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Mahler n°3 d’ouverture  Monte-Carlo

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L'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo  ouvre la saison au Grimaldi Forum avec la monumentale Symphonie n°3 de Gustav Mahler.

C'est une des plus longues symphonies de tout le répertoire. Plus d'une heure quarante de musique. On l'entend rarement en concert, car la nomenclature orchestrale est impressionnante. L'Orchestre est au grand complet. Cordes, huit cors, quatre trompettes, quatre trombones, quatre clarinettes, quatre bassons, quatre hautbois, quatre flûtes, deux harpes, timbales, percussions...  Pour l'occasion, l’effectif instrumental est complété par les voix féminines du  CBSO Chorus de Birmingham composé d'une quarantaine de sopranos et d'altos, ainsi que d’une cinquantaine de jeunes chanteurs du Choeur d'Enfants de l'Académie Rainier III de Monaco ainsi que d’une soliste exceptionnelle la mezzo-soprano Gerhild Romberger, grande spécialiste de Mahler.

Kazuki Yamada dirige cette œuvre monumentale avec passion, énergie et finesse. Des plus subtils pianissimi aux forte colossaux, Il a un contrôle total de l'architecture de cette symphonie et l'orchestre répond magnifiquement en faisant vivre chaque note. Sa direction fait ressortir toutes les nuances des couleurs orchestrales, créant une expérience riche et immersive.

Le premier mouvement, d’une demi-heure, est un drame puissant, vivant dans ses détails, captivant dans son ensemble. Le Menuetto est abordé avec une certaine régularité et Yamada s’y montre décontracté et même délicat, même si les sections plus rapides sont très agiles. On peut admirer de nombreux solos bien interprétés, notamment ceux du premier violon Liza Kerob.

Mariss Jansons et la musique sacrée de Beethoven

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Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Messe en ut majeur, Op. 86Leonore, Ouverture n°3. Symphonieorchester und chor des Bayerischen Rundfunks, Mariss Jansons, direction – Genia Kühmeier, soprano – Gerhild Romberger, alto – Maximilian Schmitt, tenor – Luca Pisaroni, basse. 2018-DDD-60’20-Textes de présentation en anglais et allemand-Br Klassik-900170

L’univers tout entier tonne et résonne à Orange : la soirée des 150 ans des Chorégies

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Le théâtre antique d’Orange est en partie connu pour son gigantesque mur en pierre dominé par l’empereur Auguste dont Louis XIV disait qu’elle était « la plus belle muraille de son royaume ». Hier soir nous avions face à nous non pas un mais deux murs ! Quelle impression, quel spectacle d’être confronté à près de trois cents choristes et à un orchestre version XXL pour l’occasion. C’est dire la démesure de l’œuvre à l’affiche, la nature de l’événement et la volonté des Chorégies de marquer un nouveau grand coup pour les 150 ans du festival. Alors cette soirée d’anniversaire était-elle à la hauteur du caractère exceptionnel de cette trop rare 8ème symphonie ?

Il y avait de quoi être optimiste, il est vrai que cette édition 2019 des Chorégies est pour le moment un très bon cru. Après le très réussi « Guillaume Tell » et la magnifique Nuit Espagnole en compagnie de Placido Domingo, nos espérances étaient donc grandes. D’autant que pour nous Mahler est un compositeur à part, un « vieux compagnon de route », toujours là quand il le fallait dans notre vie. Nous avons tous un chanteur ou un artiste fétiche ; pour nous c’est le grand Gustav. Pour bénéficier d’une écoute vraiment impartiale et d’un regard neuf durant ce concert nous avons mis de côté pendant plusieurs semaines les enregistrements légendaires de Solti, Ozawa, Lenny Bernstein ou Sinopoli ! Quand on est trop familier d’une œuvre, il est parfois difficile de trouver la capacité de se laisser gagner par une nouvelle lecture. D’oser la nouveauté. Heureusement pour nous, Jukka-Pekka Saraste était là !

Un chef d'œuvre post-baroque au Bach Heritage Festival

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Du 6 au 10 février dernier se tenait à BOZAR la troisième édition du Bach Heritage Festival. Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent, qu’il a fondé en 1970, avaient présenté en concert d’ouverture une série d’œuvres de Jean Sébastien Bach en parallèle avec la projection du film Lebenslicht. Le dimanche 10 février, ils étaient de retour, accompagnés cette fois par l’Orchestre des Champs-Elysées, ensemble lancé en 1991 à l’initiative de Philippe Herreweghe et d’Alain Durel, pour clôturer le festival avec l’oratorio Elias de Felix Mendelssohn Bartholdy.

Une somme pour Mahler, et pour Haitink

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Gustav MAHLER
(1860 - 1911)
Symphonie n° 3
Gerhild Romberger (mezzo-soprano), Augsburger Domsingknaben, Frauenchor des Bayerischen Rundfunks, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, dir.: Bernard HAITINK
2017- Live - 2 CD 35' 49'' et 65' 39''-notice en allemand et en anglais-livret en allemand-chanté en allemand-BR Klassik 900149