Mots-clé : Sebastian Kohlhepp

Le drame beethovénien, d’oratorio en musique de scène : deux nouvelles parutions

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Ludwig van Beethoven
(1770-1827) : Christus am Ölberge, Op. 85. Sebastian Kohlhepp, ténor. Eleanor Lyons, soprano. Thomas Bauer, basse. Philippe Herreweghe, Orchestre des Champs-Élysées, Collegium Vocale Gent. Mars 2022. Livret en anglais, français, allemand, néerlandais ; paroles en allemand et traduction en anglais et français. TT 47’26. Phi LPH039

Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Egmont, musique pour le drame de Goethe Op. 84. Zur Namensfeier, ouverture en ut majeur Op. 115. Christina Landshamer, soprano. August Zirner, récitant. John Fiore, Orchestre de la Radio de Munich. Février-mars 2022. Livret en anglais, allemand ; paroles en allemand et traduction en anglais. TT 55’45 + 42’50. BR Klassik 900340

Frieder Bernius et le Kammerchor Stuttgart, une Missa solemnis sans âme en DVD

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Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Missa solemnis op. 123. Johanna Winkel, soprano ; Sophie Harmsen, alto ; Sebastian Kohlhepp, ténor ; Arttu Kataja, basse ; Kammerchor Stuttgart, Hofkapelle Stuttgart, direction Frieder Bernius. Accompagné du documentaire « Von Herzen », consacré à Frieder Bernius. 2018. Livret en anglais et en allemand. Documentaire en allemand, sous-titré en anglais, japonais et coréen. 131.00 (dont 60.00 pour le documentaire). Un DVD ou Blu Ray Naxos 2.110660.

Requiem de Mozart par Teodor Currentzis : une théâtralisation du sacré

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Le dimanche 27 octobre, le Théâtre du Châtelet qui, un mois à peine auparavant, venait de rouvrir ses portes après deux ans et demi de travaux, accueillait son deuxième concert de la musique classique (le premier étant le déjeuner-concert de l’Orchestre de Chambre de Paris le 18 octobre). Et le théâtre a frappé fort : le Requiem de Mozart par l’Orchestre et le Chœur MusicAeterna et le Chœur MusicAeterna byzantina, dirigés par le chef charismatique Teodor Currentzis.

Le fait est bien connu, le chef attire autant d’admirateurs que de railleurs, pour ou contre son idée et son interprétation toujours très originales. Ce jour-là, la salle était remplie d’inconditionnels -voire fanatiques, parmi lesquels de nombreux russes. Ont-ils pris la peine de venir de Russie et d’autres pays et région d’Europe à la rencontre de leurs idoles ? Une ovation debout du public surexcité et un nombre inhabituel de cars stationnés devant le théâtre renforcent cette hypothèse. D’ailleurs, une musicienne russe croisée après le concert nous a confirmé que dans son pays, il est impossible d’obtenir des billets tellement ils partent à la vitesse de l’éclair.