Le Journal

Vol du Goffriller et des archets de la violoncelliste Ophélie Gaillard

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La violoncelliste française Ophélie Gaillard lance un appel pour retrouver son violoncelle Francesco Goffriller de 1737 (prêté par la banque CIC depuis près de 20 ans et estimé à 1,3 million d'euros) et ses deux archets personnels de Nicolas Maire et Jean-Marie Persoit, volés à son domicile en Haute-Savoie dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 septembre 2024.

Les finalistes à Hanovre

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Le concours de violon Joachim de Hanovre a choisi ses finalistes. Il s'agit de

Angela Chan, 27 ans, Hong Kong/Chine,

Kyumin Park, 27 ans, Corée du Sud,

Jacques Forestier, 19 ans, Canada.

Résultats samedi soir.

Gil Aldema, 10 ans

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Gil Aldema (17 septembre 1928 - 27 septembre 2014) était un compositeur et chef d'orchestre israélien.

Gil Aldema est né à Giv'atayim, dans la Palestine mandataire. Il est diplômé de l'Académie de musique de Jérusalem et du Mannes College of Music de New York.

Aldema a enseigné la musique au village de jeunes Hadassim. Plus tard, il a travaillé comme producteur de programmes et arrangeur pour l'Autorité israélienne de radiodiffusion. Il a composé et arrangé des chansons pour des ensembles folkloriques et des chorales.

En 2004, Aldema a reçu le prix Israël pour la chanson hébraïque.

Cyril Scot, 145 ans

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Cyril Meir Scott (né à Birkenhead le 27 septembre 1879 et mort le 31 décembre 1970 à Eastbourne) est un compositeur, poète, écrivain et philosophe britannique.

« Père de la musique moderne britannique » (d'après Eugène Goossens), Cyril Scott est reconnu entre autres par Debussy, Richard Strauss, Grieg et Stravinsky comme un musicien majeur de son temps. Pionnier de la musique pour piano anglaise du début du XXe siècle, il permet à celle-ci de s'extraire du conservatisme musical d'alors et de l'influence allemande.

Felice Anerio, 410 ans

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Felice Anerio (1560 - 26 septembre ou 27, 1614) est un compositeur Italien de la fin de la Renaissance et du début de la période dite Baroque. Il appartient à l'École romaine des compositeurs. Il est le frère aîné d'un autre compositeur important et légèrement plus moderniste, de la même période, Giovanni Francesco Anerio.

Felice Anerio est né à Rome et y reste sa vie entière. Élève du maître de chapelle Nanini, il chante à la basilique Sainte-Marie-Majeure (sous sa direction à partir de 1571), comme soprano-garçon (enfant chantant la partie aiguë dans le chœur professionnel réunissant adultes et jeunes garçons), puis à la « Cappella Giulia » du Vatican, sous la direction de Giovanni Pierluigi da Palestrina, le tout de 1568 à 1577. À cette date, sa voix a mué et il commence à chanter haute-contre. Il est alors embauché à Saint-Louis des Français, autre église importante de Rome, jusqu'en 1584, d'abord sous la direction de Nanini, puis de Francesco Soriano à partir de 1581. Dans le même temps, il commence à composer, en particulier des madrigaux ; c'est l'une des quelques périodes de sa vie où il écrit de la musique profane. Il est probablement influencé par Luca Marenzio, qui est alors très connu et qui vit à Rome à l'époque où Anerio commence à composer.

En 1584, Anerio est nommé maestro di cappella (maître de musique, donc maître du chœur) au Collegio degli Inglesi (un séminaire jésuite). Il démissionne de sa charge au bout d'un an. Il semble également avoir été maître de chœur dans une autre société, regroupant les principaux musiciens de Rome, appelée Vertuosa Compagnia dei Musici di Roma (littéralement : « Vertueuse compagnie des musiciens de Rome »). Ces différentes positions lui donnent de nombreuses occasions d'exercer ses talents de compositeur, la composition étant une des obligations du maître. Témoins de cette période ses canzonette, ses madrigaux, les chœurs d'une Passion chantée en italien (et non en latin), et déjà de la musique religieuse. En 1594, il succède à Palestrina en tant que compositeur officiel du chœur papal (la Chapelle Sixtine), qui est la position la plus en vue à Rome pour un compositeur. Ensuite, à partir de 1604, il dirige la musique de la chapelle du Duc Giovanni Angelo Altemps, pour laquelle il écrit plusieurs œuvres, restées inédites.

