Le Journal

Chaude semaine à l'IMEP

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Concert - Concert de musique romantique
Lundi 18 décembre 2023 à 20h
Salle de concert de l’IMEP
Tarif : 15€ – 10€ (60+) - Gratuit (-26 ans)
Réservations obligatoires (en ligne sur le site de l’IMEP >> Evénements)

Après une première représentation enchanteresse dans le cadre de la Philharmonique de Namur au Delta, le chœur de chambre de l’IMEP, sous la direction de Benoît Giaux, interprétera des œuvres de musique romantique avec piano.


Audition commentée autour du concerto pour harpe de Gliere
Mardi 19 décembre 2023 à 19h
Salle de concert de l’IMEP
Gratuit – Sans réservation

Un orchestre de 30 étudiants, sous la direction de Thimothée Grandjean, accompagne Anke de Gersem dans le concerto pour harpe en mi bémol majeur (op. 74), présenté par Emmanuel Grégoire.

https://www.imep.be/evenements/audition-commentee-audition-commentee-autour-du-concerto-pour-harpe-de-reinhold-gliere/


Concert - Studio Opéra
Mercredi 20 décembre 2023 à 20h
Salle de concert de l’IMEP
Gratuit – Sans réservations

Les étudiants du Studio Opéra présentent le fruit de leur travail.

https://www.imep.be/evenements/concert-opera-studio/

Audition commentée : Joseph Jongen
Mercredi 21 décembre 2023 à 19h
Salle de concert de l’IMEP
Gratuit – Sans réservation

Les étudiants du département piano invitent à découvrir le répertoire pianistique du compositeur Joseph Jongen dans ce concert présenté par Emmanuel Grégoire.

https://www.imep.be/evenements/audition-commentee-audition-commentee-joseph-jongen/

"Children’s Corner" de Claude Debussy, 115 ans

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 Children's Corner (littéralement « Le Coin des enfants » en anglais) L.113, est une suite de six pièces pour piano seul composée par Claude Debussy entre 1906 et 1908 et respectivement intitulées :
Doctor Gradus ad Parnassum
Jimbo's Lullaby (Berceuse des éléphants)
Serenade for the Doll (Sérénade à la poupée)
The Snow Is Dancing (La neige danse)
The Little Shepherd (Le Petit Berger)
Golliwog's Cake-Walk (La Marche de la poupée de chiffon)

Le compositeur a dédié l'œuvre à sa fille alors âgée de trois ans, Claude-Emma (1905-1919), surnommée Chouchou : « À ma très chère Chouchou… avec les tendres excuses de son père pour ce qui va suivre ».

Après la mort de Debussy, survenue le 25 mars 1918, le pianiste Alfred Cortot la jouera en présence de sa fille. Celle-ci aurait alors déclaré : « Papa s'écoutait davantage ». Elle suivra son père dans la mort un an plus tard, victime de la diphtérie.

Children's Corner a été créé le 18 décembre 1908 par le pianiste anglais Harold Bauer, devant le Cercle musical à Paris. Une orchestration en sera faite par André Caplet en 1910.

Bien que ces pièces soient souvent utilisées dans l'enseignement du piano aux jeunes enfants, leur bonne exécution réclame une excellente maîtrise technique.

La première pièce, Doctor Gradus ad Parnassum, est un pastiche de la série d'exercices pour le piano "Gradus ad Parnassum" composée par Muzio Clementi.
La dernière, Golliwog's Cake-Walk (cake-walk désigne une danse noire-américaine et golliwog une poupée noire en étoffe), est certainement la plus connue de toutes.

"Une Cantate de Noël" d’A. Honneger, 70 ans

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Une Cantate de Noël est une cantate pour baryton solo, voix d'enfants, chœur mixte, orgue et orchestre d’Arthur Honegger, composée entre 1940 et 1953.

Le dramaturge suisse Cäsar von Arx (1895-1949) avait le projet d'écrire une passion, d'après une tradition de Jeux de la Passion de la commune de Selzach. Il commence à y travailler avec le compositeur Arthur Honegger à partir de 1940. Arx se suicide en juillet 1949, et Honegger abandonne ce projet de Passion de Selzach.

Le chef d'orchestre Paul Sacher convainc le compositeur de garder une partie de cette œuvre inachevée pour en faire une cantate de Noël. Prévue pour Noël 1951, la création se fait finalement le 8 décembre 1953, avec le baryton Derrick Olsen et le Chœur de l'Orchestre de Chambre de Bâle dirigés par Paul Sacher.

