Philippe Herreweghe sera fait lundi Officier de l’Ordre de Léopold. C'est le Ministre de la Culture, Sven Gatz, qui lui remettra la médaille, symbôle de reconnaissance pour son attachement à la Belgique et de son implication pour le pays.
Opérette comique, musique vocale baroque, rencontre d'Erik Satie, instruments historiques ou guitare, il y en a pour tous les goûts, pour toutes les curiosités.
En l'espace de deux semaines (du 15 au 29 mars), ce sont pas moins de 10 événements que l'Imep propose aux mélomanes. L'embarras du choix ! A vos agendas...
A partir du 15 mars
Depuis près de 10 ans, la classe de chant de l’IMEP présente chaque année un spectacle lyrique. Cette année, c’est Die Fledermaus(Johann Strauss II) qui a été choisie.
"Opérette comique en trois actes" créée en 1874 -Gustav Mahler qui la fera entrer au répertoire de l'opéra impérial en 1897- l'oeuvre est exigeante pour les artistes qui doivent associer au talent de chanteur celui de comédien voire de danseur pour assurer leur présence scénique, théâtraliser le geste, le mot, la phrase...
Les 15 et 22 mars à 20: 00, les 16 et 23 mars à 20:00, les 17 et 24 mars à 16:00
Tarif : 15€ (adultes) – 10€ (seniors 60+) - Gratuit (jeune → 26 ans) Réservation obligatoire (maud.casimir@imep.be ou 081/73.64.37).
Le 25 mars
Le concert Vox Luminis - 15 ans participe des festivités d’anniversaire de l’Ensemble vocal baroque fondé dans le Namurois il y a 15 ans et dont le premier concert eut lieu à l’IMEP. On sait le chemin qu'ils ont fait depuis : si le jury des International Classical Music Awards (ICMA) les plébicitait dès 2012 dans la catégorie 'Baroque Vocal' pour leur enregistrement du Musicalische Exequien d'Heinrich Schütz, leur réputation internationale les mène désormais sur toutes les scènes, de Londres à Versailles, Utrecht, Vancouver, Washington, New York, Kansas city, en Italie, en Espagne...
Ils seront "à la maison" avec un programme consacré à Claudio Monteverdi, João Rodrigues Esteves,Giacomo Carissimi et Domenico Scarlatti le lundi 25 mars à 20:00 sous la direction de Lionel Meunier qui introduira le concert dès 19:30
Salle de concert de l'Imep. Renseignements et réservations : amici@voxluminis.com
Entrée : 30€ (compte BE22 0689 0313 0247 - le paiement vaut réservation).
Le 26 mars
Dès le lendemain, Emmanuel Grégoire, Fabian Jardon, Jacqueline Lecarte et Catherine Miller proposent la Parade Erik Satie, audition commentée à quatre mains et deux voix. Le 18 mai 1917, la création de Paradepar les Ballets russes au Théâtre du Châtelet (Paris) déclencha un véritable scandale. Le public, les critiques, et tous les musiciens « bien pensants » de l’époque furent complètement outrés par cette première manifestation du « cubisme » en musique et en chorégraphie. Le projet naît à Rome en 1915, alors que Jean Cocteau, auteur du scénario, Pablo Picasso, dessinateur des décors et des costumes, et Léonide Massine, le chorégraphe, travaillent aux premiers essais du ballet sous la supervision de Serge de Diaghilev, directeur des Ballets russes. De son côté, Erik Satie, resté à Paris, assemble tranquillement la partition qui, selon les mots de Cocteau, était conçue pour fournir un fond musical à des bruits suggestifs tels que sirènes, machines à écrire, aéroplanes et dynamos. Ces bruits véritables, « concrets », donnent à la partition de Satie un réalisme qui déconcerta certainement les auditeurs. Et pourtant, dans le texte de présentation de Parade, le poète Guillaume Apollinaire emploie pour la première fois le mot « sur-réalisme »... (Catherine Miller)
