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Berio et la quintessence de la voix, avec Lucile Richardot et les Cris de Paris 

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Luciano Berio (1925-2003). Berio To Sing. Sequenza III pour voix de femme. Cries of London pour huit voix. O King pour voix et cinq instruments. Folk Songs pour mezzo-soprano et sept instruments. Michelle II pour mezzo-soprano, flûte, clarinette, harpe, violon, alto, violoncelle et contrebasse. There is no tune pour chœur de chambre. E si fussi pisci, chanson d’amour sicilienne, pour chœur mixte a cappella. Lucile Richardot, mezzo-soprano ; Les Cris de Paris, direction Geoffroy Jourdain. 2020. Notice en français en anglais. Textes originaux, avec traduction. 58.06. Harmonia Mundi HMM 902647.

Geoffroy Jourdain, Berio à chanter 

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L’excellent chef de chœur Geoffroy Jourdain, la formidable mezzo-soprano Lucile Richardot et son ensemble les Cris de Paris font l’évènement avec un nouvel album intégralement consacré à quelques unes des grandes partitions vocales de Luciano Berio publié chez Harmonia Mundi. 

Après Melancholia et Passions, votre nouvel album avec les Cris de Paris est intégralement consacré à des œuvres de Luciano Berio. Qu’est-ce qui vous a orienté vers ce choix ? 

C’est la conjonction d’envies partagées entre Les Cris de Paris et Harmonia Mundi : l’idée de réaliser un disque monographique consacré à une grande figure de la musique « contemporaine » ; celle de collaborer avec Lucile Richardot que je connais depuis l’adolescence (nous avons été initiés à la musique dans la même manécanterie à Épinal) ; celle de rendre compte de la pluralité des pratiques et des effectifs des Cris de Paris et de notre passion pour la voix…

Quel a été votre premier contact avec la musique de Berio ? 

Mon admiration pour Berio remonte à mes premiers contacts avec la musique classique contemporaine, lorsque j’étais encore lycéen. La découverte au disque de Coro, œuvre monumentale composée dans les années 70, totalement pétrie d’influences musicales de tradition orale, a déterminé ma vocation de musicien.

Comme ses contemporains Boulez, Nono, Pousseur, Stockhausen ou d’autres figures de la modernité radicale de la seconde moitié du XXe siècle, Luciano Berio reste assez régulièrement programmé et enregistré. Qu’est-ce qui continue de nous toucher dans sa musique ?

Son talent, avant tout. Et probablement le fait qu’à l’instar d’un Ligeti, il n’a cessé, notamment en s’imprégnant d’inspirations musicales toujours nouvelles, de demeurer lui-même : un créateur-explorateur, cherchant dans son art à ne pas définir « de limite perceptive, expressive ou conceptuelle », mais au contraire à « reculer les frontières ».

Pour la plus grande gloire de Versailles

par

Henry MADIN
(1698-1748)
Te Deum - Diligam te, Domine
Anne Magouët & Michiko Takahashi (sopranos), Robert Getchell & Alban Dufourt (ténors), Alain Buet & Geoffroy Buffière (basses), Stradivaria, Ensemble baroque de Nantes, Les Cris de Paris, dir.: Daniel CUILLER
2016-live-69' 09''-textes de présentation en français, anglais et allemand-chanté en latin - Alpha 963