L'œuvre reprend des textes liturgiques en latin et mêle des chants de noël en allemand et en français, suivant la tradition musicale du Quodlibet. Elle contient les mélodies de « O du fröhliche », "Stille Nacht", "Es ist ein Ros entsprungen" ou encore "Il est né le divin enfant".

Ludwig Wilhelm Tepper de Ferguson, 255 ans

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Ludwig-Wilhelm Tepper de Ferguson (Lewis-William Ferguson-Tepper, Tepper von Ferguson, Louis-Guillaume Tepper de Ferguson), né le 18 décembre 1768 à Varsovie et décédé le 12 septembre 1838 à Paris,  était un musicien et compositeur polono-russe, professeur de musique principalement associé au Lycée Impérial de Tsarskoïe Selo, près de Saint-Pétersbourg.

Heinrich Proch, 245 ans

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Heinrich Proch est un compositeur, musicien et professeur autrichien, né à Vienne le  et mort dans la même ville le .

Après des études de droit, il complète sa formation de violoniste à Vienne, où il est né.
De 1834 à 1867, il est membre de la Hofkapelle de Vienne.
Il est parallèlement kapellmeister au Theater in der Josefstadt entre 1837 et 1840. £
Il devient ensuite premier kapellmeister au Theater am Kärntnertor, l'ancêtre de l'Opéra d’État de Vienne.
Durant cette période, il enseigne également le chant.

Il est l'auteur d'un opéra, de trois opérettes, de musique de scène, de musique pour orchestre, de musique de chambre et de plus de 200 lieder.
Il a été récompensé pour sa traduction des livrets d'opéras italiens, notamment Il Trovatore de Giuseppe Verdi et Don Pasquale de Gaetano Donizetti.

Camille Pleyel, 235 ans

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Camille Pleyel, né le  à Strasbourg, mort le  à Paris, est un compositeur français, directeur de la compagnie musicale Pleyel, facteur de pianos du Roi sous la Restauration et sous la Monarchie de Juillet, fondateur en 1830 de la première "salle Pleyel "

Camille Pleyel est le fils aîné d'Ignace Pleyel. Il fait ses études sous l'égide de son père, puis de Desormy, Dussek et Steibelt, et effectue quelques voyages (notamment à Londres). Alors qu'il poursuit une carrière de concertiste, il est peu à peu associé à la compagnie paternelle des pianos Pleyel qui à partir de 1815 prend le titre de Ignace Pleyel et Fils aîné. Dès 1824, il commence à se voir confier l’entreprise par son père.

Déjà nommé en 1827 fabricant de pianos à queues du Duc d'Orléans, Ignace Pleyel est nommé en 1829, conjointement avec son fils Camille, facteur de pianos du Roi.
En 1831, à la suite de l'avènement de la monarchie de juillet, Ignace est de nouveau nommé à cette charge par le nouveau Roi qui nomme aussi dans le même temps son fils Camille, facteur de harpes du Roi.
Il est à noter qu'ils ont été précédés de quelques dizaines d'années dans cette charge par Sébastien Érard leur devancier, facteur de pianos du Roi jusqu'à la Révolution. En 1824, Camille s'est associé à Kalkbrenner dans le but de mettre en place une fabrique de piano réputée. Il vise comme objectif la clientèle de nombre de virtuoses et compositeurs de l'époque (entre autres : Franz Liszt, Frédéric Chopin), ce à quoi il va parvenir.
Dans les années 1830, il crée successivement à cette fin deux salles de concerts : en 1830 en accord avec son père, un salon de cent cinquante places situé au 9, rue Cadet dans le IXe arrondissement5, puis, à partir de 1838, une salle de cinq cents cinquante places, près de la manufacture Pleyel, c'est la première salle Pleyel proprement dite, construite en 1838–1839 au no 22 de la rue Rochechouart, à côté de la manufacture, et inaugurée en .
Ces deux lieux sont les ancêtres de l'actuelle salle Pleyel inaugurée en 1927.

Au décès de son père à la fin 1831, Camille bénéficie de la position et de la reconnaissance officielles que lui procure le double titre de facteur, de pianos (charge dans laquelle il succède à son père) et de harpes (charge qu'il possédait déjà en propre), du Roi.

Camille Pleyel a joué un rôle notable dans la carrière de Frédéric Chopin ; celui-ci l'accompagne lors d'un voyage à Londres en 1837 ; en 1838, Pleyel expédie un piano de la marque à Majorque où Chopin se trouve avec George Sand. Frédéric Chopin considérait les pianos Pleyel comme « nec plus ultra » du piano.

