Mots-clé : Maria Joao Pirès

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Une semaine après la venue d’Evgueni Kissin sur le Rocher, c’est Maria-João Pires qui fait l’évènement pour un récital qui aura comblé le public. En effet la grande dame du piano est très appréciée du public monégasque qu’elle connaît depuis bien longtemps et pour lequel elle a donné tant de soirées mémorables. On rappellera ainsi que son enregistrement mythique des deux concertos pour piano de Chopin était avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction d’Armin Jordan (Erato). 

Cette nouvelle escale monégasque d’une tournée internationale proposait un programme taillé sur mesure pour la grande musicienne :  la Suite Bergamasque de Debussy entre deux sonates de Schubert.

Pires nous fait écouter le génie de Schubert, un de ses compositeurs de prédilection, avec des oreilles fraîches. Elle nous entraîne dès les premières mesures de la Sonate pour piano n°13 D.664 dans un monde de poésie. L’artiste exprime la tendresse amoureuse de Schubert avec candeur, sensibilité et intensité tout en alternant gaieté et mélancolie. C'est une exécution exquise où tout est parfait : le toucher, les nuances, les accents, le phrasé, la tonalité.

Maria-João Pires à Monte-Carlo avec l'OPMC

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La pianiste Maria-João Pires était l’invitée de prestige de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo sous la direction de Kazuki Yamada, son directeur musical et artistique pour des concerts à l’Auditorium Rainier III de Monaco et au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence. 

Le public retrouve la pianiste dans le Concerto n°9 "Jeunehomme" de Mozart, l’un de ses favoris. Pires capture l'esprit du compositeur comme personne. Chacun de ses doigts est possédé comme par des anges, c'est un don qui ne s'apprend pas. Elle a un phrasé unique, une qualité de pianissimo, legato et staccato sublime, tout coule de source.  Le public lui réserve un triomphe et Pires prolonge le bonheur avec un bis : le célèbre Clair de lune de Debussy.

A Genève, l’OSR aux étoiles ! 

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Le plus beau concert de l’Orchestre de la Suisse Romande depuis le début de la saison ! La rencontre au sommet de deux grandes pianistes, Martha Argerich et Maria Joao Pires sous la direction de Daniel Harding !

Dans un Victoria Hall bondé jusqu’à ras bord dont le public s’est arraché les places, laissant je ne sais combien d’élèves de conservatoire à la porte, les trois artistes avancent sur scène et s’attaquent au Concerto pour deux pianos et orchestre en mi bémol majeur K.365 de Mozart que le chef phrase avec une rare élégance en faisant ressortir les cors du tissu de l’introduction. A partir d’un trille scintillant, Maria Joao Pires impose un jeu extrêmement clair alors que Martha Argerich recherche la profondeur de son qui stabilise le dialogue. Toutes deux se répondent avec une sobriété naturelle en cultivant le mimétisme de sonorité. Le discours se développe comme dans un rêve. Devant l’enthousiasme tapageur du public, l’on rapproche les tabourets et les deux dames savourent avec délectation l’andante babillard de l’une des sonates pour piano à quatre mains du divin Wolfgang.

A l’OSR, un chef enthousiasmant, Daniel Harding

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Pour son deuxième concert de saison, l’Orchestre de la Suisse Romande invite le chef britannique Daniel Harding que l’on entend rarement sous nos latitudes. Dans un programme sans entracte de près d’une heure et demie, il a la judicieuse idée de mettre en perspective une page brève d’Eric Tanguy, Matka, et la Quatrième Symphonie de Jean Sibelius.

La première citée a été composée en 2015 pour répondre à une commande de l’Orchestre de Jyväskylä et de son chef Ville Matvejeff, qui en assurèrent la création le 9 décembre 2015. En finnois, ‘matka’ signifie ‘voyage’ ; et c’est bien l’impression que produit cette pièce pour grand orchestre, baignant dans un halo mystérieux que traverse la section des bois érigeant le tutti comme des parois sonores qui finissent par se morceler pour faire place aux segments mélodiques pailletés de fluorescences. L’on ne peut que songer à Sibelius lorsque les unissons de cuivres produisent des climats fortement contrastés trouvant leur apaisement dans une péroraison jubilatoire.

Double anniversaire : Haitink, 90 ou Beethoven, 250 ?

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Ludwig van Beethoven (1770-1827) : concerto n°2 en si bémol majeur pour piano et orchestre, op. 19 ; triple concerto pour piano, violon, violoncelle et orchestre en do majeur, op. 56.  Maria João Pires, piano (op. 19); Lars Vogt, piano (op. 56); Gordan Nikolitch, violon ; Tim Hugh, violoncelle ; London Symphony Orchestra, Bernard Haitink, direction. SACD-©2019, enregistrements de 2005 (op.19) et 2013 (op.56) - 66'52" - Livret en anglais, français et allemand - London Symphony Orchestra - LS00745

La lumineuse époque de Maria Joao Pirès chez Erato

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0126_JOKERNée à Lisbonne le 23 juillet 1944, Mario Joao Pirès fête cette année ses 70 ans, raison pour laquelle le label Erato, rené de ses cendres il y a un an à peine, réédite aujourd'hui en 17 CD le parcours de quinze années de la pianiste pour ce label qui connut ses heures de gloire sous la direction artistique de Michel Garcin.