Du 26 au 30 avril, Bruxelles célébrera l'instrument le plus joué au monde avec la huitième édition du Brussels International Guitar Festival & Competition.
Sous la direction artistique de son fondateur,le guitariste Hugues Navez, grands noms de la guitare venus du monde entier et jeunes artistes prometteurs se succéderont sur la scène du Théâtre du Vaudeville.
Au fil des années, cette véritable fiesta bruxelloise de la guitare est devenue un événement incontournable pour les mélomanes et les aficionados.
Musique classique, latine, moderne, jazzy, musique des Balkans et spectacle Flamenco…le festival proposera comme chaque année une programmation variée qui explore toutes les facettes de l’instrument : guitare en solo, en duo, en quatuor, en ensemble, avec mandoline et contrebasse, avec quatuor à cordes et castagnettes, avec orchestre, avec danseurs…
S'y ajoutent des master classes publiques, une conférence sur la fabrication des cordes, une exposition consacrée au couple légendaire que formaient Ilse & Nicolas Alfonso, la projection d’un film sur Heitor Villa-Lobos (60e anniversaire de sa disparition), les finales publiques du concours national et du concours international Ilse & Nicolas Alfonso, le traditionnel Salon des Luthiers & Exposants, un spectacle musical spécialement destiné aux enfants. Et, comme chaque annnée aussi, des créations mondiales et des premières belges.
Toutes les informations sont détaillées sur le site www.bigfest.be
Le Quatuor Ébène vient de recevoir le Prix de la musique de Francfort doté de 15 000 euros.
Le Quatuor Ébène (France) est composé des deux violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, du violoncelliste Raphael Merlin et de l'altiste Marie Chilemme.
Fondé en 1999 au Conservatoire de Boulougne-Billancourt, il a travaillé avec le Quatuor Ysaye, avec György Kurtág, Gábor Takács et Eberhard Feltz. Mathieu Herzog, membre fondateur, a été remplacé fin 2014 par Adrien Boisseau qui a lui-même été remplacé en 2017 par Marie Chilemme.
Le Prix de la musique de Francfort est décerné chaque année depuis 1982 à des interprètes, compositeurs, musicologues et médiateurs musicaux. Parmi les lauréats, on compte Gidon Kremer, Alfred Brendel, Heinz Holliger, Chick Corea, Peter Sadlo, Tabea Zimmermann, György Ligeti, Udo Lindenberg, Peter Gabriel, Marie-Luise Neunecker, José Antonio Abreu, Anne Sofie von Otter et John McLaughlin.
Il est atribué par l'Association fédérale des fabricants allemands d'instruments de musique et la MusikMesse Frankfurt.
Les prochaines représentations à l'Opéra de Duisburg sont annulées car le théâtre est impraticable : au cours des travaux d'entretien de la semaine dernière, quelque 80.000 litres d'eau ont été déversés par le système de gicleurs, noyant la scène, les installations techniques et les canalisations.
C'est une véritable épidémie : en deux ans, c'est la 5e ville allemande vistime de cette douche destructrice après Wiesbaden, Berlin, Dresde et Weimar.
C'est le quatuor britannique Barbican Quartet qui a remporté le Concours de musique de chambre Joseph Joachim à Weimar. Le montant du premier prix est de 10 000 euros. Le deuxième prix (5 000 euros) a été attribué au Marmen Quartet (Grande-Bretagne). Le Cosmos Quartet espagnol s'est classé troisième (2 500 euros) et le Trio français Hélios a remporté un prix spécial pour la meilleure œuvre romantique.
Le Barbican Quartet a été fondé à Londres en 2014, à la Guildhall School of Music and Drama. Ses membres sont les violonistes Amarins Wierdsma et Tim Crawford, l'altiste Christoph Slenczka et la violoncelliste Yoanna Prodanova. L'ensemble a fait ses débuts au Wigmore Hall de Londres en 2017. En 2018, ils ont remporté le Premier Prix du Concours de musique de chambre St. Martin in the Fields et ils ont reçu le prix Albert et Eugénie Frost de la Royal Philharmonic Society. Il travaille actuellement avec Günter Pichler à l'Académie Reina Sofia de Madrid et avec le Quatuor Belcea.
Le Concours de musique de chambre Joseph Joachim est organisé tous les trois ans par l'Ecole de musique Liszt de Weimar. Il en était cette année à sa huitième édition et 19 ensembles y ont pris part.
Les medias germaniques font état d'un nouveau souci de "collaboration" autour chef allemand Christian Thielemann.
On se souvient qu'en février 2014, avant même de prendre officiellement ses fonctions à la tête du Semperoper de Dresde, Serge Dorny avait été contraint de se retirer face à la rigidité et aux exigences du directeur musical de la Staatskapelle et qu'en juillet 2016, au terme d'une longue procédure judiciaire, les tribunaux allemands lui avaient donné raison face à l'Etat de Saxe, imposant à ce dernier de lourds dommages et intérêts.
Cette fois, nous sommes à Salzbourg, dans le cadre du Festival de Pâques dont Thielemann est le directeur artistique depuis 2013. Et on apprend que là, Thielemann rechigne à collaborer avec Nikolaus Bachler, l'actuel directeur du Bayerische Staatsoper qui deviendra Directeur Général du Festival dès l'année prochaine.