C’est donc une œuvre de collaboration, à la croisée des arts, qui sera donnée dans sa version pour piano à quatre mains. Le 26 mars à 19:00 - Salle de Concert de l’IMEP - Entrée gratuite – Pas de réservation
Le 28 mars A 12:15, au Séminaire Notre-Dame de Namur, place à la musique ancienne pour un concert offert par les professeurs d'instruments historiques François Fernandez, Ronan Kernoa et Ewald Demeyere, rejoints par Elise Gäbele, (professeur de chant) et les professeurs de l'OrgueStudio Cindy Castillo et Benoît Mernier. Au programme : Girolamo Frescobaldi, Johann Sebastian Bach, Antoine Forqueray, Dietrich Buxtehude et Georg Philipp Telemann Entrée gratuite
Le 29 mars L’IMEP accueillera les 29, 30 et 31 mars le guitariste Feliu Gasull i Altisent pour un concert en solo suivi de deux jours de masterclasses. Figure majeure de la guitare catalane, Feliu Gasull est non seulement un virtuose de l’instrument, ayant joué entre autres avec Paco de Lucia, mais aussi un compositeur prolixe et passionnant, offrant au répertoire guitaristique des pages magistrales. Son langage puissant et évocateur, aux racines puisant à la sève d’une culture à la fois ancestrale et sans cesse renouvelée, s’exprime en une profusion d’oeuvres dédiées non seulement à la guitare mais bien plus largement à la musique de chambre, orchestrale et chorale.
Le 29 mars à 20:00 - Salle de Concert de l’IMEP Tarif: 15€ (adultes)/10€ (60+) /Gratuit (-26 ans).
Le musicologue Klaus Hofmann reçoit le Prix Georg Philipp Telemann (offert par la ville de Magdebourg) qui lui rend hommage pour son engagement dans le développement et le traitement scientifique des œuvres du compositeur.
Klaus Hofmann a publié plus d'une centaine d'oeuvres de Telemann. La musique d'église et les questions sur la tradition et l'authenticité des œuvres sont particulièrement importantes pour lui. Le jury le considère comme l'un des experts de Telemann les mieux informés aujourd'hui.
Klaus Hofmann est né à Würzburg en 1939. Il a étudié la musicologie, l'histoire de la littérature allemande moderne et le droit d'auteur et d'édition à Erlangen et Fribourg.
Il se consacre à la recherche scientifique à partir de 1978, travaille à l'Institut Johann Sebastian Bach de Göttingen comme assistant de recherche, puis comme directeur adjoint (1981) et directeur exécutif (2004-2006). A partir des années 1980, il est membre du conseil d'administration de la Neue Bachgesellschaft. De 1989 à 2006, il a publié la nouvelle édition Bach. De 1990 à 2004, il est à la Georg-August-Universität de Göttingen. Hofmann est membre du comité consultatif de rédaction de Hasse-Werkausgabe depuis 1996 et il est l'un des membres fondateurs de l'International Telemann Society fondée en 1991.
Le Prix Georg Philipp Telemann est décerné chaque année depuis 1987 à des personnes, des ensembles ou des institutions pour des réalisations particulières dans l'interprétation, la recherche et le soutien à la vie et l'œuvre de Georg Philipp Telemann.
La cérémonie de remise des prix a lieu à l'occasion de l'anniversaire de Georg Philipp Telemann.
Parmi les lauréats, Klaus Mertens, Ludwig Güttler, Nikolaus Harnoncourt, Hermann Max, René Jacobs, Martin Ruhnke, Wolf Hobohm, Paul Dombrecht, Burkhard Schmilgun et Thomaskantor Gotthold Schwarz.
C'est au chef letton Andris Nelsons que revient cette année le prix des Journées Internationales Chostakovitch de Gohrisch (Suisse saxonne).
Il y a quelques semaines, Nelsons recevait deux Grammy Awards pour son enregistrement de deux symphonies de Chostakovitch avec le Boston Symphony Orchestra.
