Le Journal

Changement de voix pour le Reine Elisabeth 2013

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Du 6 mai au 1er juin 2013, la RTBF se mobilisera à nouveau pour couvrir la session piano du Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique sur tous ses médias. Les demi-finales seront assurées en radio et sur le web par Axelle Thiry tandis qu'en finales, radio et télévision parleront d'une même voix avec Hadja Lahbib aux commandes et à la présentation (qui succède à Corinne Boulangier devenue directrice de la "Première"), entourée de Patrick Leterme dans le rôle du consultant et Saskia de Ville à la découverte des coulisses…

L'atelier de Stradivarius à l'Ashmolean Museum

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StradivariusUne grande exposition consacrée à Antonio Stradivarius se tiendra cet été au musée universitaire Ashmolean (Oxford). Une "première" au Royaume-Uni. Une partie de l'exposition sera une reconstitution de l'atelier du Maître, avec ses outils originaux et des gabarits prêtés par la ville de Crémone. Les visiteurs pourront suivre la réalisation d'un violon depuis la récolte du bois à l'instrument fini. Des enregistrements de grands artistes jouant des Stradivarius seront aussi de la partie. L'exposition sera inaugurée par un concert de gala donné par le violoniste canadien James Ehnes au Théâtre Shemdonian le 14 juin.
Du 13 juin au 11 août 2013.

Bechstein : les éclats de l'or victorien pour son anniversaire

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LouisXV_frontCommuniqué. C. Bechstein célèbre son 160e anniversaire avec une pièce unique : un piano créé par des maîtres artisans et une équipe d’artistes en utilisant les matériaux les plus précieux, un instrument de grand luxe intégrant le savoir-faire d’un fabricant qui compte parmi les plus traditionnels mais aussi les plus modernes d’Allemagne.

Un charme royal émane de ce piano d’exception. Des bois finement sculptés et dorés à l’or fin s’allient à d’élégantes miniatures à la Watteau pour mettre en valeur un ensemble acoustique de qualité exceptionnelle. Un meuble précieux en style Louis XV habille en effet une création récente de la marque C. Bechstein : le modèle CB B 212, un demi-queue moderne, véritable merveille acoustique et technologique qui satisfait les professionnels les plus exigeants.

« Le piano doré fait revivre les heures de gloire de l’entreprise ainsi que ses contacts avec des souverains et artistes célèbres, soulignant ainsi le prestige que la marque a su retrouver » : dixit Karl Schulze, PDG de l’entreprise berlinoise C. Bechstein Pianofortefabrik AG. « Cet instrument d’exception est la réplique d’un chef-d’oeuvre créé par Carl Bechstein en personne à la demande de la maison royale d’Angleterre. Véritable sommet de créativité et de sophistication, le Bechstein doré rend hommage à ce grand seigneur de la facture de pianos. »

Le Bechstein doré est le résultat de trois années de travail – et d’un savoir-faire artisanal que peu de gens maîtrisent encore à l’heure actuelle. Les spécialistes Bechstein ont sélectionné le bois le plus précieux, avant de le conditionner et de le travailler avec soin. À partir de noyer massif, les sculpteurs ont créé des oeuvres finement agencées et richement dorées à la feuille. Quant aux peintres, ils ont mélangé leurs couleurs selon des procédés ancestraux et réalisé leurs oeuvres patiemment, couche après couche.

Le toucher de ce demi-queue est aussi luxueux que son meuble : la mécanique, parfaitement équilibrée, permet de contrôler sans effort toutes les nuances de jeu. Piano ultramoderne en habit majestueux, le Bechstein doré est un instrument sensible qui réagit à toutes les sollicitations du pianiste et lui permet de s’exprimer librement grâce au spectre sonore incroyablement coloré qui caractérise la voix Bechstein.

Des pianos à queue C. Bechstein individualisés agrémentent aujourd’hui yachts, villas de grand luxe et sieges sociaux de grandes entreprises. Avant d’être livré à son acquéreur, le Bechstein doré sera exposé dans des lieux d’exception tels que le château de Sans-Souci cher à Frédéric le Grand ou encore le palais impérial de la Cité interdite de Pékin.

Bechstein Berlin : toute une histoire

Le facteur de pianos Carl Bechstein a ouvert son atelier à Berlin en 1853 alors qu’il avait seulement vingt-sept ans. Se positionnant d’emblée au coeur de la vie culturelle de la capitale, il se lia d’amitié avec les plus grands compositeurs de son temps, les écouta attentivement et leur fournit les pianos dont ils avaient besoin pour exprimer l’idéal musical apparu au milieu du XIXe siècle — l’époque où furent créées des oeuvres pour piano encore célèbres à l’heure actuelle.