En 1607 ou peu après, il devient prêtre (un chemin de carrière habituel pour un compositeur d'église, à Rome, aussi bien qu'ailleurs en Europe). En même temps, avec Francesco Soriano, cet autre compositeur de l'école romaine, qui a été son maître de chœur, il aide à réformer les répons du Graduel romain. Cette activité (d'abord confiée à Palestrina et Annibale Zoilo) est consécutive au Concile de Trente et à la Contre-Réforme catholique. Leur travail aboutit à l'édition dite « médicéenne » (Graduale de tempore, 1614-1615), qui affectera profondément le plain-chant, en particulier du point de vue rythmique.

Anerio est un compositeur issu de la grande tradition franco-flamande qui a dominé l'Europe musicale dès le XVe siècle. En Italie, à l'époque d'Anerio, on la nomme la « prima pratica », par opposition avec la « seconda pratica », celle qui donne naissance à la musique qu'on appelle de nos jours « baroque ». Son contemporain Claudio Monteverdi (qui crée ces deux expressions) est un maître des deux pratiques. Anerio, quant à lui, a en grande partie utilisé, comme point de départ, le modèle post-tridentin donné par son prédécesseur Giovanni Pierluigi da Palestrina, du moins après sa période de jeunesse où il écrit des œuvres profanes telles que des madrigaux et des canzonette. Par sa maîtrise du langage musical polyphonique et des techniques d'écriture linéaire, il parvient à atteindre une réelle intensité expressive personnelle. Une certaine influence des mouvements modernistes italiens du nord est évidente -bien qu'elle soit atténuée chez lui- quand on regarde l'usage qu'il fait de doubles chœurs (l'écriture polychorale était la norme à Venise). Cette influence moderniste se manifeste aussi dans des passages homophoniques déclamatoires au rythme rapide et dans les épisodes mélodiques très dynamiques de la ligne de basse (influencée par la technique, encore en pleine maturation, de la monodie accompagnée, et bientôt, de la basse continue). En outre il aime aussi varier les effectifs employés, alternant au cours d'une même œuvre le grand chœur et les petits groupes de deux ou trois voix, autre trait moderniste des écoles du nord de l'Italie (ce trait est encore plus évident, par exemple, dans la musique de Claudio Monteverdi).

Dans ses dernières productions, l'influence de Viadana est évidente (ce dernier est le principal auteur à avoir, à cette époque, développé l'usage de la basse continue). Mais Anerio est toujours resté fidèle au modèle de Palestrina, dans son écriture mélodique et harmonique. Anerio n'a écrit aucune musique purement instrumentale connue.

Beaucoup de Magnificat, d'hymnes, de motets et d'autres œuvres sont publiés par Carl Proske dans sa Musica Divina (1854).

Nouveau projet à Dresde

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La capitale du Land de Dresde reçoit une subvention de 15 millions d'euros du programme de financement « KulturInvest » du commissaire du gouvernement fédéral à la culture et aux médias pour la construction de la nouvelle Académie Richard Wagner du Dresdner Musikfestspiele. L'objectif est de créer un centre de compétences à vocation internationale pour les pratiques orchestrales et opératiques romantiques du XIXe siècle.
Outre une salle de concert de 600 places, le nouveau bâtiment situé sur le Königsufer -en face de la vieille ville de Dresde- comprendra une salle de répétition pour l'orchestre et le chœur, un atelier, des archives et des salles de séminaire. L'objectif est de créer sur les rives de l'Elbe un lieu de formation, de recherche, d'interprétation et de débat d'envergure mondiale, en s'inspirant de la tradition des premières mondiales à Dresde au XIXe siècle.

Je suis ravi pour la ville de Dresde et le festival de musique de Dresde de ce soutien généreux ! Un lieu de rencontre visionnaire pour les musiciens, les universitaires et le public, l'Académie Richard Wagner de Dresde, peut désormais être construit sur le plus beau site de Dresde. Cette décision m'incite à continuer à investir toute mon énergie dans le charisme culturel de Dresde, l'une des principales villes musicales du monde, a déclaré Jan Vogler, directeur artistique du Dresdner Musikfestspiele.