A la Trier Tuchfabrik, le jury du QuattroPole Music Prize a attribué le Prix au compositeur français Hervé Birolini pour Exartikulations qui explore les correspondances entre la musique concrète, les corps et la lumière. Son opus II, nouveau rêve multisensoriel, réunit deux musiciens, une danseuse parée d'une bague magique, et un ballet incessant de sons et de lumière. Il a été créé à Reims en février 2018.
Les trois autres finalistes étaient Alexander Reiff, Catherine Kontz et Florian Schwamborn.
Au total, 54 musiciens avaient posé leur candidature à ce prix co-organisé par les villes de Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves, non doté mais qui donne accès au réseau des différentes scènes musicales.
Hervé Birolini est en charge des pratiques liées à la création musicale et sonore à l’INA (Institut National de l’audiovisuel), et à l’ENSAT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) de Lyon. En 2013, il a créé la Compagnie Distorsions, structure qui lui permet de porter ses projets musicaux : concerts, installations, musique de scène et de film et performances électroacoustiques où intervient aussi la danse pour intégrer l'espace, le corps, le geste et la scénographie.
Le jeune chef venezuelien Domingo Hindoyan fait actuellement ses débuts à l'Opéra de Vienne avec Turandot (Puccini).
Domingo Hindoyan est né à Caracas (Venezuela) en 1980. Il a fait ses premiers pas comme violoniste dans le programme El Sistema puis il est parti étudier la direction d'orchestre à Genève.
De 2013 à 2016, il était premier assistant de Daniel Barenboim au Deutsche Staatsoper Berlin où il a dirigé un grand nombre de concerts de répertoire. Il dirigé aussi des soirées au Metropolitan Opera, au Mariinsky Theatre de Saint-Pétersbourg, à l'Opéra de Zurich, au Semper Opera de Dresde, au Stuttgart Opera, à l'Opéra de Monte-Carlo, au Bergen National Opera et à l'Opéra national de Lorraine. Traviata, Tosca, Il barbiere di Siviglia, The Rake's Progress, L'Elisir d'amore, La Bohème, Semiramide, Il turco in Italia, I puritani ou Aida lui sont familiers.
Et au concert, il dirigera l'Orchestre Philharmonique de Gran Canaria à Las palmas en mai, l'Orchestre de Chambre de Paris en juin puis l'Orchestre Philharmonique de Monte Carlo et, à partir de la saison prochaine, il sera le principal chef invité de l'orchestre symphonique de la radio nationale polonaise.
Chef principal de l'Orchestre Symphonique de Birmingham depuis trois ans, Mirga Gražinytė-Tyla convainc et séduit partout où elle passe.
En novembre 2017, elle dirigait son orchestre pour la première fois au Konzerthaus de Dortmund, suscitant aussitôt une réaction : Lui proposer une résidence de trois ans à Dortmund fut ma première décision artistique en tant que nouveau directeur artistique, explique le Dr Raphael von Hoensbroech. Mirga est l'une des personnalités artistiques les plus passionnantes de notre temps, pleine d'idées, de charme et d'énergie. Ce qu'elle apporte aux orchestres est unique, souvent totalement nouveau, c'est sa propre musicalité et c'est tout simplement incroyable ! Désormais artiste exclusive à Dortmund, Mirga Gražinytė-Tyla y dirigera à cinq reprises dès la première saison.
Mirga Gražinytė-Tyla est née à Vilnius dans une famille de musiciens : son père est chef de chœur, sa mère pianiste et chanteuse, son frère et sa soeur pianistes, sa grand-mère violoniste, son grand-oncle organiste et sa grand-tante compositrice. Après une première au français et à la peinture, elle rejoint l'école nationale des beaux-arts Mikalojus Konstantinas Čiurlionis de Vilnius. À onze ans, elle décide qu'elle veut étudier la musique et s'oriente vers la direction chorale. Elle poursuit ses études musicale à Graz où elle est diplômée en 2007. Elle part alors travailler la direction d'orchestre à Leipzig avec Ulrich Windfuhr et à Zurich avec Johannes Schlaefli.
A Weimar, on connaît les noms des 9 ensembles qui vont en demi-finale.
Il s'agit des
- Trio Saint-Petersburg (Russie) - Quatuor Marmen (Grande-Bretagne) - Trio Arcon (Allemagne) - Quatuor Cheng (Pays-Bas) - Trio Helios (France) - Quatuor Barbican (Grande-Bretagne) - Lassus Have Gone One Round Quartet (Suisse) - Quatuor The Tree (Corée du Sud)
- Quatuor Cosmos (Espagne)
C'est aujourd'hui que s'ouvre à Salzbourg l'exposition que la Fondation Mozarteum consacre au père le plus célèbre de l'histoire de la musique, Leopold Mozart dont on célèbrera le 300e anniversaire le 14 novembre prochain.
Il a vécu et travaillé à Salzbourg pendant 50 ans.
Compositeur, musicien de cour, violoniste et vice-kapellmeister, enseignant, mari et père attentionné, hôte sociable, collectionneur d'art, passionné de théâtre, amateur d'opéra, organisateur de voyages et de concerts, fervent catholique, franc-maçon, esprit libre,... ce sont tous les aspects que la Fondation veut mettre en lumière.
Elle a rassemblé pour cela des lettres et des autographes musicaux, des gravures, des documents, des souvenirs, des peintures et des graphiques obtenus en prêt de Salzbourg, Vienne, Budapest, Munich, Augsbourg, Dresde, Düsseldorf et des États-Unis. Beaucoup d'entre eux sont exposés pour la première fois.
(Maison Mozart, jusqu'au 9 février 2020)