Le Journal

L'Affaire Shell au Dutch National Opera

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Le 4 avril 2018, le groupe environnemental Milieudefensie (qui fait partie des Amis de la Terre International) a annoncé son intention de poursuivre Shell en justice pour exiger qu'elle mette ses activités commerciales en conformité avec l'Accord sur le climat. Des milliers de citoyens néerlandais et un groupe d'organisations non gouvernementales se sont portés codemandeurs dans le procès intenté à Shell. Pour une fois, le peuple a gagné : le tribunal a statué que Shell devait avoir réduit ses émissions de CO2 de 45 % d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2019. Peu d'entreprises dans le monde ont émis plus de dioxyde de carbone que Shell, mais cela les empêchera-t-il de faire appel de cette décision historique ?

C'est dans ce contexte que s'inscrit The Shell Trial, le nouvel opéra du Dutch National Opera basé sur la pièce "De zaak Shell" de Rebekka de Wit et Anoek Nuyens, dont la première a eu lieu en 2020 et qui a fait sensation sur la scène néerlandaise et internationale. Présentant un éventail de voix et de perspectives sur la crise climatique, l'opéra montre la complexité de l'affaire. Les frontières entre le coupable et la victime innocente, entre le bien et le mal, et entre la responsabilité individuelle et collective s'estompent au fur et à mesure que les points de vue s'expriment.
La compositrice américaine Ellen Reid, lauréate du prix Pulitzer et artiste en résidence au Royal Concertgebouw en 2024, a composé la musique du livret de Roxie Perkins. The Shell Trial est coproduit, développé et mis en scène par Gable Roelofsen et Romy Roelofsen de Het Geluid Maastricht.

L'opéra est une production collective, une approche avec laquelle le directeur musical et co-créateur Manoj Kamps a eu beaucoup de succès dans Faust (titre provisoire).
Le Dutch National Opera pratique également ce qu'il prêche ; la production a été réalisée de la manière la plus durable possible.

Chanté en anglais. Sous-titres en néerlandais et en anglais.

Delyana Lazarova, cheffe principale invitée de l'Utah Symphony.

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La cheffe d'orchestre bulgare Delyana Lazarova, ancienne assistante de Mark Elder à Manchester, a été nommée cheffe d'orchestre principale invitée dans l'Utah à partir de la mi-2025. Elle travaillera avec le nouveau directeur musical Markus Poschner.

Ses débuts électriques avec l'Utah Symphony au printemps dernier sont restés gravés dans la mémoire de nos musiciens et de notre public », a déclaré Steve Brosvik, président de l'Utah Symphony.

Georg Max Trexler, 45 ans

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Georg Max Trexler (1903 à Pirna - 1979 à Leipzig) était un compositeur allemand.

D'abord étudiant en économie à l'Université de Leipzig, il se tourne vers la musique sous l'influence de Karl Straube et devient maître de chapelle et organiste à l'église St. Trinitatis de Leipzig en 1930, où il travaille pendant quarante ans.

En 1935, il commence à enseigner l'orgue et la direction d'orchestre au conservatoire ; en 1940, il est appelé sous les drapeaux et termine la guerre comme prisonnier américain, avant de retourner à Leipzig et à l'Université.

Le pape Paul VI lui a décerné l'ordre de Saint Sylvestre en 1967 pour sa contribution à la musique catholique.

Glenn Miller, 80 ans

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Glenn Miller, né le  à Clarinda, dans l'Iowa, et mort le  probablement au-dessus de la Manche, est un tromboniste, compositeur, et chef d'orchestre de big band jazz & swing américain.

Recordman de vente de disques de 1939 à 1943, avec son « Glenn Miller Army Air Force Band » de l'US Air Force, durant la Seconde Guerre mondiale, il fait partie de la légende internationale emblématique des big band jazz & swing américains des années 1930 et années 1940, avec ses nombreux tubes dont In the Mood, Chattanooga Choo Choo, Moonlight Serenade, Tuxedo Junction, American Patrol. Il disparaît à l'âge de 40 ans, durant la Seconde Guerre mondiale.

