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MUSA lance un nouvel outil de carrière pour les jeunes musiciens

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Le 12 octobre à Bruxelles, Le Dimore del Quartetto (une entreprise culturelle créative qui soutient les jeunes quatuors à cordes et ensembles de musique de chambre) doit célébrer les réalisations du projet MUSA (European young MUsicians soft Skills Alliance). Musa est la concrétisation d'un outil de carrière essentiel pour cette nouvelle génération de musiciens qui font les premiers pas de leur carrière dans un paysage transformé qui exige de nouvelles compétences, déclare Francesca Moncada, fondatrice et présidente de Le Dimore del Quartetto. Ce nouvel outil d'apprentissage a été développé par le centre de recherche ASK de l'Università Bocconi de Milan et sera mis gratuitement à la disposition des musiciens, des professionnels, des académies et des conservatoires, afin de renforcer les compétences entrepreneuriales de ceux qui souhaitent poursuivre une carrière artistique dans la musique au cours de notre siècle. Il s'agit en fait d'un manuel destiné aux programmes d'enseignement supérieur en entrepreneuriat culturel pour les jeunes musiciens, intitulé "The Entrepreneurial String Quartet : Key Learnings from the MUSA Project", et une recherche -étude de cas sur Le Dimore del Quartetto. Le manuel et la recherche sont le résultat du travail effectué pendant les 25 mois d'activités de MUSA dans les trois pays partenaires : Italie, Portugal et France.

MUSA est un projet européen de formation professionnelle dédié aux jeunes quatuors à cordes âgés de 20 à 35 ans et visant à développer des connaissances, des aptitudes et des compétences entrepreneuriales cruciales pour leur carrière mais presque totalement absentes de leur cursus général. La gestion, la communication, la connaissance du potentiel du croisement de différentes disciplines artistiques, la production, la distribution, l'entraînement physique et mental sont des compétences essentielles pour transformer la passion en profession.

Le programme MUSA, qui s'est déroulé d'octobre 2020 à octobre 2022, a impliqué neuf quatuors à cordes originaires de France, d'Allemagne, de Pologne, de Roumanie, d'Espagne et des Pays-Bas et s'est développé en trois phases principales : la première portait sur la communication et la stratégie d'image ; la deuxième était axée sur le croisement de différents arts ; et enfin, la troisième abordait les questions liées aux droits d'auteur, à l'enregistrement et à la distribution, ainsi qu'à la préparation physique et mentale.

Le projet se terminera en octobre 2022 à Bruxelles, où une évaluation finale de l'expérimentation sera mise en œuvre par le Centre de recherche ASK de l'Université Bocconi, par le biais d'un manuel déjà mentionné pour les programmes d'enseignement supérieur en entrepreneuriat culturel pour les jeunes musiciens.

Le but ultime de MUSA est d'améliorer les perspectives professionnelles des jeunes quatuors à cordes européens, de fournir aux organisations engagées dans ce domaine une nouvelle proposition de formation, et de renforcer la relation entre la musique, les autres disciplines artistiques et le patrimoine culturel dans la poursuite d'un véritable emploi et d'un développement économique et social.

(d'après pizzicato.lu)

Une occasion unique et amusante...

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La Philharmonie de Los Angeles a annoncé une nouvelle initiative, unique en son genre, qui offre à un violoniste international de talent l'occasion d'interpréter le Concerto pourviolons en ré mineur (BWV 1043) de Bach sur scène, avec l'orchestre et le violoniste Ray Chen.

Intitulé Play with Ray, un concours réunira trois finalistes choisis parmi les candidatures en ligne, qui se rendront à Los Angeles pour assister à des ateliers de maître et à des concerts, puis le lauréat rejoindra Ray et le LA Phil sur la scène du Hollywood Bowl le 8 août. Je veux offrir aux gens du monde entier une occasion unique et amusante... a déclaré le  violoniste australien.

Pour le concert, Tarisio Fine Instruments and Bows mettra un instrument italien de qualité à la disposition du lauréat.

