Le Journal

Michael Barenboïm représente son père

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La Présidente grecque Katerina Sakellaropoulou s'est déplacée avec le Premier Ministre Kyriakos Mitsotakis à Salonique pour remettre à Daniel Barenboim le Prix de l'Impératrice Théophano pour le rapprochement des diversités culturelles.

Daniel Barenboim n'a pas pu assister à la cérémonie. Son fils Michael a déclaré que ce prix nous incite tous, nous qui sommes ici aujourd'hui, à trouver le courage et la vision nécessaires pour que le dialogue et la compréhension l'emportent toujours sur la mesquinerie et les superstitions.

Le grand Tour de France de l'Orchestre national de France

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L’Orchestre National de France, comme son nom l’indique, est l’ambassadeur de la musique française. Mais il ne s’agit pas d’un titre réservé exclusivement aux tournées internationales, son nom porte une ambition qui s’étend à l’intégralité du territoire national. Il est l’orchestre de toute la France, celui auquel nos concitoyens ont droit en tous points du territoire. Dès lors, la phalange nationale va entamer une série de concerts à travers la France. Du 14 octobre au 7 avril, l'orchestre va donner 11 concerts au fil d’une série de villes :  de Grenoble à Caen, en passant par Bourges ou Châlons-en-Champagne…Les programmes seront variés et les publics pourront entendre : Offenbach, Ravel, Bach, Franck, Tchaïkovsky mais aussi Messiaen.    

C’est ainsi que le National apporte la musique dans des villes de France où se produisent rarement de grandes formations symphoniques, mais où l’appétit pour le répertoire orchestral est demeuré intact.



Concours Olivier Messiaen 2022

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Une nouvelle dynamique artistique et un nouveau rythme sont insufflés au concours qui se déroule désormais chaque année afin de mieux rayonner sur le plan national et international.
Aussi, à partir de 2022, une édition consacrée àl’orgue (en partenariat avec l’Auditorium-Orchestre National de Lyon) alterne avec une édition consacrée au piano, instrument originel du concours (en partenariat avec la MC2 de Grenoble).

LE JURY
Benoît Mernier (Belgique) Président du jury - Loreto Aramendi (Espagne) - Bernhard Haas (Allemagne) - Nathan Laube (États-Unis) - Loïc Mallié (France) - Pascale Rouet (France) - Alain Louvier (France) - Gaëtan Puaud (France).

 

Yo Yo Ma à Stockholm

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Stockholm s'apprête à accueillir Yo-Yo Ma pour lui remettre le Prix Birgit Nilsson 2022.
Yo-Yo Ma se verra remettre le prix Birgit Nilsson par Sa Majesté le roi Carl XVI Gustaf lors d'une cérémonie et d'une célébration musicale avec l'Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm, le chœur de la radio suédoise et le chœur de l'Opéra Royal de Suède.

Le soutien et l'inspiration de la prochaine génération étant une priorité pour Yo-Yo Ma et la Fondation Birgit Nilsson, trois jeunes artistes ont été invités à participer en tant que solistes : Amalie Stalheim jouera un extrait du Concerto pour violoncelle d'Anders Hillborg et les récentes artistes du Birgit Nilsson Stipendium, Johanna Wallroth (soprano) et Emma Sventelius (mezzo-soprano), interpréteront le Terzett final et le Finale du Chevalier à la rose de Richard Strauss avec la soprano de renommée internationale Maria Bengsston dans le rôle de Marschallin.

Yo-Yo Ma rencontrera également de jeunes violoncellistes de tout le pays (âgés de 11 à 17 ans), invités à l'entendre en concert le 16 octobre avec l'Orchestre philharmonique royal de Stockholm et Alan Gilbert.

Le prix Birgit Nilsson est le plus grand prix de la musique classique et il est décerné à des artistes et à des institutions qui ont contribué à un chapitre important de l'histoire de la musique. Les précédents lauréats sont Plácido Domingo, Riccardo Muti, l'Orchestre Philharmonique de Vienne et Nina Stemme. Yo-Yo Ma est le premier instrumentiste à recevoir le Prix.

Pedro Halffter Caro crée son opéra "Klara" à l'Université de Harvard.

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Le John Knowles Paine Hall de l'université de Harvard (Boston, États-Unis) accueille la première américaine de l'opéra Klara du compositeur et chef d'orchestre Pedro Halffter Caro. Les interprètes seront la soprano Ashley Galvani Bell et la mezzo-soprano Anna Tonna, avec Sergio Martínez Zangróniz et Pedro Halffter Caro au piano, et la mise en scène d'Antón Armendáriz Díaz.

