Les indispensables à la réussite d'un concours

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Avant de conclure la session 2016 du Concours Reine Elisabeth et en attendant le concert final des lauréats dont Crescendo ne manquera pas de suivre le parcours, nous souhaitons vraiment féliciter et remercier toute l'équipe de ce Concours reconnu pour son exigence de qualité mais aussi pour sa convivialité qu'unanimement les candidats disent unique. La presse également.
Nos reportages quotidiens n'auraient pu être aussi présents sans le concours de cette équipe attentive aux concurrents, au jury, au public et à la presse. Nous avons eu l'occasion de vous présenter chacun d'eux.
Un énorme merci également à Marin Alsop et à l'Orchestre National de Belgique qui ont accompli de remarquables prestations tout en veillant au meilleur confort des pianistes dont certains n'étaient pas habitués à jouer avec orchestre ou étrennaient pour la première fois leur concerto, sans compter la difficulté du remarquable Butterfly's Dream de Claude Ledoux.
Seule ombre au tableau de cette magnifique session : les prestations poussives de l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie sous la direction de Paul Meyer. De session en session, on ne peut dire que les choses s'améliorent. Et pourtant, il suffirait de peu pour que l'orchestre soit du niveau d'un grand concours ou, tout simplement, prenne une place honorable dans la vie musicale : être dirigé par un vrai chef. Qu'attend donc cet orchestre pour passer à l'acte ? Ce n'est pas une question d'argent lorsque l'on connaît les émoluments des deux derniers instrumentistes improvisés chefs. Alors, quid ???
Bernadette Beyne

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