En dehors de ses activités commerciales, Camille Pleyel est également pianiste et compositeur. Il est l'auteur d'un Quatuor, de trois Trios pour piano, violon et violoncelle et un grand nombre de Rondos et de Fantaisies.

Sa première épouse, Marie Moke (1811-1875), est une virtuose, qui a acquis une grande notoriété en jouant à 14 ans le 1er Concerto de Kalkbrenner. Également courtisée par Berlioz, elle épouse Camille Pleyel le 5 avril 1831, mais ils se séparent en 1835 ; Mme Pleyel effectuera encore quelques tournées en Europe avant de s'installer en 1847 à Bruxelles, en tant que pédagogue. Pleyel se remarie avec Emma Osborn (1817-1906).

Nommé chevalier de la légion d'honneur, Camille Pleyel meurt à Paris le 4 mai 1855 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Son associé Auguste Wolff, reprend alors la compagnie Pleyel, dont il poursuit l'activité lui assurant une forte expansion et une renommée internationale encore accrue, suivi en cela par son gendre Gustave Lyon qui en reprend les rênes dès 1887.

En 1890, la rue Pleyel dans le 12e arrondissement de Paris prend son nom en hommage.

Nouvel opéra de Detlev Glanert

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Un nouvel opéra sera créé au Semperoper de Dresde le 10 février 2024 : Detlev Glanert a composé sa dernière œuvre scénique, l'opéra en cinq actes La Juive de Tolède sur le livret de Hans-Ulrich Treichel d'après le drame du même nom de Franz Grillparzer.

L'opéra raconte une histoire apparemment simple : un homme qui n'est plus très jeune et qui est marié rencontre une jeune et belle femme et qui la désire presque passionnément. Et la jeune fille, séduite et flattée par la cour et le désir de l'homme, s'engage dans une histoire d'amour avec lui.
L'histoire devient plus complexe quand on sait que l'homme est Alphonse VIII (1148-1215), le roi de Castille, et la jeune fille est la jeune juive Rahel qui, comme le roi, est originaire de Tolède, menacée et assiégée par les Maures, est vivant.
L’histoire de simple d’adultère et de passion au-delà de toutes les frontières religieuses et sociales, devient une tragédie de plus en plus historique, politique et sociale.
Une tragédie à l'issue de laquelle Rahel, la belle juive, doit subir une mort cruelle.

Christopher Franklin au Minnesota Opera

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Le Minnesota Opera vient d'annoncer la nomination de l'Américain Christopher Franklin au poste de directeur musical.
Franklin est chargé de guider l'orchestre de l'Opéra du Minnesota dans sa croissance artistique, d'assurer l'excellence musicale dans l'interprétation du répertoire traditionnel et de contribuer au développement de nouvelles œuvres. Il contribuera également à la planification de la saison en tant que membre de l'équipe de planification artistique de la compagnie.
Franklin a fait ses débuts au Minnesota Opera en 2011 et il y a depuis dirigé La traviata, Hamlet, Thaïs, Così fan tutte, la première mondiale de Doubt et The Anonymous Lover.

"10e Symphonie" de Dmitri Chostakovitch, 70 ans

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La Symphonie no 10 en mi mineur, op. 93 est, avec sa Cinquième Symphonie, une des plus connues du compositeur.

La période de la composition est incertaine ; bien que certains fragments datent de 1946, les lettres de Chostakovitch laissent penser que la Dixième Symphonie a été composée entre juillet et octobre 1953, donc peu après la mort de Staline.

Elle a été créée le 17 décembre 1953 à Léningrad par l'Orchestre Philharmonique de Leningrad sous la direction de Ievgueni Mravinski.

Création du 1er Concerto pour piano de Sir Stephen Hough

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Le pianiste anglo-australien Sir Stephen Hough jouera la première mondiale de son premier concerto pour piano, "The World of Yesterday", avec l'Orchestre Symphonique de l'Utah sous la direction de Sir Donald Runnicles à l'Abravanel Hall de Salt Lake City.

"The World of Yesterday" s'inspire des mémoires de Stefan Zweig. Pour Hough, ce titre évoque la nostalgie et le romantisme musical.

Pour rappel, l'écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien Stefan Zweig s'est suicidé au Brésil, peu après avoir envoyé le livre à son éditeur en 1942.

La première européenne du concerto sera donnée à Manchester par l'Orchestre de Halle, sous la direction de Sir Mark Elder, le 15 mai.