Né Alton Glenn Miller, il découvre le trombone à l’âge de 11 ans. Vers 1921, alors qu'il étudie encore au secondaire, il obtient ses premiers contrats professionnels dans un orchestre de dixieland, les « Senter’s Sentapeeds ». Il se produit dans plusieurs orchestres locaux.

Il abandonne ses études en 1924, pour rejoindre la formation de Ben Pollack. À l’époque, joue aussi dans cet orchestre le clarinettiste Benny Goodman. En 1928, Glenn Miller s’installe à New York où il joue pour Pollack, mais aussi pour Loring « Red » Nichols et Paul Ash. Il commence aussi à écrire des arrangements pour ces différents orchestres.

De 1932 à 1933, il dirige le « Smith Ballew Band ». En 1934, il aide Tommy et Jimmy Dorsey à monter leur premier big band, et compose pour eux Annie's Cousin Fanny et Dese Dem Dose en 1935. La même année, il participe au « Ray Noble's American Band », et il monte deux ans plus tard son propre big band. Malheureusement, le succès n’est pas au rendez-vous et il doit dissoudre l'orchestre. En 1938, il fait une seconde tentative. Cette fois, c’est une réussite.

À partir de la même année, l’orchestre anime des établissements de la région de New York et du New Jersey. Il participe à de nombreuses émissions radiophoniques. L'orchestre enregistre des disques et enchaîne les tubes. L'orchestre apparaît même dans des films comme Sun Valley Serenade (1941) et Orchestra Wives (1942). Le « son Glenn Miller » est immédiatement reconnaissable : la ligne mélodique principale est, la plupart du temps, jouée par la section de saxophones, avec un vibrato prononcé, dans laquelle la clarinette joue la première voix ; cette configuration aurait été utilisée accidentellement à la suite d'une blessure à la lèvre du trompettiste qui devait jouer la première voix de Moonlight Serenade, et cette partition de trompette fut jouée à la clarinette par le saxophoniste baryton.

Promu au grade de capitaine, il dirige alors le « Glenn Miller Army Air Force Band », un orchestre militaire de jazz et de danse qui donne des concerts (plus de 800) « pour le moral des troupes », participe à des centaines d'émissions radiophoniques et enregistre de nombreux disques. En 1944, l'orchestre est basé à Londres. Le  de cette année-là, Glenn Miller embarque dans un petit avion Noorduyn Norseman pour la France pour y préparer l'arrivée de son orchestre. Il y a ce jour-là un épais brouillard et l'avion n’arrivera jamais à destination.

Selon certains historiens, l'appareil aurait traversé au-dessus de la Manche, par mégarde, une zone réservée au délestage des bombardiers alliés qui, de retour d'Allemagne, se débarrassaient, avant l'atterrissage, des bombes qu'ils n'avaient pu larguer sur l'ennemi ; le petit avion qui transportait le musicien aurait été touché par un des projectiles, ou déséquilibré par le souffle des explosions3. Mais en fait il ne suivait pas cette route. Selon le News Center, University of Colorado, Boulder : le petit avion aurait givré (défaut connu sur ce type de carburateur) et serait devenu incontrôlable, il se serait ensuite abîmé en mer entre l'Angleterre et la France4.

La vie de Glenn Miller a été portée à l'écran en  par Anthony Mann sous le titre français Romance inachevée (The Glenn Miller Story). Le rôle du chef d'orchestre est interprété par l'acteur James Stewart.

L'orchestre de Glenn Miller a continué d’exister après la disparition de son leader. Il a successivement été dirigé par Ray McKinley, Buddy DeFranco, Peanuts Hucko, Buddy Morrow, Jimmy Henderson, Al Porcino et Dick Gerhart. Aujourd'hui, quatre formations labellisées se produisent en portant ce nom (une américaine, l'orchestre « officiel », une anglaise (Ray Mc Vay), une allemande (Will Salden) et une scandinave (John Slottenas).