Les pianos droits et à queue de la marque C. Bechstein trônaient alors dans le salon des plus illustres pianistes et compositeurs, de sorte que le fabricant berlinois devint rapidement fournisseur officiel de plusieurs maisons royales et impériales. Carl Bechstein fournit notamment à la reine Victoria d’Angleterre un piano doré en style Louis XV agrémenté de miniatures à la Watteau.

Au XIXe siècle, il était de bon ton d’avoir un piano chez soi, de sorte que les fabricants abondaient (on en comptait alors près de trois cents rien qu’à Berlin). Mais les goûts ont changé avec le temps, avec pour résultat que seuls quelques rares marques subsistent aujourd’hui en Europe. Bechstein, pour sa part, produit à l’heure actuelle presque autant
d’instruments qu’à l’âge d’or du piano.

L’entreprise a néanmoins connu une histoire mouvementée, avec des hauts et des bas. Lorsque le maître facteur de pianos Karl Schulze a racheté l’entreprise en crise en 1986, il s’est tout d’abord efforcé de stabiliser sa situation financière et de repositionner la grande marque allemande dans le haut de gamme.

Le site de production ouvert en 1992 à Seifhennersdorf, en Saxe, fait figure de modèle au niveau mondial. Les ingénieurs, spécialistes de l’acoustique et techniciens de concert qui y travaillent utilisent des matériaux soigneusement sélectionnés et des procédés technologiques hautement sophistiqués pour améliorer sans cesse la qualité des chefs-d’oeuvre C. Bechstein.

En 2013, Bechstein souligne sa volonté de maintenir vivante la tradition héritée du fondateur de la marque : à l’aide d’une synthèse entre haute technologie et savoir-faire artisanal.

Le Roi Pausole de Genève nominé aux Opera Awards

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La nouvelle production de l’opérette d’Arthur Honegger Les Aventures du roi Pausole présentée en décembre 2012 au Grand Théâtre de Genève est nominée deux fois lors de la première édition des Opera Awards dont la cérémonie de remise des prix aura lieu à Londres le lundi 22 avril 2013. Cette opérette, qui n’avait plus été jouée à Genève depuis octobre 1960, concourt pour le prix « Rediscovered Work » destiné à saluer la qualité du travail de redécouverte d’une œuvre trop rarement jouée dans les maisons d’opéra. Son metteur en scène, le Neuchâtelois Robert Sandoz, est nominé dans la catégorie « Newcomer », visant notamment à souligner le talent d’un metteur en scène sur sa première production lyrique.

Pelléas et Mélisande à La Monnaie

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Ce conte de l’amour impossible est habité par l’étrangeté et le danger. Au sein d’une forêt obscure, l’apparition miraculeuse d’une jeune femme sans passé métamorphose la vie d’une famille recluse dans son château. Le charme envoûtant de Mélisande y obscurcit les ombres. Golaud l’épouse, mais son frère Pelléas en est follement épris. La tragédie du désir et de la jalousie ne peut qu’emporter ses protagonistes vers l’exil ou la mort. L’équilibre unique trouvé par Debussy entre la beauté de la langue de Maeterlinck et la finesse de sa composition fait de Pelléas et Mélisande une oeuvre proprement extraordinaire. La mise en scène de Pierre Audi et la scénographie spectaculaire d’Anish Kapoor soulignent les mystères de ce voyage poétique dans la nuit de la passion. Ludovic Morlot, le nouveau chef permanent de la Monnaie, dirige pour la première fois son orchestre dans une production lyrique.
Bruxelles, La Monnaie Les 14, 16, 17, 18, 19, 20, 23, 24 et 25 avril

Sir Pappano n'est pas content !

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images-1Lors de la conférence de presse annonçant la saison du Royal Opera House, Sir Antonio Pappano a exprimé sa colère à propos des désistements de dernière minute des "divos" et "divas". "Cette faiblesse ou cette désinvolture sont très frustrantes pour moi. Pour que Domingo annule, il faut vraiment qu'il soit sur son lit de mort. C'est une question de génération. Avant, un contrat était un contrat. Aujourd'hui, l'attitude n'est plus la même". Cette déclaration faisait suite, bien sûr, aux nombreux désistements qui ont eu lieu lors de la préparation de Robert le Diable en décembre dernier (voir notre critique). Pappano suggère aux chanteurs de se laisser plus de temps entre deux productions. "Vous n'avez pas idée de la quantité d'activités non musicales qui leur sont demandées aujourd'hui". Les voyages, les activités de promotion,... tout cela génère du stress... des maladies...