L'intrigue de Klara soulève la possibilité que, dans un avenir proche, l'intelligence artificielle (IA) puisse développer des sentiments et une conscience de soi. Le livret de l'opéra, écrit par le compositeur lui-même, est structuré en quatre haïkus qui expriment poétiquement l'évolution de la conscience du protagoniste, une création d'IA à la morphologie humaine. C'est la première fois qu'un tel personnage tient le rôle principal dans un opéra. L'Université de Harvard a été un pionnier dans le développement de l'intelligence artificielle, et cette initiative s'inscrit dans le cadre de son engagement en faveur de la science et des arts.

Les compositions de Pedro Halffter Caro (Madrid, 1971) ont été interprétées, entre autres, par le New Japan Philharmonic, le San Antonio Symphony, l'Orchestre Verdi de Milan, l'Orchestre National de Lille, le Nuremberg Symphony, l'Orchestre du Festival du Schleswig-Holstein ou le China Philharmonic, et dans des salles comme le Carnegie Hall ou le Teatro Real de Madrid.

 

Prix pour la compréhension et la tolérance : Barrie Kosky et Herta Müller

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Le metteur en scène de théâtre et d'opéra Barrie Kosky et l'écrivaine Herta Müller reçoivent cette année le Prix pour la compréhension et la tolérance. C'est ce qu'a annoncé mardi le Musée juif de Berlin.

Barrie Kosky, né en Australie, est une personnalité artistique exceptionnelle et représente, par son travail et en tant que personne, la culture contemporaine juive allemande et la vie juive allemande à Berlin, a-t-on indiqué dans les motifs du prix. Il a ouvert au public l'accès à un domaine largement oublié de la culture juive.

Herta Müller, d'origine roumaine, montre dans ses textes que le langage peut créer des espaces de liberté et libérer - des mécanismes d'oppression d'une dictature tout comme des restrictions qui règnent dans les contextes relationnels de groupe ou privés.

Avec le Prix pour la compréhension et la tolérance, le Musée juif de Berlin rend hommage depuis 2002 à des personnalités du monde de la culture, de la politique et de l'économie qui se sont distinguées de manière exceptionnelle dans la promotion de la dignité humaine, de l'entente entre les peuples, de l'intégration des minorités et de la cohabitation de religions et de cultures différentes. Parmi les personnes récompensées jusqu'à présent figurent le directeur musical de l'Opéra National de Berlin, Daniel Barenboim (2006), et le pianiste Igor Levit (2020).

Au Palau de la Música Catalana : le 70e anniversaire de Kaija Saariaho

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Le Palau de la Música Catalana célèbre le 70e anniversaire de Kaija Saariaho avec un concert de chambre
Vendredi prochain, 14 octobre, au Petit Palau, Kaija Saariaho sera honorée par un concert de chambre au cours duquel des interprètes habituels de sa musique se réuniront pour commémorer la carrière de la compositrice le jour même de son 70e anniversaire. Le Palau célébrera ainsi l'anniversaire du compositeur invité pour les saisons 2020-21 et 2021-22. Ce sera un concert exceptionnel qui couvrira la carrière de la compositrice finlandaise à travers certaines de ses pièces les plus marquantes comme Changing Light (2002, soprano et flûte), Die Aussicht (1996/2019, soprano et quatuor à cordes), NoaNoa (1992, sifflet et électronique), Light still and moving (2016, sifflet et kantele), Terra Memoria (2006, quatuor à cordes) et Nuits, adioses (1991, quatuor vocal et électronique). Un voyage intense dans son univers sonore, un monde plein de contrastes et d'une beauté hypnotique, avec ses atmosphères oniriques et évocatrices et ses textures luxueuses, explique la journaliste musicale Ana María Dávila dans le programme du concert.

Les œuvres de Saariaho seront interprétées par le quatuor vocal du Chœur de chambre du Palau de la Música Catalana (la soprano Alba Quinquillà, la mezzo-soprano Mariona Llobera, le ténor Matthew Thomson et le baryton Joan Miquel Muñoz ; Júlia Sesé, chef d'orchestre) et le Quatuor Ardeo (Carole Petitdemange et Mi-sa Yang, violons, Yuko Hara, alto, et Matthijs Broersma, violoncelle), les instrumentistes Eija Kankaanranta (kantele) et Camila Hoitenga (flûte), la soprano Faustine de Monès et l'ingénieur du son David Poissonnier.

Ce concert remplace celui initialement prévu le même jour, dans la salle de concert, avec son opéra de chambre Only the sound remains, qui a été annulé en raison des difficultés techniques insurmontables qu'exige ce type de production, compte tenu des limites d'une salle historique telle que le Palau.

Ralph Vaughan Williams, 150 ans

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Le compositeur britannique Ralph Vaughan Williams est né le  à Down Ampney et mort le  à Londres.Il s’est exprimé aussi bien dans la symphonie que dans la musique de chambre, l’opéra, la musique chorale et la musique de film.
Très influencé par la musique folklorique, il publie en 1906 le célèbre The English Hymnal qui regroupe, outre des compositions personnelles, un grand nombre d’arrangements de ces chansons traditionnelles dont il fait des airs à part entière.