Le personnage de Jack Glenn dans le film Les Uns et les Autres de Claude Lelouch s'inspire en partie de la vie de Glenn Miller.

Francisco Tárrega, 115 ans

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Francisco Tárrega ( à Vila-real, Espagne -  à Barcelone) est un guitariste et un compositeur espagnol. Il est l'un des guitaristes les plus influents dans le monde et il est considéré comme le père de la guitare classique moderne.

Son père, Francisco Tárrega Tirado, est huissier, sa mère, Antonia Eixea, meurt alors que Francisco est très jeune. Francisco tombe dans un canal d'irrigation dans sa prime jeunesse, de quoi s'ensuit une altération définitive de sa vue. Partiellement à cause de cet accident, la famille déménage à Castellón de la Plana et l'inscrit en classe de musique. Ses deux premiers professeurs de musique, Eugeni Ruiz et Manuel Gonzalez, sont aveugles.

En 1862, le concertiste Julián Arcas, en tournée à Castellón, entend parler du talent du jeune Francisco et conseille à son père de l'autoriser à venir à Barcelone étudier avec lui. Le père de Tárrega accepte, mais insiste pour que son fils prenne également des leçons de piano. La guitare est alors perçue comme un instrument d'accompagnement pour les chanteurs, alors que le piano est très en vue à travers l'Europe. Cependant, Tárrega doit arrêter ses leçons peu de temps après quand Arcas part pour une tournée de concerts à l'étranger.

Francisco Tárrega, seulement âgé de 10 ans, fugue et essaye de commencer une carrière musicale de son propre chef dans les cafés et restaurants de Barcelone. Il est bientôt retrouvé et ramené à son père, lequel accepte de grands sacrifices pour faire progresser l'éducation musicale de son fils.

Trois ans plus tard, en 1865, il fugue pour Valence, où il rejoint un groupe de bohémiens. Son père le recherche et le ramène à la maison une fois de plus, mais il fugue une troisième fois, encore à Valence. Au début de son adolescence, Tárrega est bon musicien aussi bien à la guitare qu'au piano. Il joue un temps avec d'autres musiciens lors d'événements locaux pour gagner de l'argent, mais rentre par la suite à la maison afin d'aider sa famille.

Tárrega entre au Conservatoire de Madrid en 1874, sous le mécénat d'un riche marchand du nom d'Antonio Canesa. Il amène avec lui une guitare récemment acquise, fabriquée à Séville par Antonio de Torres. Les qualités sonores supérieures de cet instrument l'inspirent, tant pour l'interprétation que pour son potentiel créatif. Au conservatoire, Tárrega étudie la composition avec Emilio Arrieta, qui le convainc de se focaliser sur la guitare et d'abandonner l'idée d'une carrière de pianiste.

À la fin des années 1870, Tárrega enseigne la guitare (Emilio Pujol et Miguel Llobet figurent parmi ses élèves) et donne régulièrement des concerts. Tárrega rencontre beaucoup de succès pour son interprétation et commence à voyager dans d'autres régions d'Espagne pour se produire. C'est alors qu'il compose ses premières œuvres pour guitare, en plus de jouer celles d'autres compositeurs.

Durant l'hiver 1880, Tárrega remplace son ami Luis de Soria pour un concert à Novelda, dans la province d'Alicante, où un notable lui demande d'écouter sa fille, María José Rizo, qui apprend à jouer de la guitare. Francisco Tárrega se fiance bientôt avec elle.

En 1881, Tárrega prend part en France aux manifestations organisées pour le bicentenaire de la mort de Pedro Calderón de la Barca, à l'Opéra de Lyon et, le , au Théâtre de l'Odéon à Paris, où il joue notamment sa Fantasía española (Fantaisie espagnole), en présence de l'ancienne Reine d'Espagne Isabelle II et de l'Ambassadeur d'Espagne à Paris1.

