Mots-clé : Andras Schiff

how do archaeologists use radiocarbon dating

par https://www.crescendo-magazine.be/is-yara-a-real-dating-app/

L'immense pianiste András Schiff  est l'invité de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo dans le cadre du Cycle Grands Récitals.  Programme surprise où il n'y a que les noms des compositeurs qui sont dévoilés : Bach, Haydn, Mozart et Schubert. András Schiff joue sur son piano à queue personnel : un Bösendorfer en acajou rouge flamboyant, une merveille sonore et esthétique.

Le pianiste annonce les œuvres au fur et à mesure du récital, ce qui crée une proximité particulière,  un peu comme s'il nous invitait chez lui à la maison.

Bach est selon lui le plus grand compositeur de tous les temps et il commence tous les jours par jouer du Bach. András Schiff nous régale donc avec “l'Aria” des Variations Goldberg de Bach. Il alterne avec les Variations en fa mineur, Hob.XVII.6 de Haydn.
Son interprétation est rayonnante et sublime. Chaque passage et modulation a une couleur différente, le tempo judicieux permet de tout entendre et de tout apprécier.
 András Schiff  nous fait découvrir ensuite une oeuvre de jeunesse de Bach, le Capriccio sopre la lontananza del suo fratello dilettissimo, une des seules oeuvres à programme de Bach, et une oeuvre de maturité le "Ricercar" de l'Offrande Musicale. Délicatesse, intelligence et profondeur sont au cœur de ses interprétations. Le musicien clôt la première partie du récital par la Sonate n°62 en mi bémol majeur Hob.XVI:52 de Haydn. Cette sonate est un joyau poétique. András Schiff  la joue avec une imagination exceptionnelle et un sens aigu du style et de la dynamique.  

Sublime Andras Schiff   

par

Dans le cadre de sa prestigieuse série ‘Les Grands Interprètes’, l’Agence Caecilia réinvite régulièrement certains artistes qui peuvent ainsi déployer l’éventail de leur répertoire. Tel est le cas du grand pianiste hongrois Sir Andras Schiff, entendu en février 2018 dans un programme Schumann, Brahms, Mozart, Bach et Beethoven. Et cette fois-ci, pour le récital de vendredi dernier, il s’est concentré sur les seuls Beethoven et Schumann.

Utilisant un somptueux piano Bösendorfer de couleur acajou, il propose d’abord le Beethoven trentenaire de la Douzième Sonate en la bémol majeur op.26 dont il chante la profonde sérénité en s’appuyant sur la richesse des basses que lui fournit l’instrument. De ce motif initial semblent découler naturellement les traits d’ornementation et les variations qui s’enchaînent avec une implacable logique. Par un jeu très articulé, le Scherzo prend un tour bondissant dont le Trio calmera les élans par le balancement de son cantabile. La Marcia funebre sulla morte d’un eroe se déroule en un tempo allant qui ne deviendra maestoso que dans la section médiane où éclatera le drame sur le roulement en trémolo de la main gauche, tandis que le Finale renouera avec une désinvolture volontiers babillarde que produisent les doubles croches de la main droite.

Trois sonates pour violon et piano

par

Jean Sébastien BACH
(1685 – 1750)
Sonate N°3 BWV 1016
Ferruccio BUSONI
(1866 – 1924)
Sonate N°2 op.36a
Ludwig Van BEETHOVEN
(1770 – 1827)
Sonate n°10 op.96
Yuuko Shiokawa, violon, Andras Schiff, piano
2017-DDD-76’15-Livret en allemand et anglais-CD ECM New Series 2510 481 5767