Intéressé ? www.playwithray.la
Les candidatures doivent être introduites au plus tard le 1er mai.

Deux opérettes amusantes, mais légère déconvenue tout de même...

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A Paris
Croquefer ou le dernier des paladins
L’Île de Tulipatan
(Offenbach)
Parmi la quelque centaine d’ouvrages composés par Offenbach pour la scène, seules les “grandes” opérettes sont régulièrement montées : Orphée aux enfers, La Belle Hélène, La Grande-duchesse de Gerolstein, La Vie parisienne  ou encore La Périchole. C’est oublier le nombre impressionnant d’oeuvrettes en un acte créées aux Bouffes Parisiens, et qui ne connaissent de reprises que très occasionnellement (sans parler d’enregistrements, rarissimes).

Michel Corette, 315 ans

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Michel Corrette est un compositeur et organiste français de la période baroque tardive, voire classique, né à Rouen le 10 avril 1709 et mort à Paris le 21 janvier 1795.

Fils de l'organiste Gaspard Corrette et de Marguerite Thérèse Vérard, Michel Corrette quitte Rouen en 1720 pour poursuivre une formation qui avait sans doute été commencée par son père, organiste de l'église rouennaise de Saint-Herbland et ami de Jacques Boyvin, titulaire de l'orgue de la cathédrale de Rouen. En 1726, il se présente au concours pour le poste d’organiste de l’église Sainte-Madeleine en la Cité ; les trois concurrents ont joué également bien, mais le poste est confié à Thoutain. Corrette gagne alors sa vie comme professeur de musique et il publie dès 1727 ses premiers recueils de sonates (flûte, violon, cuivres et aussi musette, vielle à roue qui deviennent à la mode). En 1728, il est l’un des premiers musiciens français à éditer des concertos, d’après le modèle à ritournelle de Vivaldi.

Le 8 janvier 1733, il épouse Marie-Catherine Morize, dont il aura deux enfants. À cette époque, il vient d’être engagé comme chef d’orchestre dans les foires parisiennes de Saint-Laurent (en automne) et de Saint-Germain (début février jusqu’aux Rameaux) où les théâtres qui amusaient le public avaient pris le nom d’« opéra comique ». Corrette y crée ses fameux concertos comiques : composés sur des thèmes populaires, ils servaient de divertissements dansés entre les pièces de théâtre, le plus souvent en un acte. La série des 25 concertos comiques se continuera jusqu’en 1773.

Le Concerto turc est composé en 1742 à l'occasion de la venue à Paris de l'Ambassadeur ottoman Yirmisekizzade Mehmed Saïd Pacha, grand amateur de culture française.

Devenu organiste de Sainte-Marie du Temple, il publie en 1737 son Premier Livre d’Orgue, qui sera suivi en 1750 et en 1756 par un Second et un Troisième Livres. Il est ainsi au service des prieurs du Temple, issus de la famille royale : successivement le Chevalier d’Orléans, le Prince de Conti (prieur de 1749 à sa mort en 1776) et le Duc d’Angoulême. La page de titre de son Premier Livre de Noëls (1741) le présente comme organiste de la Maison professe des Jésuites, c’est-à-dire l’église Saint-Louis, où la musique était très appréciée. Le musicien quittera cette tribune en 1762, lors de l’expulsion de la Compagnie. Michel Corrette est donc l'un des organistes les plus en vue de Paris : il restera en poste au Temple de Paris jusqu’à ce que la Révolution française désaffecte l’église en 1791. Corrette a publié le dernier livre d’orgue de l’Ancien Régime : les Pièces pour l’orgue dans un genre nouveau (1787).