Selon Tobias Niederschlag, directeur artistique du Festival, Nelson est un artiste "qui communique les aspects humains de la musique de Chostakovitch [...], qui exprime la valeur intemporelle de la musique.
Parmi les précédents lauréats du Prix figurent les chefs d'orchestre Kurt Sanderling, Gennady Rozhdestvensky et Yuri Temirkanov, le violoniste Gidon Kremer, la compositrice Sofia Gubaidulina et le Quatuor Borodin.
Andris Nelsons est né à Riga le 18 novembre 1978. Il étudie la trompette à l'école de musique Emil Darzins de sa ville natale puis avec Alexander Titov à l'Académie de musique de Lettonie et au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il a suit des master classes de direction avec Neeme Järvi et Jorma Panula et, dès 2002 avec Mariss Jansons.
Pendant ses études, il a travaillé comme trompettiste à l'Opéra National de Lettonie (Riga). Après son diplôme, il fait ses premières expériences internationales en Finlande et aux Etats-Unis, notamment avec le Chicago Civic Orchestra.
En 2003, il est désigné chef d'orchestre principal de l'Opéra National letton et, en 2006, il de la Philharmonie Nordwestdeutsche Herford. Ce seront ensuite l'Orchestre Symphonique de Birmingham et l'Orchestre symphonique de Boston. En 2017, il arrive à la direction de l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig.
Les Journées internationales Chostakovitch de Gohrisch ont été fondées en 2010, en l'honneur du compositeur Dmitri Chostakovitch (1906-1975) : en 1960 et 1972, le compositeur y a résidé un temps à l'invitation du gouvernement de la RDA et il y a écrit l'une de ses œuvres majeures, le Quatuor à cordes n° 8.
Bernard Haitink célèbre aujourd'hui son 90e anniversaire. Il n'est d'ailleurs pas le seul car nombreux sont ceux qui ont croisé son parcours artistique et qui ont tenu à lui rendre hommage.
Petite rappel pour les plus jeunes : Bernard Johan Herman Haitink est né le à Amsterdam.
Il étudie le violon au conservatoire d’Amsterdam, puis la direction d'orchestre auprès de Felix Hupka. Devenu violoniste de l'Orchestre Symphonique de la Radio néerlandaise, il travaille la direction avec Ferdinand Leitner qui lui confie en 1955 le poste de second chef d'orchestre de l'orchestre de l'Union des Radios Néerlandaises.
En 1961, Bernard Haitink succède à Eduard van Beinum qui avait lui-même remplacé Willem Mengelberg (1945) à la tête de l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam. Il y restera 27 ans. En 1967, il devient aussi le chef principal de l'Orchestre Philharmonique de Londres (jusqu'en 1979).
A partir de 1972, Haitink se tourne vers l'opéra. Il devient en 1978 directeur musical du Festival de Glyndebourne (jusqu'en 1988), dirige Les Noces de Figaro au Festival de Pâques de Salzbourg (1991), puis devient directeur musical de la Royal Opera House (jusqu'en 2002). Et ça continue : d'août 2002 à 2004, il est directeur de la Staatskapelle de Dresde ; en 2006, il accepte le poste de chef principal de l'orchestre symphonique de Chicago aux côtés de Pierre Boulez (alors émérite) dans l'attente de la nomination d'un nouveau directeur musical,...
Il est désormais membre honoraire de l'Orchestre Philharmonique de Berlin et chef honoraire à l'Orchestre Symphonique de Chicago et à l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam. Il est Chevalier Commandeur honoraire de l'Ordre de l'Empire britannique depuis 1977, Commandeur de l'Ordre d'Orange-Nassau, membre honoraire de l'Ordre des compagnons d'honneur (Royaume-Uni) depuis 2002, et il a reçu en 2003 un Grammy pour sa Jenůfa (Janáček).