Rappel pour les plus jeunes

Ralph Vaughan Williams est né en 1872 dans un village situé dans le comté du Gloucestershire, dans lequel son père, le révérend Arthur Vaughan Williams (Vaughan n’étant pas un deuxième prénom, mais la seconde partie d’un nom de famille composé détaché, Vaughan Williams), officie comme vicaire. À la suite de la mort de son père en 1875, il est élevé par sa mère, Margaret Susan (1843-1937), l’arrière-petite-fille de l’industriel Josiah Wedgwood, dans la maison familiale de la dynastie Wedgwood. Il est également le petit-neveu de Charles Darwin. Bien qu’ayant grandi parmi la classe moyenne supérieure cultivée, Ralph Vaughan Williams a milité toute sa vie en faveur d’un idéal démocratique et égalitaire, à l'encontre de la société établie.

Alors qu’il poursuit ses études, il apprend le piano « dont je n’ai jamais su jouer, et le violon qui était mon instrument salvateur ». Après Charterhouse School, il fréquente le Royal College of Music où enseigne Charles Villiers Stanford. Il poursuit des études d’histoire et de musique au Trinity College à Cambridge où il se lie d’amitié notamment avec les futurs philosophes G. E. Moore et Bertrand Russell ; il finit par revenir au Royal College of Music où il étudie sous la houlette d’Hubert Parry, dont il devient un proche, de Walter Parratt qui lui enseigne ainsi qu'à Leopold Stokowski. Ce dernier, devenu chef d’orchestre, joue six des symphonies de son ancien camarade pour le public américain. Il conduit notamment l'Orchestre philharmonique de New York en 1949 pour le premier enregistrement de sa symphonie no 6, et dirige en 1958 la première représentation de sa neuvième symphonie sur le sol des États-Unis, dans le célèbre Carnegie Hall.

Parmi ses nombreuses amitiés nées durant ses années au Royal College of Music, celle avec son camarade de classe Gustav Holst a été la plus décisive pour son œuvre de compositeur ; s'étant rencontrés en 1895, les deux jeunes hommes ne tardent pas à confier à la critique l’un de l’autre leurs compositions de jeunesse. C’est ainsi que Vaughan Williams donne peu à peu forme à ses premières œuvres dont la première publiée, la chanson Linden Lea, n’est publiée que dans les années trente. Durant ces premières années, il travaille à la fois à ses propres compositions, au développement de sa technique orchestrale et à la publication d'œuvres musicales variées, en particulier des œuvres d’Henry Purcell, ainsi qu'à l'English Hymnal pour la composition duquel il voyage dans de nombreux pays dont il recueille les chants populaires.

Il se marie en 1897 et, cette même année, visite l'Allemagne où il suit l'enseignement de Max Bruch avant que de passer son doctorat en musique à Cambridge en 1901. Pendant un séjour en France en 1909, il rencontre Maurice Ravel, ce qui contribue fortement à faire gagner en maturité son style orchestral. En parallèle, Vaughan Williams découvre la musique traditionnelle anglaise, condamnée à disparaître rapidement en raison du déclin de la tradition orale au profit de la conservation écrite. Cette rencontre n’a cessé d’influencer son œuvre musicale dans laquelle il a incorporé des éléments de ces mélodies et de ces chansons du folklore dont la beauté, ainsi que le mystère qui entoure l’anonymat de ces traditions nées et perpétuées dans la multitude du commun des gens, le fascinent toujours. Ses efforts pour faire reconnaître cet héritage ont largement contribué à la ré-appréciation de la culture musicale folklorique anglaise, notamment en tant que président de l'English Folk Dance and Song Society (en) (qui, en hommage, a donné son nom depuis à sa bibliothèque).

S’il ne cesse de s’intéresser à la musique traditionnelle dont il côtoie les grands noms, tel le révérend George B. Chambers, sa carrière musicale s’enrichit à partir de 1905 de l’expérience de chef d’orchestre qu’il fait lors du tout jeune Leith Hill Musical Festival qu’il dirige jusqu’en 1953, date à laquelle il cède la main à William Cole (musician). Quatre ans plus tard, il compose la musique d’accompagnement utilisée pour la représentation des Guêpes d’Aristophane par les étudiants de Cambridge lors de la triennale Cambridge Greek Play. En 1910, il connaît ses premiers succès auprès du grand public en conduisant les premières de la fantaisie sur un thème de Tallis dans la Cathédrale de Gloucester, mais plus encore grâce à sa symphonie (chorale) no 1 dite « A Sea Symphony ». En 1914, sa symphonie no 2 dite « A London Symphony », conduite par Geoffrey Toye (qui par la suite l’aide à reconstruire la partition, perdue pendant la guerre), rencontre un succès encore plus marqué.