Corrette, qui occupe ces fonctions officielles d’organiste, est aussi un compositeur fécond, et l’ensemble de son œuvre nous fait mieux comprendre la pratique musicale et l’évolution du goût à Paris à son époque. Si l’on prend l’exemple de ses ouvrages pour le clavecin, on voit que son Premier Livre (1734) est encore proche de Couperin (suites de danses avec des titres), mais les huit livres suivants, intitulés Les Amusements du Parnasse (de 1749 à 1772) montrent une progression qui commence par une méthode pour débutants (Livre I) pour s’orienter vers des variations des thèmes de concertos comiques (Livre II), puis vers des transcriptions d’airs célèbres (Livre III, IV, VI), et enfin des transcriptions de marches militaires, et de romances à la mode (Livre VIII) -on remarque que les livres V et VII sont perdus. Il faut ajouter à cela de belles sonates pour clavecin avec accompagnement de violon (1742), et des Divertissements pour clavecin ou pianoforte (1779) qui vont jusqu’à utiliser des clusters (coups canons dans le Combat naval).

Corrette fut aussi un grand pédagogue, comme en témoignent ses méthodes instrumentales. Il suffit d’en voir la liste pour comprendre qu’à l’instar des encyclopédistes, il voulait codifier et divulguer l’ensemble des pratiques musicales de son temps. Ses livres d’accompagnement (Le Maître de clavecin, 1753 et Les Prototypes, 1754) ont eu un énorme succès, si l’on en juge par le nombre d’exemplaires que l’on trouve dans les grandes bibliothèques.

Corrette organisait chez lui, à partir de 1748, des concerts hebdomadaires où il se produisait avec ses élèves et des amateurs doués, tels que le Prince d’Ardore ou le musicographe allemand Marpurg. Cela lui permettait aussi de vendre des partitions et de diffuser de la musique italienne dont il fut un fervent défenseur.

Corrette a obtenu des privilèges pour éditer non seulement ses propres œuvres, mais celle de musiciens de son choix et en particulier des maîtres italiens. C’est dans le cadre de ces concerts privés qu’il faisait jouer ses Concertos pour orgue ou clavecin (parmi les tout premiers concertos pour clavier en France, en 1756) et ses nombreuses sonates et concertos pour toutes sortes d’instruments, y compris la viole d’Orphée, instrument qu’il invente pour utiliser les violes délaissées en les montant avec des cordes métalliques ! (1773).

Sa musique religieuse (motets, messes, psaumes) a presque complètement disparu, sauf le Psaume Laudate Dominum, constitué à partir du Printemps de Vivaldi (1765), les III Leçons de Ténèbres (1784) et les Quatre messes à deux voix égales (1788) qui ont été publiées de son vivant.

Dans son grand âge, Corrette continue à s’intéresser aux évènements qui bouleversent son pays, et il publie des œuvres révolutionnaires qui sont hélas perdues. Il meurt à 87 ans le 21 janvier 1795.

Michel Corrette, qui a été injustement méconnu, tient une place unique dans la musique du XVIIIe siècle français. Il aura été à la fois le serviteur des plus grands personnages de l’État (les prieurs du Temple au XVIIIe siècle sont des princes de sang) et un artiste qui s’intéresse à la chanson populaire et aux émois de la population (par exemple, en 1783, il célèbre le premier vol aérien avec la cantate Le Globe volant !). Il est à la fois un défenseur du répertoire français (vaudevilles, airs à la mode) et un propagateur de la musique italienne. Toujours à l’affût des nouveautés de la vie musicale parisienne, il en saisit le meilleur et il en fait son bien, avec une gaîté inaltérable et un humour plein d’esprit. Bien que savant et même érudit, il compose une musique agréable qui apparemment n’a d’autre prétention que d’être bien composée et de vouloir plaire à ces amateurs de plus en plus nombreux qui veulent jouer de la musique : à cette époque l’art n’appartient plus seulement aux professionnels mais devient accessible aux nombreux dilettantes, issus aussi bien de la noblesse, de la bourgeoisie que de nouvelles classes moyennes. Avec Michel Corrette, nous retrouvons une musique heureuse et joyeuse, tout à fait dans l’esprit du siècle de Louis XV.

