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« Les Contes d’Hoffmann » de Jacques Offenbach à Liège

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Les Contes d’Hoffmann est révélateur d’un phénomène typique : on ne connaît d’une œuvre au long cours qu’un de ses airs ou un de ses moments qui ont occulté tout le reste de la partition : ainsi l’ « Hallelujah »  du Messie de Haendel, les premières mesures de Also sprach Zarathoustra de Strauss, l’air de la Reine de la nuit de La Flûte enchantée de Mozart ou encore le « Frère Jacques » de la 1ère Symphonie de Mahler. 

La notoriété des Contes d’Hoffmann se résume le plus souvent en sa Barcarolle (« Belle nuit, ô nuit d’amour »), « Les Oiseaux dans la charmille » ou encore « La Ballade de Kleinzack ». C’est beau, c’est envoûtant ou drôle, c’est virtuose, c’est prégnant. 

Quant à l’opéra lui-même, c’est autre chose. Certains se souviennent que le cheminement du héros va croiser trois figures féminines au destin plus que particulier : Olympia, l’automate, qui va tragiquement se briser ; Antonia, la cantatrice qui mourra tragiquement de son chant ; et Giulietta, la redoutable voleuse du reflet d’un homme tragiquement piégé dans son miroir magique.

Si d’autres opéras ont des intrigues plus que compliquées (ils sont un sacré défi à l’art de résumer en quelques mots), le problème de celui-ci est qu’il est à « partition flottante » ! Offenbach est mort bien avant de lui avoir donné une version finale ; un autre l’a complété ; d’autres l’ont raccourci, l’ont restructuré, l’ont restauré. Les directions d’opéras et les metteurs en scène ont leurs points de vue, liés à la durée de la représentation (celle de Liège fait quasi quatre heures, les deux entractes inclus -ce qui est très long en soirée) ou à des conceptions dramaturgiques.

Ariane à Naxos à Florence ? Non prioritaire

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Richard Strauss (1864-1949) : Ariane à Naxos, opéra en un acte avec prologue. Franz Tscherne (Le Majordome), Markus Werba (Un Maître de musique), Sophie Koch (Le Compositeur), AJ Glueckert (Le Ténor/Bacchus), Jessica Pratt (Zerbinetta), Krassimira Stoyanova (La Primadonna/Ariane), etc ; Orchestre du Mai florentin, direction Daniele Gatti. 2022. Notice et synopsis en italien et en anglais. Sous-titres en italien, en anglais, en français, en allemand, en japonais et en coréen. 133’00’’. Un DVD Dynamic 37970. Aussi disponible en Blu Ray.

Linda di Chamounix au Mai florentin : de l’intérêt, mais pas d’emballement

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Gaetano Donizetti (1797-1848) : Linda di Chamounix, opéra semiseria en trois actes. Jessica Pratt (Linda), Teresa Iervolino (Pierotto), Francesco Demuro (Carlo, vicomte de Sirval), Vittorio Prato (Antonio), Marina De Liso (Maddalena), Fabio Capitanucci (Le marquis de Boisfleury), Michele Pertusi (Le préfet), etc. ; Chœurs et Orchestre du Mai musical florentin, direction Michele Gamba. 2021. Notice et synopsis en italien et en anglais. Sous-titres en italien, en anglais, en français, en allemand, en japonais et en coréen. 171.00. Deux DVD Dynamic 37911. Aussi disponible en Blu Ray.

Voir et revoir : quelques streamings en temps de confinement et de couvre-feu

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On commence le parcours  à Lille avec l’Orchestre national de Lille qui continue son cycle dédié à la musique française. On retrouve cette semaine via l’Audito 2.0 : Les Forains d'Henri Sauguet et Parade d’Erik Satie. Le chef d’orchestre  Timothy Brock était au pupitre de la phalange lilloise avec la complicité de l’illustrateur Grégoire Pont pour ce concert à destination des petits (dès 8 ans) et des grands.  

Le Wigmore Hall de Londres est l’une des plus célèbres salles pour la musique de chambre. Sa programmation en ligne nous propose de beaux moments avec une programmation variée tant en qualité que par sa découverte de jeunes talents. Nous vous recommandons une vidéo avec deux artistes bien connus et admirés : Alina Ibragimova au violin et Cédric Tiberghien au piano dan un programme Mendelssohn, Prokofiev et Franck