Vaughan Williams est âgé de quarante et un ans quand débute la Grande Guerre ; bien qu’il ait la possibilité d’échapper à tout service militaire ou de servir comme gradé, il choisit de s’enrôler comme simple soldat dans le Royal Army Medical Corps. Éreinté par son rôle de brancardier en France et à Salonique, il est finalement élevé au grade de sous-lieutenant dans la Royal Garrison Artillery le . Une anecdote rapporte qu’à une occasion, bien que trop malade pour ne serait-ce que rester debout, il a continué à diriger sa batterie d’artillerie allongé à même le sol. Son exposition prolongée aux tirs nourris a probablement été à l’origine de sa progressive perte d’audition qui explique sa surdité tardive. Après l'Armistice de 1918, il est directeur de musique de la Première armée (First Army) britannique jusqu'à sa démobilisation en , ce qui l’aide beaucoup à reprendre contact avec le monde de la musique.

Au moment de sortir de la guerre, il adopte un temps un style musical aux accents mystiques dans sa symphonie no 3 dite « A Pastoral Symphony », symphonie qui doit notamment à son vécu d’ambulancier volontaire pendant la guerre ; il compose également Flos campi, une œuvre pour alto accompagné d’un petit orchestre et d’un chœur sans parole. À partir de 1924, il entame une nouvelle phase musicale, caractérisée avant tout par des accords dissonants et un rôle important de la polyrythmie. Les œuvres clef de cette période restent la toccata marziale, le ballet Old King Cole, le concerto pour piano, l'oratorio Sancta Civitas (son œuvre pour chœur préférée) et le ballet Job : A Masque for Dancing, qui n’est pas directement inspiré de la Bible mais d’Illustrations du Livre de Job de William Blake. Il compose également un Te Deum en sol pour la consécration de Cosmo Gordon Lang comme Archevêque de Cantorbéry. Cette phase créative culmine avec sa symphonie no 4 en fa mineur, jouée pour la première fois en 1935 par l'orchestre symphonique de la BBC.

Cette symphonie marque une très nette rupture avec les compositions orchestrales et « pastorales » auxquelles son œuvre est souvent identifiée ; en effet, sa dimension dramatique soutenue par une tension permanente et de nombreuses dissonances ne cesse de surprendre ceux qui l’écoutent depuis sa toute première interprétation. Lui-même conscient de son originalité, Ralph Vaughan Williams en dit : « Je ne sais pas si je l’apprécie, mais elle est telle que je l’ai voulue ». Deux ans plus tard, le compositeur réalise un enregistrement mémorable de son œuvre avec le même orchestre pour HMV, resté son seul enregistrement à caractère commercial. À la même époque, il prodigue son enseignement en Amérique et en Angleterre tout en dirigeant le Bach Choir ; il est également président de la City of Bath Bach Choir de 1946 à 1959. Il est décoré de l’Ordre du Mérite en 1935 lors des cérémonies de l’anniversaire du roi, ayant décliné antérieurement le titre de Chevalier.

Il conserve également une activité de direction d'orchestre et il dirige à de nombreuses reprises les Passions de Jean-Sébastien Bach. Il meurt en 1958, universellement reconnu. Ses funérailles ont lieu à l'Abbaye de Westminster où ses cendres reposent près de celles d'Henry Purcell.

Merita pour les quatuors

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L'institut italien Dimore del Quartetto (Résidence des quatuors) a lancé un autre projet, appelé "Merita" : une plateforme de circuits numériques et réels dont l'objectif principal est d'accroître la visibilité et la circulation des quatuors à cordes européens émergents.
Le développement du projet durera 3 ans et impliquera 38 quatuors, soit 152 artistes au total.

La plateforme numérique sera le centre nerveux à partir duquel toutes les activités se dérouleront. En effet, la plateforme deviendra la vitrine promotionnelle des artistes, la présentation des sites culturels et des maisons historiques, le matériel éducatif, la mise en réseau et le contenu pour le public, et le panel d'activités en ligne et sur place, à savoir des formations, des résidences artistiques, la circulation transnationale et internationale des jeunes artistes, des études, des recherches et des cartographies.

La plateforme permettra également de rapprocher de nouveaux publics de la musique classique et des lieux d'intérêt culturel identifiables au patrimoine européen.

Le Dimore del Quartetto coordonnera le travail de 16 organisations issues de 12 pays européens.

Les honneurs à Pretty Yende

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La Ministre française de la Culture, Madame Rima Abdul Malak, a remis les insignes d’officier des Arts et des Lettres à Pretty Yende.
La soprano sud-africaine est actuellement Pamina de la Flûte enchantée à l’Opéra de Paris dans la mise en scène de Robert Carsen (jusqu’au 13 octobre).