Le Dresdner Musikfestspiele a été fondé en 1978 par la ville de Dresde et il est sous la direction du violoncelliste Jan Vogler depuis 2009. L'éventail du festival s'étend des prestations d'orchestres et de solistes internationaux de premier plan, ainsi que d'artistes de premier plan issus de la musique du monde, du jazz, du crossover et du rock, jusqu'aux apparitions de la star hollywoodienne Bill Murray et de la légende du blues Eric Clapton.

 

Le Festival Piano City à Lisbonne

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Après son succès à Milan, Naples, Palerme, Athènes et Madrid, Piano City, le festival de piano conçu par le musicien allemand Andreas Kern, s'installe pour la première fois à Lisbonne les 27, 28 et 29 septembre.

Au cours du week-end, la capitale portugaise accueillera plus de trente concerts en plein air dans trois magnifiques jardins publics entourant les bâtiments historiques de la ville : le jardin de la bibliothèque du palais Galveias, le jardin Coruchéus et les vastes espaces verts du palais Pimenta, qui abrite le musée de Lisbonne.

Les récitals comprendront des programmes de musique classique, de jazz international, de fado-jazz, de jazz-flamenco et de musique d'ambiance, avec la participation d'artistes portugais et internationaux, de pianistes renommés, mais aussi de jeunes talents, choisis parmi les meilleurs étudiants de l'Escola Superior de Música de Lisboa et de l'Academia Nacional Superior de Orquestra.

Francfort, et de trois !

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Pour la troisième année consécutive, les 43 critiques du magazine Opernwelt ont décerné le titre d'Opéra de l'année à Francfort.

De plus, le chœur de l'opéra de Francfort est le chœur de l'année, Lydia Steier est la metteuse en scène de l'année pour Aida et le Tannhäuser de Francfort est co-lauréat de la performance de l'année.

Déménagement

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En juin dernier, le Conservatoire royal de Bruxelles (CrB) et le Koninklijke Conservatorium Brussel (KCB) ont quitté leur bâtiment historique au 30 rue de la Régence pour d’importants travaux de rénovation estimés à cinq ans.
Pendant ce temps, la bibliothèque des Conservatoires répartit ses collections patrimoniales sur les sites de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR), du Musée des Instruments de Musique (MIM) et des Archives de l’État à Leuven.
Près d’un kilomètre de partitions et d’ouvrages précieux sur la musique est temporairement conservé à KBR, où les services aux lecteurs sont également transférés.
Ces collections, consacrées à la musique occidentale du Moyen Âge à nos jours, incluent des milliers de partitions du 18e siècle, d’origine allemande et italienne. Ces documents sont gardés dans un entrepôt spécial à KBR, avec des mesures de sécurité adaptées.

Bologne : une journée dédiée aux livres sur les thèmes musicaux

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L'Association « Il Saggiatore musicale » et le Musée de la Musique de Bologne organisent une journée dédiée aux livres sur des sujets musicaux, « Il fior fiore dei libri di musica » le 9 octobre à partir de 10h30 au Palazzo Aldini Sanguinetti de Bologne : Carocci Editore, EDT, Libreria Musicale Italiana, NeoClassica, Leo S. Olschki, Il Saggiatore, Zecchini Editore ont été invités.
Alberto Rizzuti présente "La voce di Bach : Passioni, oratories, messe, mottetti, Magnificat" de Raffaele Mellace (Carocci),
Paolo Petazzi se voit confier "Forme dell'addio : l'ultimo Mahler" d'Ernesto Napolitano (EDT), Marco Bazzocchi pour "Puccini" de Virgilio Bernardoni (Il Saggiatore), Fabio Massaccesi présente "L'opera a luci rosse : seduzione e sessualità nel melodramma del secondo Ottocento" de Federico Fornoni (Leo S. Olschki), Laura Zattra présente "La mediazione tecnologica della voce de Michela Garda" (NeoClassica), Stefano Lombardi Vallauri pour "Chante-moi une chanson d'amour : la musica di Claude Vivier" de Giovanni Battsita Boccardo (Zecchini) et Maria Rosa De Luca pour "Italian opera in the United States, 1800-1850" de Giuseppe Gerbino et Francesco Zimei (Lim).
L'entrée est gratuite.