On le retrouve au disque chez Decca, EMI et Philips avec, notamment, les dix symphonies de Bruckner, les quinze de Chostakovitch, les ballets de Stravinsky, l'intégrale des Symphonies de Brahms et de Mahler avec l’orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam, et beaucoup d'autres enregistrements avec la Philharmonie de Berlin, le Philharmonique de Vienne, l’Orchestre Symphonique de Boston, celui de la Radiodiffusion bavaroise et l'Orchestre National de France.
Parmi les plus récents, il y a eu chez LSO Live (avec l'Orchestre Symphonique de Londres donc) l'intégrale des Symphonies de Brahms en concert, puis celle des symphonies de Beethoven, en concert aussi.
Pour leur première collaboration, le Teatro Real et le Teatro Español assurent la création ce 6 mars de l'opéra Je suis Narcissiste de Raquel García-Tomás sur livret de Helena Tornero (mise en scène de Marta Pazos). Je suis narcissiste dresse un portrait ironique et cinglant de l'individualisme et du narcissisme qui déterminent de nombreux comportements dans la société actuelle. La musique est truffée de références au cinéma des années '50 et aux films d'animation.
Co-production de l'Opéra Butxaca, du Teatro Real, du Teatro Español et du Teatro Lliure, l'opéra sera porté, au Teatro Español, par Vicius Kattah qui dirigera l'Orchestre du Teatro Real, les sopranos Elena Copons et Maria Hinojosa, le ténor Joan Ribalta et le baryton Toni Marsol.
Javier Perianes, Artiste ICMA de l'année, était à Cleveland la semaine dernière pour le Concerto en sol de Ravel avec le Cleveland Orchestra et François Xavier Roth.
Au même moment, Eva Gevorgyan, lauréate ICMA du Prix Découverte, y résidait aussi pour des concerts dans le cadre de son 1er Prix Junior 2018 au Concours International de Piano de Cleveland. Eva Gevorgyan est allées écouter Javier Perianes et nos deux lauréats ont pu se sont rencontrer après le concert.
Le jury des International Classical Music Awards (ICMA) compte désormais un membre supplémentaire : le radiodiffuseur international Deutsche Welle qui y sera représenté par Anastassia Boutsko, rédactrice en chef du département dédié à la musique.
Cette arrivée est, elle aussi, importante pour tous les acteurs de la vie musicale : Deutsche Welle dispose d'un vaste réseau de communication via la télévision, la radio et Internet en 30 langues, avec une télévision en anglais, allemand, espagnol et arabe.
Désormais, le jury des ICMA compte 19 membres de 15 pays.
Les Prix de Composition2019 de la Fondation vont à Annesley Black (Canada), Ann Cleare (Irlande) et Mithatcan Öcal (Turquie) qui reçoivent chacun 35 000 euros et un CD "portrait".
La Fondation musicale Ernst von Siemens distribuera cette année un montant total de 3,5 millions d'euros sous forme de prix et de bourses dont plus de 3 millions d'euros sont consacrés à la musique contemporaine.
Les trois prix seront remis en juin prochain, en même temps que le Prix de Musique Ernst von Siemens 2019 (250 000 euros) qui va à Rebecca Saunders dont l'Ensemble Musikfabrik interprétera Skin (2016) pour soprano et 13 instruments.
Nous avons appris ce soir le décès, dans sa maison de Manhattan, du pianiste, chef d'orchestre et compositeur américain d'origine allemande André Previn.
C'est une vaste page qui se tourne.
André Prévin était né Andreas Ludwig Priwin à Berlin le dans une famille juive qui a émigré aux États-Unis en 1938 pour échapper aux nazis.
Devenu citoyen américain en 1943, il grandit à Los Angeles et fait ses premiers pas en arrangeant et en composant des musiques de films pour Hollywood à partir de 1948 : il adapte et dirige la musique pour Gigi (1958), Porgy and Bess (1959), Irma la Douce (1963) et My Fair Lady (1964) et, pour chacun d'eux, il reçoit l'Oscar de la meilleure adaptation musicale. Pendant des années, il a travaillé au département musical de la MGM dirigé par Arthur Freed.