 

Leonard Slatkin, maestro didactique 

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Le grand chef d’orchestre Leonard Slatkin vient de publier un nouveau livre intitulé Eight Symphonic Masterworks of the Twentieth Century: A Study Guide for Conductors. Ce type d’ouvrage qui s’adresse aux chefs d’orchestre en formation est rare et précieux. Dans le même temps, Leonard Slatkin a été désigné consultant artistique auprès du Las Vegas Philharmonic. Crescendo Magazine s’entretient avec ce chef d'orchestre inarrêtable qui fourmille d’idées.  

Vous venez de publier un livre intitulé Huit chefs-d'œuvre symphoniques du XXe siècle. Ce livre s'adresse principalement aux apprentis chefs d'orchestre. Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

Pendant la pandémie, je n'ai pas dirigé, mais j'ai pu faire de l'enseignement en ligne via la plateforme Zoom. Il s'agissait de sessions avec des chefs d'orchestre du monde entier, au cours desquelles nous discutions de différents aspects d'un morceau de musique particulier. C'est alors que j'ai commencé à me demander si ce que nous faisions pouvait exister sous forme de texte. Il n'y a pas beaucoup de livres qui vont aussi loin que le mien en ce qui concerne les nombreux aspects de l'étude des partitions.

Au début, je n'ai pas classé les partitions par catégories, mais mon éditeur voulait cibler des périodes spécifiques et ce premier volume est consacré aux œuvres du vingtième siècle. Le titre du livre est légèrement trompeur, car il peut être compris facilement par toute personne capable de lire une seule ligne de musique. J'espère donc que les musiciens y jetteront un coup d'œil et qu'ils comprendront tout ce qu'implique l'apprentissage d'un morceau de musique du point de vue du chef d'orchestre.

Comment avez-vous sélectionné les différentes partitions analysées dans ce livre ? 8 partitions, c'est beaucoup, mais c'est aussi peu par rapport au nombre de chefs-d'œuvre que le XXe siècle nous a laissés. 

J'ai dû choisir des partitions qui étaient facilement accessibles au lecteur. Des questions telles que les droits d'auteur interdisaient à peu près tout ce qui datait de la seconde moitié du XXe siècle. Mon objectif était de sélectionner huit œuvres que la plupart des chefs d'orchestre rencontreront d'une manière ou d'une autre au cours de leurs cinq premières années d'études. Pour tirer le meilleur parti de ce livre, le lecteur doit disposer à la fois de mon texte et d'une version de la partition, disponible facilement en ligne sur IMSLP ou dans les archives de l'Orchestre philharmonique de New York. Comme j'ai dû faire référence à des passages particuliers, il est essentiel de voir ce qui se trouve sur la page de la musique. J'explique également quelle édition j'utilise et pourquoi.

Marin Alsop, passionnément John Adams

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La légendaire Marin Alsop fait paraître un album consacré à des oeuvres de John Adams (Naxos), un compositeur avec lequel elle collabore régulièrement. La cheffe d’orchestre est au pupitre de son  ÖRF Radio-Symphonieorchester Wien avec lequel elle construit après Hindemith, Henze et Schumann/Mahler, un corpus discographique majeur. 

Vous avez enregistré cet album de John Adams à Vienne avec l'Orchestre symphonique de la Radio viennoise (ORF). Quand on pense à Vienne, on pense naturellement à Beethoven ou à Mahler. Y a-t-il une dimension beethovénienne ou mahlérienne dans la musique de John Adams ? 

Le ÖRF Radio-Symphonieorchester Wien est un orchestre extraordinairement polyvalent, jouant un jour la nouvelle musique la plus avant-gardiste et le lendemain les classiques. Pour moi, Adams est à la fois unique et respectueux de la tradition. Pour ma première saison à Baltimore, j'ai associé des compositeurs vivants à Beethoven et John a été mon premier contact. Il a demandé la plus minimaliste des symphonies de Beethoven : la Symphonie n° 7 !

Votre album comprend trois partitions orchestrales : City Noir, Fearful Symmetries et Lola Montez Does the Spider Dance. Comment avez-vous choisi ces partitions et pas d'autres ? 

