le chef aimait à revenir sur les terres nordistes de ses premières amours musicales,  aux côtés de ses amis musiciens des Harmonies des mines. Homme de cœur et de conviction, il n'a jamais oublié ses camarades de pupitre de l'Harmonie de Waziers, aimait les visiter, encourageait les jeunes des sociétés musicales, dirigeait pour le plaisir ces orchestres amateurs. Il clamait haut et fort, contre l'intelligentsia parisienne, l'importance de ces sociétés musicales qui apportaient l'art musical à tous, pouvaient susciter des vocations et, surtout, était un vecteur social essentiel de rencontres et d'échanges pour une communauté."
Georges Prêtre se maria deux fois avec deux sopranos Suzanne Lefort et Gina Marny avec qui il a eu deux enfants, Isabelle et Jean-Reynald (mort en 2012). Il résidait entre Louveciennes en région parisienne  - le lieu de résidence de Charles Munch - et son château de Naves dans le Tarn (France). Il est inhumé au cimetière de cette ville.

Le style musical
Stéphane Denève, directeur musical du Brussels Philharmonic, avait été son assistant pour des représentations à l’opéra de Paris. Il publie sur sa page Facebook ce beau témoignage : "Georges Prêtre était un chef exceptionnellement «cantabile» («chantant»), ayant un sens inné et unique du phrasé qui a séduit des générations de musiciens et de mélomanes. Il m'a aussi profondément inspiré. Je me souviens par exemple d'une incroyable répétition de Turandot avec le Chœur de l'Opéra National de Paris. J'étais son assistant à l'époque (en 1997) et j'ai été étonné que son énergie énorme et sa «fougue» apportent le théâtre, les couleurs, en fait juste la vie réelle dans quelques lignes vocales simples. Capable de démarrer un accord fortissimo tutti avec des gestes minimalistes parfois, je me suis rendu compte qu'il ne conduisait pas la densité de la musique verticalement, mais toujours son chemin horizontal, en dessinant instinctivement la musique sur une toile imaginaire avec une telle imagination poétique." Alain  Paris ajoute : "le style Prêtre c’est : Elégance, souplesse et sobriété ! Il est resté imperméable aux tendances dominantes des années 70-90 (profondeur et volume sonore démesurés, rigueur rythmique exacerbée, etc.). Il tenait de son expérience lyrique un sens de la phrase musicale qu'il savait faire chanter, parfois de manière un peu curieuse, mais toujours avec vie et naturel".

Le style de Georges Prêtre était-il français ?
Alain Pâris déclare : "Il admirait André Cluytens et il y a des points communs entre eux dans l'élégance et leur côté grands chefs de fosse. Mais si on le met en perspective avec Pierre Monteux, Charles Munch ou Paul Paray, je ne vois en commun que la transparence et le sens de la couleur orchestrale".  Pour Stéphane Denève : "il incarnait une grande partie de ce que je crois être le style français, sa liberté rythmique discursive, sa mise en scène visuelle colorée, ses textures transparentes sophistiquées, ses Correspondances beaudelairiennes et bien d'autres".
Mauro Bucarelli se rappelle cette anecdote  quand les musiciens romains lui demandaient quels étaient les secrets de son charisme : "pour avoir l'attention constante des orchestres, vous n'avez jamais à garder le même tempo pour plus de 3 mesures !"

Georges Prêtre au disque
La discographie de George Prêtre est conséquente car, témoin de l’âge d’or du disque, il a eu l’opportunité de graver un large panel d’œuvres et de bénéficier de l’appui de grands labels comme RCA, EMI ou Erato.
Au sommet de ce legs on placera, en hors catégorie, ses témoignages avec Maria Callas dans les intégrales de Carmen et Tosca, monument musicaux pour l’éternité. Chef adoré des chanteurs, il grava des intégrales de références dans le répertoire italien : Lucia di Lamermoor pour RCA avec Anna Moffo et Carlo Bergonzi et une mémorable Traviata avec Montserrat Caballé et encore Carlo Bergonzi. Il fut également le maître d’œuvre de la bande son du Cav/Pag (Cavalleria Rusticana/Pagliacci) du film d’opéra de Franco Zeffirelli avec les forces de la Scala de Milan (avec Placido Domingo et Teresa Stratas).

Plus loin de ses bases naturelles, le chef qui avait donné la création de Capriccio de Richard Strauss à l’Opéra de Paris avec Elizabeth Swartzkopf garda un grand attachement à cet opéra qu’il enregistra à Stuttgart avec Felicity Lott dans le rôle principal (Forlane). On trouve également chez Orfeo la captation live d’une soirée viennoise de 1964 avec rien moins que Lisa Della Casa, Walter Berry, Christa Ludwig et Fritz Wunderlich.
Les collectionneurs chercheront également un Rosenkavalier capté en concert à Naples en 1971 avec une distribution superlative : Ileana Cotrobas, Gundula Janowitz et Brigitte Fassbaender mais où le chef bute sur un orchestre faible (orchestre de la RAI de Naples).

