Croisette. Opérettes des années folles. Ouvertures, airs et ensembles de : Henri Christiné (1867-1941), Reynaldo Hahn (1874-1947), André Messager (1853-1929), Raoul Moretti (1893-1954), Moïse Simons (1889-1945), Maurice Yvain (1891-1965). Amel Brahim-Djelloul, Patricia Petibon, Marion Tassou ; sopranos ; Pauline Sabatier, mezzo-soprano ; Rémy Mathieu et Philippe Talbot, ténors ; Guillaume Andrieux, baryton, Laurent Naouri, baryton-basse ; Orchestre National de Cannes, direction : Benjamin Levy. 2022. Livret en français et anglais. 67'48’’. Warner Classics : 5054197196195
Airs de Stefano Landi (1587-1639), Henry Purcell (1659-1695), Jean-Philippe Rameau (1683-1764), Georg Friedrich Handel (1685-1759), Christoph Willibald Gluck (1714-1788), Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Giuseppe Verdi (1813-1901) et Jacques Offenbach (1819-1880). Patricia Petibon, soprano ; La Cetra Barockorchester Basel, direction Andrea Marcon. 2021. Notice en français, en anglais et en allemand. 53.33. Sony 19439991832.
Le retour des Contes d’Hoffmann sur la scène de La Monnaie était un évènement ! En effet, l’opéra fantastique de Jacques Offenbach fit les beaux jours de la scène bruxelloise que ce soit dans la mise en scène de Maurice Béjart dans les années 1960 ou celle de Gilbert Deflo dans les années 1980. Quant à l’icône nationale José van Dam, il enregistra l’oeuvre avec Sylvain Cambreling et ses forces belges dans les années 1980 pour le label EMI, intégrale qui fait encore figure de belle référence. Mais l’évènement de cette nouvelle production est musical !
On connaît la genèse complexe de cet opéra qui fut créé à titre posthume. Face à la multitude des sources, différentes éditions existent, connues sous des appellations très codées : Choudens, Felsenstein, Oeser, Kaye 1, Kaye 2…. Cependant, au fil du temps de nouveaux manuscrits réapparaissent et peuvent être intégrés au texte musical. Dans ce contexte, Michael Kaye et Jean-Christophe Keck, les meilleurs connaisseurs du “Mozart des Champs-Elysées” ont élaboré l’édition la plus exhaustive (publiée chez les Allemands de Schott), mais qui permet aux interprètes d’opérer des choix. Alain Altinoglu dirige donc l’édition la plus complète à ce jour en privilégiant les récitatifs au texte parlé (flexibilité que permet cette édition). Prolongement de cette qualité éditoriale, le directeur musical de La Monnaie dirige Offenbach avec toute la justesse stylistique et les couleurs requises au pupitre d’un orchestre qui est toujours musicalement parfait. Certes les sonorités ne sont pas toujours les plus flatteuses mais le ton est exemplaire sous une baguette qui mène l’oeuvre idéalement tant narrativement que poétiquement.
Loin des fresques flamboyantes adoptées pour Les Huguenots (2011) ou Hamlet (2012) sur cette même scène de La Monnaie, Olivier Py approche le chef-d'oeuvre de Poulenc avec toute l'épure et la sobriété attendues. Et ce, dès le deuxième tableau du premier acte, lors de l'entrée dans les ordres de Blanche, saisissante. Coproduit par le Théâtre des Champs-Elysées, où ils furent créés en 2013, ces Dialogues des Carmélites impressionnent.
Francis POULENC (1899-1963)
Gloria, Litanies à la Vierge noire - Stabat Mater
Patricia PETIBON, soprano, Choeur de l'Orchestre de Paris, dir. Lionel SOW, Orchestre de Paris, dir. Paavo JÄRVI
2013-64'09- Présentation et textes en anglais, français, allemand-chanté en latin et français- DG 479 1497
Alban Berg (1885 - 1935)
Lulu, opéra en trois actes terminé par Friedrich Cerha
Patricia Petibon – Tanja Ariane Baumgartner – Pavol Breslik – Cora Burggraaf – Michael Volle - ,Thomas Piffka – Franz Grundheber – Thomas Johannes Mayer – Heinz Zednik – Andreas Conrad – Martin Tzonev – Emilie Pictet – Cornelia Wulkopf, Wiener Philharmoniker, Marc Albrecht, direction