Une expérience inoubliable !

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Dans le cadre de mon Master en musicologie à l’UCL, je devais faire un stage en milieu professionnel. Passionné depuis toujours par le Concours Reine Elisabeth, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers Catherine Miller, membre de l’équipe qui gère la compétition et qui fut ma professeur d’histoire de la musique à l’IMEP. Grâce à elle, j’ai pu rencontrer le Secrétaire Général du Concours, Michel-Etienne Van Neste, et toute l’équipe avec qui le contact s’est directement bien passé.

L'EQUIPE DE CHOC ! De gauche à droite : Nicolas Dernoncourt, Patricia Bogerd, Guillaume Knop, Patricia Breeus, Stéphanie Coerten, Michel-Etienne Van Neste, Catherine Miller, Barbara Stael et Benoît Jacques de Dixmude
L'EQUIPE DE CHOC !
De gauche à droite : Nicolas Dernoncourt, Patricia Bogerd, Guillaume Knop, Patricia Breeus, Stéphanie Coerten, Michel-Etienne Van Neste, Catherine Miller, Barbara Stael et Benoît Jacques de Dixmude

Les avantages de ce stage ? Vivre le Concours Reine Elisabeth de l’intérieur et pouvoir assister en grande partie aux épreuves, c’est une chance inouïe. En contrepartie, j’offrais une paire de bras et une aide supplémentaire, bénéfiques pour cette équipe surchargée. Le seul bémol pour moi : l’organisation à mettre en place pour travailler à temps plein durant ce mois de mai qu’un étudiant consacre généralement à la préparation de ses examens, a fortiori quand il mène deux masters en parallèle.
J’ai donc entamé ma collaboration avec l’équipe dès le mois de janvier et j’ai passé une journée par semaine au secrétariat jusqu’à l’entame du Concours. L’occasion pour moi de faire plus ample connaissance avec les personnes que j’allais côtoyer presque 24h/24 durant deux semaines et, surtout, de me familiariser avec le système informatique qui régit tout le site web et les archives du Concours. Ainsi, j’ai travaillé à poster des fichiers d’archives encore manquants sur le site ou aidé Patricia Breeus à assembler les dossiers des candidats, relu attentivement le programme rédigé par Catherine Miller ou encore préparé avec Patricia Bogerd des dizaines de tickets d’entrée pour des sponsors ou des donateurs. J’ai pu me rendre compte de ce que représente l’organisation d’un tel événement : la plupart des gens (et j’en faisais partie !) pensent que le Concours commence le 1er mai quand les candidats, le jury et les équipes de télévisions débarquent à Flagey. Il n’en est rien et il est très important, à mon avis, de mettre en évidence l’immense travail accompli sans relâche par ces sept personnes formidables, et durant toute l’année. Il y a tant de choses à coordonner pendant les 10 mois qui précèdent le concours : jury, présélections, programmes, orchestres et chefs, familles d’accueil, concerts…
Après avoir préparé l’événement durant ces longs mois, j’ai véritablement commencé mon stage lorsque nous avons « déménagé » des bureaux de la rue aux Laines vers Flagey. Ensuite, les 28 et 29 avril, les candidats sont arrivés au compte-goutte et ma tâche consistait à collecter et classer leurs biographies et leurs cadences du concerto de Mozart de demi-finale. Le 29 avril au soir avait lieu le traditionnel tirage au sort au terme duquel débutait notre travail d’information : il fallait évidemment, le soir même, transmettre au public (via le site web) l’ordre de passage des candidats la semaine suivante et détailler l’horaire de la première épreuve.
Le 2 mai, le Concours a enfin débuté. Durant les deux semaines qui ont suivi, mon travail fut régulier : avant chaque séance, vendre les programmes et donner les places aux invités (donateurs, sponsors, presse, familles d’accueil,…). Chaque matin, je mettais à jour le site internet : programmes des candidats de la veille et postage des podcasts de leurs prestations. D’autres petites tâches m’ont évidemment été confiées en cours de route, très diversifiées bien sûr : rester autant que possible à la disposition du jury, porter de l’eau en coulisses, gérer des petits problèmes de places numérotées en salle, imprimer une partition,… Mais, globalement, j’ai pu assister à autant de prestations que je le désirais. Les deux soirées de proclamation sont particulièrement éprouvantes et longues : une fois les comptages terminés, les informations doivent être livrées dans la foulée, ce qui retient l’équipe à Flagey jusqu’aux petites heures de la nuit…
Ce stage me laisse des souvenirs très heureux pour beaucoup de raisons : il m’a permis de vivre de l’intérieur cette institution qu’est le Concours Reine Elisabeth et j’ai pu assister aux épreuves, écouter ces talentueux jeunes musiciens. Mais, surtout, j’ai rencontré des personnes formidables : d’abord l’équipe de choc, qui m’a accueilli avec tant de bienveillance, mais aussi les bénévoles ou encore l’équipe de Flagey, toujours très efficace, sans oublier les candidats dont certains, en plus de leur talent indéniable, font preuve d’une personnalité humaine remarquable et nous ont toujours considérés avec beaucoup de respect et de gentillesse. Et si certains moments (juste avant le début des séances sold out, par exemple) m’ont occasionné un peu plus de stress, c’est une effervescence bien agréable que je retrouverais avec beaucoup de plaisir.
Guillaume Knop, étudiant et stagiaire

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