Dans le répertoire opératique français, Prêtre était à son affaire. On lui doit naturellement des grandes versions de Werther de Massenet avec Victoria de Los Angeles et Nicolai Gedda et de la Damnation de Faust avec Janet Baker et toujours Nicolai Gedda. Ces deux enregistrements sont réalisés avec l’Orchestre de Paris pour EMI (Warner). À Paris mais avec l‘Orchestre de l’Opéra, le chef enregistra un Faust de Gounod de haut vol avec Placido Domingo et Mirella Freni et un Samson et Dalila historique avec Rita Gorr et John Vickers (Warner également). De Bizet, outre Carmen, le musicien grava Les Pêcheurs de Perles (Ieana Cotrubas-Alain Vanzo) et la version définitive de La Jolie Fille de Perth avec un casting inégalé (June Anderson-Alfredo Kraus-José Van Dam).  Chef préféré de Poulenc, il a gravé à deux reprises la Voix Humaine avec sa créatrice Denise Duval (Warner), puis avec l’inattendue Julia Migenes pour Erato. On trouve également chez les éditeurs pirates italiens des bandes plus ou moins bonnes du chef dirigeant le répertoire opératique français avec de grands chanteurs.

Du côté des récitals vocaux avec orchestre, il faut bien sur thésauriser celui gravé avec Maria Callas mais également ses enregistrements avec Régine Crespin dans Wagner ou Ernest Blanc dans des grands tubes (on trouve ces disques dans la collection d’enregistrements historiques de la Bibliothèque Nationale de France).
Du côté symphonique, on retiendra surtout ses disques de musique française à commencer par ses témoignages dans les œuvres de Francis Poulenc, réalisés à Paris, sous la tutelle du compositeur. On thésaurisera également : une intégrale des symphonies de Camille Saint-Saëns avec le Wiener Symphoniker (Erato), de Bacchus et Ariane d’Albert Roussel (Orchestre National de France-Erato), D’Indy le Poème des rivages Diptyque méditerranéen, Darius Milhaud ou même du très rare Alexis de Castillon sans oublier un disque de tubes de la musique française avec l‘Orchestre National de France. Jeune chef, il a eu l’opportunité de graver une Symphonie fantastique avec l’Orchestre Symphonique de Boston pour RCA ! Au pupitre des Bamberger Symphoniker, il laisse une quasi-intégrale de la musique orchestrale de Georges Bizet (RCA) : Symphonie en ut-Patrie-suites de Carmen et l’Arlésienne-Petite suite. Les archivistes émérites conservent également un album d’œuvres inachevées de Debussy, Florent Schmitt et André Caplet avec les bribes de La Chute de la Maison Usher de Debussy avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Georges Prêtre aimait aussi pratiquer la musique russe (symphonie n°5 de Tchaïkovski ou symphonie n°12 de Dimitri Chostakovitch). Plus étonnant, le chef d’orchestre a gravé les Symphonies n°2 et n°5 de Jean Sibelius au pupitre du New Philharmonia de Londres (RCA). Avec Charles Munch, Pierre Monteux et Paul Paray, il reste l’un des très rares chefs français à avoir enregistré la musique du Finlandais qu’il tenta alors, sans succès, de faire programmer en France !

Du côté de la musique de son temps, outre Francis Poulenc, Georges Prêtre enregistra des symphonies de Marcel Landowski (dont il créa la symphonie n°4 et la suite du ballet le Loup du jeune Henri Dutilleux. Rareté absolue, Georges Prêtre avait enregistré l’Opéra d’Aran  de son ami Gilbert Bécaud.
Mais le chef aimait également le répertoire germanique et en particulier Richard Strauss dont il grava Ainsi Parlait Zarathoustra au pupitre du Philharmonia de Londres (RCA). Différents labels éditent des témoignages de concert souvent attachants. Le label de la SWR reprend différentes bandes de concerts dont les poèmes symphoniques de Richard Strauss (Don Juan-Till Eulenspiegel et la grande suite du Rosenkavalier). La firme berlinoise Weitblick édite des témoignages captés à Vienne et Berlin dans les symphonies n°3 et n°4 de Brahms et dans la symphonie n°8 d’Anton Bruckner.

Les deux derniers enregistrements du maestro furent réalisés avec l’Orchestre de l’Accademia Nazionale di Musica di Santa Cecilia dans Brahms (symphonie n°4) et Beethoven (symphonies n°2 et n°3). Il s’agit de captations de concerts dont le chef avait souhaité l’édition.

En DVD, on retrouve un concert Respighi-Franck où le chef officie à la tête de l’Orchestre de la Scala de Milan (Sony Classical) et également ses deux apparitions au Concert du Nouvel An de la Philharmonie de Vienne en 2008 et 2010 (Decca).

Sur Youtube, on retrouve de très nombreux témoignages autant dans son répertoire habituel que dans des chemins de traverse inattendus comme une Symphonie n°1 de Bruckner captée à Vienne avec ses chers Wiener Symphoniker. Sur le site internet de la Radio de Stuttgart SWR, on trouve de beaux extraits de concerts dédiés à Wagner et Respighi alors que la RTS suisse a mis en ligne une superbe archive de Georges Prêtre répétant les Nocturnes de Debussy avec l’Orchestre de la Suisse Romande.

Deux livres lui ont été consacrés : une autobiographie (fort dispensable hélas) rédigée par sa fille Isabelle Prêtre La Symphonie d’une vie, et Maestro con Brio, publié en Autriche chez Styria (non traduit en français). Les archives de l’INA mettent en ligne une belle Radioscopie de Jacques Chancel enregistrée en 1971 alors que le chef commençait à être une star.
Pierre-Jean Tribot

Remerciements : Mauro Bucarelli, François Dru, Stéphane Denève, Alain Parîs.

 

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