Il joue également à Londres, mais n'y apprécie ni la langue ni le climat. Il existe une anecdote à propos de sa visite en Angleterre. Après un concert, quelques personnes remarquent que le maestro a l'air mélancolique. « Qu'est-ce qui se passe ? » lui demandent ces gens. « Votre pays vous manque-t-il ? Votre famille, peut-être ? », ils lui conseillent de projeter cet instant de tristesse dans sa musique. Ainsi il conçoit le thème d'une de ses œuvres les plus mémorables, Lágrima (Larme). Après avoir joué à Londres, il retourne à Novelda pour son mariage, à Noël 1885, avec María José Rizo.

Il commence bientôt à transcrire des œuvres pour piano de Beethoven, Chopin, Mendelssohn, Albéniz et d'autres pour élargir le répertoire musical de la guitare, mettant à profit sa connaissance considérable des musiques pour clavier. Tárrega et sa femme déménagent pour Madrid, gagnant leur vie en donnant des cours particuliers et se produisant en concerts, mais après la mort de leur jeune fille, Maria Josefa, ils s'installent de manière permanente à Barcelone en 1885. Parmi ses amis à Barcelone figurent Isaac Albéniz, Enrique Granados, Joaquín Turina et Pablo Casals.

Peu après une tournée de concerts à Valence, Tárrega rencontre une riche bienfaitrice, Concepción Gómez de Jacoby, qui devient son mécène. Elle l'autorise ainsi que sa famille à occuper une partie de sa maison à Barcelone. Elle le fait aller à Grenade, qui inspire plus tard au compositeur son fameux Recuerdos de la Alhambra (Souvenirs de l'Alhambra), qu'il dédie d'abord, en 1899, à Concepción de Jacoby et plus tard à son ami Alfred Cottin, un Français qui lui organise ses concerts à Paris.

En 1900, Tárrega visite Alger, où il entend un rythme répétitif sur un tambour arabe. Le matin suivant, il compose sur ce rythme sa fameuse Danza Mora (Danse maure).

Depuis la fin des années 1880 jusqu'en 1903, Tárrega continue de composer, mais limite ses concerts à l'Espagne. Vers 1902, il se coupe les ongles pour créer une sonorité qui devient typique des guitaristes associés à son école. L'année suivante, il part en tournée en Italie, donnant des concerts à grand succès à Rome, Naples, et Milan.

En janvier 1906, il est affecté d'une paralysie du côté droit, et bien qu'il retrouve par la suite son niveau de concertiste, il ne récupère jamais complètement. Il finit son dernier travail, Oremus, le . Il meurt treize jours plus tard à Barcelone, le .

En tant que compositeur, Tárrega est conservateur, confinant son style aux tendances générales de la seconde moitié du XIXe siècle. En tant que virtuose sur son instrument, il est connu comme « le Sarasate de la guitare ».

Tárrega est considéré comme le créateur des bases de la guitare classique du XXe siècle et réputé avoir accru l'intérêt pour la guitare en tant qu'instrument de récital. Andrés Segovia utilise beaucoup d'œuvres techniques et de compositions de Tárrega pour les jouer en concert à travers l'Europe.

Tárrega préfère les petites auditions intimes lors des étapes de tournée. Certains pensent que c'est parce qu'il joue sans ongles, ce qui est requis pour avoir plus de volume. D'autres disent que c'est lié au traumatisme subi durant son enfance.

La musique et le style de Francisco Tárrega deviennent très influents dans le XXe siècle. Il joue un rôle majeur pour établir la guitare comme un instrument soliste dans les récitals et concerts. L'ensemble de son œuvre contient 78 pièces originales et 120 transcriptions -principalement à usage personnel- de grands classiques. Parmi ses plus populaires œuvres pour guitare figurent : Recuerdos de la AlhambraCapricho Árabe et Danza Mora. Tárrega arrange pour la guitare des pièces d'autres compositeurs, notamment de Ludwig van Beethoven, Frédéric Chopin et Felix Mendelssohn.

