Scènes et Studios

Que se passe-t-il sur les scènes d’Europe ? A l’opéra, au concert, les conférences, les initiatives nouvelles.

 A la Scala, une Gazza ladra de référence 

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La Gazza Ladra

© Marco Brescia and Rudy Amisano

Pour la plupart des mélomanes, La Gazza ladra se limite à une ouverture, l’une des plus célèbres de Rossini avec son double roulement de tambour amenant le ‘tutti’. Quelques-uns, plus avisés, citeront la ’cavatina’ d’entrée de Ninetta, « Di piacer mi balza il cor » que chantaient une Lina Pagliughi ou une Mady Mesplé. Mais l’ensemble de cette longue partition, comportant un premier acte de 100 minutes, un second de 90 minutes, demeure méconnu.

La perfection existe en ce monde

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La venue, à Bruxelles, du Koninklijk Concertgebouw Orkest Amsterdam - car tel est son nom complet - faisait l'événement, bien sûr, et la grande salle Henry Le Boeuf du Palais des Beaux-Arts était pleine à craquer. Le pianiste Yefim Bronfman et le chef Andris Nelsons avaient concocté un programme entièrement russe.

Pappano domine

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La production de Madame Butterfly de Puccini du Royal Opera House Covent Garden date de 2003 mais la mise en scène de Moshe Leiser et Patrice Caurier dans des décors de Christian Fenouillat, costumes de Agostino Cavalca et des lumières de Christophe Forey se porte encore toujours très bien. Le décor est simple : une grande chambre aux parois coulissantes, très sobrement meublée, avec vue sur le port de Nagasaki ou le jardin fleuri, des lumières aux couleurs tamisées et des costumes japonais et européens d’époque.

Péchés Mignons

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En guise de prélude printanier, le Festival Musical de Namur a invité Jacopo Raffaele (remplaçant Leonardo García Alarcón, malade) et la Cappella Mediterranea ce vendredi 7 avril pour présenter au fidèle public namurois I 7 Peccati Capitali, concert alliant airs opératiques et madrigaux de Monteverdi sur le thème des vices et des vertus.

A Genève, un chef pour La Pucelle d'Orléans

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Pour nombre d’amateurs d’opéra, La Pucelle d’Orléans, le quatrième ouvrage lyrique achevé par Tchaikovsky en 1879, se résume à l’air de Jeanne d’Arc, « Adieu, forêts » et à la Danse des bouffons et des jongleurs du deuxième acte. Mais un enregistrement de 1969 réalisé au Théâtre Bolchoi de Moscou sous la direction de Gennady Rozhdestvensky avec Irina Arkhipova, admirable dans le rôle-titre, et aussi la transmission de Radio-France du 12 février 1976 avec cette même artiste ont au moins retenu l’attention des discophiles chevronnés.

ICMA 2017 : Un Prix à Leipzig... tout un symbole !

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... La ville de Bach, Mendelssohn, Schumann, Wagner... C'est ce 1er avril que le Gewandhaus de Leipzig et son orchestre légendaire accueillaient la cérémonie de remise des prix ICMA 2017 suivie du concert de gala donné par divers lauréats. Ils étaient si nombreux à rejoindre la superbe salle, tant pour son architecture que pour son acoustique que, pour la première fois, pour sa septième édition, la remise des prix était ponctuée de parties musicales.

L'émotion orchestrale à l'état pur

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La 8e Symphonie d'Anton BRUCKNER 
Une exécution de la huitième symphonie de Bruckner constitue toujours un événement. Apothéose de la symphonie romantique, monument orchestral absolu, il s'agit de la plus longue oeuvre du compositeur (80'). Entreprise dès 1884, elle ne fut créée, par Hans Richter, qu'en 1892, après  bon nombre de remaniements, et avec un très grand succès : ce fut d'ailleurs le sommet de la carrière publique de Bruckner.