Pour moi, il était important de mettre en valeur l'immense palette de John : Fearful Symmetries est l'une des pièces que je préfère absolument diriger. Elle est typiquement américaine, avec un groove dansant et un univers sonore cool. City Noir est tout à fait à l'opposé -une représentation symphonique épique avec beaucoup de références et d'associations. Enfin, Lola Montez est la pièce que John a composée pour moi à l'occasion de mon dernier concert en tant que directeur musical du festival Cabrillo, après 25 ans d'activité. C'est amusant, délicat, impertinent et merveilleux.

Vous dirigez et enregistrez des œuvres de John Adams depuis de nombreuses années. Comment voyez-vous l'évolution de l'art du compositeur ? 

Je pense que ce qui caractérise un vrai grand compositeur, c'est une évolution constante avec une signature cohérente. C'est ce qui caractérise John Adams. Il se pousse à aborder des récits importants et de nouvelles structures, mais nous reconnaissons toujours sa voix.

Une nouvelle distribution vocale pour une irrésistible Platée de Rameau au Palais Garnier

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Jean-Philippe Rameau (1683-1764) : Platée, comédie lyrique (ballet bouffon) en un prologue et trois actes. Lawrence Brownlee (Platée), Mathias Vidal (Thespis), Julie Fuchs (Thalie, La Folie), Jean Teitgen (Jupiter), Reinoud Van Mechelen (Mercure), Marc Mauillon (Momus), Nahuel Di Pierro (Un Satyre, Cithéron), Tamara Bounazou (L’Amour, Clarine), Adriana Bignani Lesca (Junon) ; Chœurs de l’Opéra national de Paris ; Les Musiciens du Louvre, direction Marc Minkowski. 2022. Notice et synopsis en français et en anglais. Sous-titres en français, en anglais, en allemand et en espagnol. 153’ 00’’. Un DVD BelAir BAC224. Aussi disponible en Blu Ray.

Exemplaire et pétillante version de l’Heure espagnole

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L’audace de l’Heure espagnole étonne encore aujourd’hui, surtout lorsqu’elle est représentée avec clarté et sincérité comme c’est le cas à l’Opéra Comique en deuxième partie de soirée.

A l’époque de la composition, Ravel résumait ainsi l’intrigue : « la femme de l’horloger Torquemada à Tolède attend un amant qui est bachelier (étudiant), et finalement, je vous dis cela rapidement, se donne à un muletier ».

Le sujet et tout le sujet : comment satisfaire le désir féminin.

Incidemment, relevons que l’ensemble de cette comédie en musique y compris les considérations du muletier sur la nature féminine réduisent à néant le soit-disant « mystère Ravel ».

Quant à la musique, mélange d’opéra bouffe italien, blagues, jeux de mots familiers du « Chat noir » fondus dans un humour sonore d’une invention et d’un raffinement inégalés, elle jette ici tous ses feux. L’interprétation ciselée, jamais appuyée « propose et n’impose jamais » comme le veut la règle baroque. Chaque auditeur disposant ainsi de la liberté se placer à la hauteur de compréhension qui lui convient.

D’autant plus naturellement que le sous-titrage pimente les situations sans que la diction des chanteurs les rende indispensables.

Dans un décor de tour-escalier stylisé (Sylvie Olivé), seules deux horloges s’encastrent à droite et à gauche. Le cliquetis des automates et mécanismes égare d’emblée le public qui ne les voit pas sur scène. Le ton est donné.

Parmi les sombres costumes masculins « années 20 », la robe rose de Concepción (la bien nommée !) virevolte et frémit à ravir.

Stravinsky multiples 

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Igor Stravinsky (1882-1971) : Concerto pour violon en Ré majeur K.053 ; Scherzo à la Russe, K.070 ; Suite n°1 K.045 ; Suite n°2 K.038 ; Apollon Musagète K.048. James Ehnes, violon ; BBC Philharmonic Orchestra, direction Sir Andrew Davis. 2023. Livret en anglais, allemand et français. CHSA 5340.