Il est aussi le compositeur de ce qui a été proclamé, à la fin du XXe siècle, « la musique au monde probablement la plus écoutée » : la sonnerie des téléphones mobiles Nokia, aussi utilisée dans des spots publicitaires, basée sur son œuvre pour guitare seule Gran Vals. En 1984, sa musique inspire aussi Mike Oldfield, dont l'instrumental Etude, extrait de l'album The Killing Fieds, est basé sur les trémolos de Tárrega dans la pièce pour guitare seule Recuerdos de la Alhambra. La mélodie de la chanson Bon Anniversaire2, quoique créditée à Louiguy, est également issue de la plume de Francisco Tárrega dans la Pavane en mi majeur de sa 2e suite.

De la même manière que quelques-uns de ses contemporains espagnols, tel son ami Isaac Albéniz, il attache de l'intérêt à combiner la tendance romantique dominante en musique classique avec les éléments populaires espagnols, et transcrit quelques pièces pour piano d'Albéniz (notamment Asturias) pour guitare. Le compositeur et guitariste contemporain Angelo Gilardino écrit que les neuf préludes de Tárrega sont « … le plus profond de la pensée musicale de Tárrega dans sa forme la plus ténue ».

En 2015, l'altiste italien Marco Misciagna publie ses arrangements pour alto seul de Tango, de Capricho Árabe et de Recuerdos de la Alhambra.

L'actualité discographique de l'Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes : Vasks et rééditions

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Dans le cadre de sa collection ONA Live, qui propose des enregistrements de concerts de ses saisons, l’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes fait paraître une interprétation du Concerto pour violon n°2 “In Evening Light” du légendaire compositeur letton Pēteris Vasks. L’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes est placé sous la direction d’Alexander Liebreich et Guillaume Chilemme, violon solo de l’orchestre est le soliste de cette interprétation enregistrée à l’Opéra-théâtre de Clermont-Ferrand à l’occasion de la création française de cette partition, dont l’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes est co-commanditaire. 

À propos de cette partition, le compositeur déclare dans une interview exclusive reproduite dans le livret digital “ la lumière est l'un des symboles les plus importants de ma musique /…/ In Evening Light est un regard en arrière sur la vie vécue et, après tout, une vue paisible sur le chemin de la lumière éternelle. Et aussi, bien sûr, la beauté de la lumière du coucher de soleil dans ma patrie, la Lettonie. La présence de l'obscurité peut également être entendue dans les deux concertos, mais la lumière revient toujours dans ma musique”. 

Cette partition s’affirme comme un voyage musical et sensoriel qui nous emmène aux frontières des imaginaires, bercés par la lumière du soir.  Par cette parution, et après de précédentes sorties consacrées à des œuvres de Karol Beffa, Jean-Baptiste Robin et Martin Matalon, Betsys Jolas et Thierry Escaich, l’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes témoigne de son engagement dans le soutien de la musique de notre temps. 

Tout au long de cette année 2024, l’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes a réédité, sous son label ONA, 6 albums enregistrés sous la baguette de Roberto Forés-Veses lors de son mandat de directeur musical entre 2012 et 2021. 

Roberto Forés-Veses et les musiciens de l’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes explorent des grands classiques et des oeuvres plus rares du répertoire pour orchestre à cordes de  : Ludwig van Beethoven, Piotr Ilyich Tchaikovsky,  Antonín Dvořák, Jean Sibelius, Leoš Janáček, Bohuslav Martinů,  Alban Berg, Anton Webern et Franz Schreker. 

Deux autres rééditions permettent de retrouver des solistes partenaires de longue date de l’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes. La harpiste japonaise Naoko Yoshino est la soliste de concertos et pièces concertantes pour harpe et orchestre de Joaquin Rodrigo, Mario Castelnuovo-Tedesco, Claude Debussy et Joaquín Turina. Le trompettiste Romain Leleu propose un panorama de la trompette concertante française avec les concertos de George Delerue et André Jolivet complétés par des partitions contemporaines de Karol Beffa, Jean-Baptiste Robin et Martin Matalon. Tous ces enregistrements  avaient été salués par la presse spécialisée à leurs parutions. 