Le 14e Concours Van Cliburn

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Peu après que nous ayons annoncié le décès de Van Cliburn -le 27 février dernier, le Concours a publié le nom des 30 candidats retenus pour la compétition qui se déroulera à Forth Worth du 24 mai au 9 juin prochains. Les 30 pianistes retenus (sur 132 aspirants) ont été auditionnés à Hong Kong, Hannovre, Moscou, Milan, New York et Fort Worth en janvier et février. Agés de 19 à 30 ans, les candidats sont issus de huit pays dont les Etats-Unis, l'Italie, la Russie et la Chine sont les mieux représentés. Notons au passage que de nombreux candidats naturalisés Américains viennent d'Asie.

Le violon du Titanic

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imagesUne maison d'enchères britannique dit avoir retrouvé le violon joué par Wallace Hartley, le chef de l'ensemble qui officiait sur le Titanic après même qu'il ait heurté l'iceberg fatidique. On a cru l'instrument perdu dans la catastrophe de 1912, mais le priseur Henry Aldridge & Son affirme que l'instrument a été retrouvé en 2006 dans un grenier et a subi les tests d'usage prouvant qu'il s'agit bien du violon de Hartley. Le priseur a déclaré qu'ils avaient passé sept années et dépensé des milliers de livres afin de déterminer l'origine du violon sur lequel se sont penchés de nombreux experts et des chercheurs de l'Université d'Oxford. Il a annoncé que le violon serait exposé au Belfast City Hall, à moins d'un mile de distance de l'endroit où fut construit le Titanic.

Les enchères s'envolent pour des manuscrits inédits de Lizst

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LisztMercredi 13 mars. Sous le marteau de Bernard Piguet, de nouveaux records mondiaux ont été enregistrés à l’Hôtel des Ventes de Genève pour des manuscrits inédits de Franz Liszt ! Une dédicace de seulement 5 mots de Liszt « A mon bien bon Chopin » sur une partition imprimée originale a atteint le prix record de CHF 52.300 (42.524 €), soit 75 fois son estimation basse (lot 771A, estimation CHF 700-900 - 570-732€). Un volume contenant 8 pages d’exercices autographes (lot 764A, estimation CHF 3.000-5.000 - 2441-4070 €) et une lettre autographe en allemand (lot 763A, estimation CHF 1.500-2.000 - 1220-1628 €) se sont vendus respectivement CHF 19.500 et CHF 13.400 (15.870 € et 10.705 €), enregistrant trois records mondiaux.
Dans une salle comble, quatre grands bibliophiles et collectionneurs du célèbre musicien se sont disputés les 35 lots de la vacation de musicologie. La majorité des lots de Liszt a été acquise par un spécialiste et collectionneur allemand, tandis qu’un descendant de Valérie Boissier a enchéri jusqu’à presque CHF 20.000 (16.277 €) pour réintroduire dans la collection de la famille les 8 pages de musique autographes écrites par le compositeur.
Des provenances prestigieuses : tous les manuscrits, partitions, photographies et souvenirs de Liszt, mais aussi des musiciens Bartok, Magaloff, Stravinsky, Szigeti et Wagner, issus des prestigieuses collections Magaloff-Szigetti et Robert Bory ont trouvé preneur. Notons parmi cet ensemble la vente d’une lettre autographe de Wagner pour CHF 14.600 (11.882 €) (lot 768A, estimation 1.500-2.000 - 1220-1628 €) et du masque mortuaire en plâtre de Chopin pour CHF 2.300 (1.872 €) (lot 769, estimation CHF 300-500 - 244-407 €).
Bernard Piguet, directeur et commissaire-priseur de l’Hôtel des Ventes de Genève, déclare « Il est réjouissant de constater que tous les grands collectionneurs se sont réunis à Genève pour cette vente spécialisée. La provenance exceptionnelle de ces documents explique l’engouement des enchérisseurs et les prix records atteints lors de cette soirée ».

A Bruxelles, Mariss Jansons achève sa résidence en beauté

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jansonsIl sera à la tête de son Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, l’une des formations les plus prestigieuses d’après-guerre, fondée en 1949 par le légendaire Eugen Jochum. Au programme,  deux œuvres figurant au panthéon du répertoire : la 5e de Beethoven et la Symphonie fantastique de Berlioz. Palais des Beaux-Arts - Salle Henry Le Bœuf, mercredi 27 mars à 20 heures.