Il sera d'ailleurs nommé onze fois aux Oscar au cours de sa carrière. Il y aura aussi 10 Grammy Awards, 44 nominations et le Grammy® Lifetime Achievement Award. Il a été fait Commandant de l'Ordre de l'Empire britannique par la Reine Elizabeth II ; il a reçu la Croix du mérite autrichienne et allemande, le prix Glenn Gould et le Lifetime Achievement Award du Kennedy Center.
À la fin des années 1950, Prévin se révèle pianiste de jazz, enregistrant surtout pour Contemporary Records et il travaille avec Shelly Manne et Benny Carter. L'album de My Fair Lady (1956) avec Manne est rapidement devenu un best-seller.
Après sa carrière hollywoodienne, il se tourne vers la musique classique. Son premier opéra, A Streetcar Named Desire (livret de Philip Littell) basé sur la pièce de Tennessee Williams est représenté pour la première fois à l'opéra de San Francisco en 1998 avec Renée Fleming dans le rôle-titre. Il compose un concerto pour violoncelle dédié à Yo-Yo Ma, un autre pour piano dédié à Vladimir Ashkenazy, un concerto pour guitare, et aussi des cycles de mélodies pour Janet Baker, Kathleen Battle, Barbara Bonney,…De 2002 à 2006, il était encore à la tête de l'Orchestre Philharmonique d'Oslo.
En 1967, André Previn prend la tête de l'Orchestre Symphonique de Houston et l'année suivante, il fait pareil à Londres. Puis il dirigera les principaux grands orchestres du monde tant en concert qu'en enregistrement. Il a dirigé le Boston Symphony Orchestra, le New York Philharmonic, le Philharmonique de Vienne, London Symphony Orchestra, le Houston Symphony Orchestra, le Los Angeles Philharmonic, le Pittsburgh Symphony Orchestra et au Royal Philharmonic Orchestra. En 2009, il était nommé chef principal invité de l'orchestre symphonique de la NHK.
Ces dernières années, il a surtout composé et, jusqu'il y a quelques jours, il honorait de nouvelles commandes. Plusieurs de ses dernières œuvres seront d'ailleurs créées au cours de la prochaine saison.
De sa vie "privée", on retient évidemment son dernier mariage, avec Anne-Sofie Mutter en 2002 (suivi de la séparation en 2006), après ses unions avec Dorothy Langan, Mia Farrow, Betty Bennett et Heather Sneddon.
Depuis l'annonce de son décès, les hommages et les témoignages se multiplient. David Fetherolf, ami proche et rédacteur en chef de son éditeur G. Schirmer Inc., a déclaré : L'un des plus grands plaisirs de ma vie professionnelle a été de travailler avec André Previn. Nous nous sommes régalés de notre humour et de notre amour communs pour la musique, et nos réunions ont dépassé les limites habituelles de la relation éditeur/compositeur pour devenir profondément affectueuses et personnelles, et je sais que je ne suis pas le seul à ressentir sa perte de façon profonde. André était un géant. C'était un polyglotte musical multiforme qui étudiait et écoutait toujours tout ce qu'il pouvait. Sa curiosité sans bornes n'a jamais faibli.
Les éloges et les récompenses n’ont jamais été aussi importants pour lui que la musique; la sienne et celle des autres. Et quand il avait mis le point final à une oeuvre, c'était fini, pas de révision, il passait à la suivante, comme s'il n'aimait plus la précedente. C'était vraiment singulier.
Pour Chris Butler, responsable de la gestion mondiale de ses droits, André Previn était tout simplement unique. Il possédait un don exceptionnel pour la communication à tous les niveaux et au cours d’une carrière de plus de 70 ans, il s’est distingué comme arrangeur, compositeur, chef d’orchestre et interprète. L'éventail de ses réalisations a été célébré à juste titre et reconnu dans le monde entier.
Si de sa vie "privée", on retient surtout son mariage avec Anne-Sophie Mutter en 2002 (séparation en 2006), il avait auparavant épousé Dorothy Langan, Mia Farrow, Betty Bennett et Heather Sneddon.