Avec cette nouveauté et cette collection de rééditions, le catalogue ONA se compose de 23 titres disponibles en streaming et téléchargement sur toutes les plateformes à travers le monde et qui cumulent pour de 600.000 écoutes et téléchargements sur les plateformes digitales. 

Luis Bacalov à Monte-Carlo

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L’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo via son label OPMC Classic fait paraître un album consacré à des oeuvre de Luis Bacalov.

 En juillet 2014, à l’invitation de son ami Gianluigi Gelmetti, le compositeur Luis Bacalov est venu passer une semaine à Monte-Carlo. Au cours de son séjour, quelques pièces inédites de sa composition ont été enregistrées avec l’orchestre philharmonique de Monte-Carlo, certains de ses solistes, le bandonéoniste  Juanjo Mosalini. Luis Bacalov tenait parfois le piano, parfois la baguette. Les enregistrements issus de ces séances ont été oubliés pendant des années. Depuis, Luis Bacalov nous a quitté et ces enregistrements, redécouverts, sont enfin édités aujourd’hui.

C'est à découvrir en streaming sur les plateformes à travers le monde en suivant ce lien : 

https://music-artsnetwork.ffm.to/luisbacalovamontecarlo

 

Francisco Fullana, conseiller artistique du Chamber Orchestra of Philadelphia

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Le violoniste hispano-américain Francisco Fullana a été nommé conseiller artistique du Chamber Orchestra of Philadelphia, avec effet immédiat.

Fullana commencera par diriger une semaine de répétitions et de représentations de musique de Glass, Piazzolla et Vivaldi, qui devrait avoir lieu en mars 2025. Le projet associe les concerti des Quatre Saisons de Vivaldi et les concerti de Piazzolla qui les accompagnent au XXe siècle, en y ajoutant, pour faire bonne mesure, les Preludes : the American Four Seasons de Glass.

Diplômé de la Juilliard School et de la Thornton School of Music de l'Université de Californie du Sud, où il a étudié avec Donald Weilerstein, Masao Kawasaki et Midori, Fullana a remporté le premier prix des concours internationaux de violon Julio Cardona, Munetsugu Angel et Johannes Brahms. En 2018, il a reçu une prestigieuse bourse de carrière Avery Fisher.

À partir de 2025, Fullana assumera également de nouvelles fonctions en tant que directeur artistique du San Antonio's 210 Festival, et en tant que conseiller artistique et conservateur de l'Orchestra of San Antonio (TOSA), l'organisation résidente du Tobin Center for the Performing Arts.

Fullana est cofondateur du Classical Music Summer Institute (CMI) de San Antonio et a conseillé et joué au CMI et au 210 Festival depuis sa création en 2016. Il continuera également à encourager les jeunes musiciens par le biais de son initiative Fortissimo Youth.

Le violoniste Leonidas Kavakos rejoint la faculté de la Hochschule für Musik Basel

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L'Académie de musique de Bâle FHNW a accueilli le violoniste Leonidas Kavakos dans son département de musique classique en tant que nouveau professeur de violon à partir du semestre d'automne 2025.

En tant que pédagogue, Kavakos organise chaque année à Athènes une masterclass de violon et de musique de chambre qui attire de nombreux violonistes et ensembles du monde entier. Il est étroitement associé à l'Institut Klassik de l'Académie de Bâle depuis plus de dix ans, au cours desquels il a régulièrement donné des masterclass de violon.

 

Salzbourg, suite (et fin)

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La direction du Festival de Salzbourg et la directrice du théâtre Marina Davydova, licenciée fin novembre, ont conclu un accord extrajudiciaire concernant la fin de leur collaboration.

Ce vendredi, la direction du festival annonce par voie de communiqué qu'elle est parvenue à un accord extrajudiciaire « concernant la fin de la collaboration ». « Les deux parties maintiennent leurs positions juridiques, mais sont parvenues à un accord pour éviter de longues et coûteuses discussions juridiques et judiciaires », peut-on lire. Il a été convenu de ne pas divulguer le contenu de l'accord.