Le Boston Symphony a converti, après dix ans, l'emploi d'Andris Nelsons en contrat à durée indéterminée, ce qui signifie qu'il pourrait rester directeur musical pour toujours. Nelsons a également été nommé responsable de la direction d'orchestre à Tanglewood.
Le BSO a également nommé Carlos Simon à sa nouvelle chaire de compositeur, "travaillant avec le directeur musical du BSO, Andris Nelsons, et le président-directeur général, Chad Smith, pour animer la programmation du BSO, y compris les nouvelles compositions, les initiatives éducatives, les programmes conçus par des artistes et les programmes de sciences humaines présentés en partenariat avec l'Institut des sciences humaines du Boston Symphony Orchestra, qui vient d'être annoncé".
Organiste, pianiste, compositeur et improvisateur, Jean Guillou est né le à Angers et mort le à Paris.
Jean Guillou est, dès l’âge de 12 ans, titulaire de l’orgue de l’église Saint-Serge à Angers.
Il fait ses études au Conservatoire national de musique de Paris où il est l’élève de Marcel Dupré (orgue), Maurice Duruflé (harmonie) et Olivier Messiaen (analyse).
Dès 1955, il est nommé professeur d’orgue et de composition à l’Instituto di Musica Sacra de Lisbonne. Il s’installe ensuite à Berlin en 1958, pour revenir enfin à Paris où il succède à André Marchal comme titulaire des grandes orgues de l'église Saint-Eustache en 1963. En 1976, il est à l'orgue pour l'enregistrement du Te Deum de Berlioz sous la direction de Daniel Barenboim, puis de la 3e Symphonie de Camille Saint-Saëns en 1984 sous la direction de Edo de Waart.
Après 52 ans de service bénévole, seulement interrompu entre 1977 et 1989 pour les travaux de construction du nouvel orgue, il est nommé par la paroisse « Organiste titulaire émérite » le . Il joue souvent les dimanches à Saint-Eustache, jusqu'à la Semaine sainte de 2015 (il est alors âgé de 85 ans).
Sa carrière de concertiste virtuose le conduit à donner des récitals d'orgue et aussi de piano dans le monde entier. C’est ainsi qu’il est l'interprète, entre autres, des sonates pour piano de Julius Reubke, de Franz Liszt ainsi que de ses propres œuvres. Il a aussi inauguré le piano-pédalier « Borgato » en 2002, ayant donné lieu à l'édition d'un CD chez Universal-Philips.
Jean Guillou -qui avait donné son dernier concert le à Munich- meurt le à Paris. Ses obsèques ont lieu le suivant à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il est enterré au Cimetière du Père-Lachaise.
Comme compositeur, il faut signaler en particulier, parmi sa centaine d'œuvres, celles pour orgue, telles que la Toccata (op. 9 de 1962), La Chapelle des abîmes (op. 26 de 1973), les Scènes d’enfant (op. 28 de 1974), Hypérion ou la Rhétorique du feu (op. 45 de 1988) et Regard (op. 77 de 2011). Il a écrit également de la musique de chambre, des œuvres pour orchestre, dont la monumentale Judith-Symphonie, ainsi que pour instruments solistes (trompette, marimba, flûte, violon, flûte de Pan, clarinette…) et orgue parmi lesquelles Alice au Pays de l'Orgue, les 10 Colloques, ses 8 Concertos pour Orgue et Orchestre parmi lesquels le Concerto 2000 et aussi la Révolte des Orgues pour 8 Orgues positifs, un grand orgue, des percussions et un chef, composition qui, après de multiples représentations dans des églises en Europe depuis sa création en 2007, a été jouée dans les philharmonies de Munich, de Cologne et de Berlin en 2011 et 2012, dans le grand auditorium de Tenerife en 2015 et à l'Philharmonie de l'Elbe à Hambourg en 2018. La grande partie de son œuvre musicale est publiée par Schott Music. Sa discographie consiste en plus de 100 volumes, publiés pour l'essentiel par Universal-Philips-Decca, Festivo, Dorian et Augure.
En 2012, ses œuvres littéraires sont publiées sous le titre La Musique et le Geste (Éditions Beauchesne, Paris) et, en 2014, ses poèmes sont publiés dans le recueil Le Visiteur (éd. Ch. Chomant, Rouen) suivi en 2018, chez le même éditeur, d'une nouvelle édition bilingue français-italien avec le titre Il Visitatore. En 2018, il signe la préface de son dernier ouvrage, Esprit de Suite, publié en par Beauchesne. Organologue, il est l’auteur du livre L’orgue, souvenir et avenir, ouvrage qui, en 2010, en est à sa quatrième édition depuis 1978 ; il est traduit en allemand (1984 et 2006) et en italien (2011). Son propos vise en particulier à promouvoir la construction d’orgues plus poétiques et d’une expression riche et diversifiée.
Il est à l’origine de la conception de nombreux orgues tels que ceux de Notre-Dame des Neiges à l'Alpe d'Huez (Kleuker, 1978), de Notre-Dame des Grâces au Chant d'Oiseau à Bruxelles (Kleuker, 1981), de la Tonhalle à Zurich (Kleuker-Steimayer, 1984) réinstallé dans la cathédrale de Capodistria (Koper) en Slovénie en 2020, du Conservatoire de Naples (Tamburini/Zanin, 1987-2007), de l’Auditorio de Tenerife à Santa Cruz (Blancafort, 2004), de S. Antonio dei Portoghesi à Rome (Mascioni, 2008) et de la cathédrale de Léon (Klais, 2013). Il est le concepteur d'un orgue, dit à « structure variable », consistant en une console qui commande 15 buffets mobiles qu'il est possible de transporter et de placer en quelques heures dans n'importe quel espace laïc ou religieux. C'est à sa demande et avec ses conseils qu'a été installée à Saint Eustache dès 1967, une console annexe permettant à l’organiste de jouer dans la nef au milieu du public9.
Il tient des classes de maître (master classes) à travers le monde jusqu'en 2018 et il donne chaque année, de 1970 à 2005, des cours d’interprétation et d’improvisation à l'International Meister Kursus de Zurich. Parmi ses élèves figure Silvio Celeghin.
Hieronymus Prætorius (né le 10 août 1560 et mort le 27 janvier 1629) est un compositeur et organiste du nord du Saint-Empire qui se situe entre la fin de la Renaissance et le tout début du baroque.
Il n'était pas parent avec Michael Prætorius, bien que la famille Prætorius eût beaucoup de musiciens distingués pendant les XVIe et XVIIe siècles.
Né à Hambourg, il y passa un long moment. Prætorius étudia l'orgue très tôt avec son père (Jacob Prætorius, également compositeur), après cela il partit à Cologne pour poursuivre ses études.
En 1580, il devint organiste à Erfurt, mais y resta seulement deux ans avant de retourner à Hambourg en 1582.
Il travailla ensuite avec son père comme organiste assistant à St. Jacobi, passant organiste principal en 1586 à la mort de celui-ci.
En 1596, il partit pour Gröningen où il rencontra Michael Prætorius et Hans Leo Hassler ; il fut vraisemblablement influencé par leur style et, à travers eux, par l'école vénitienne contemporaine de cette époque.
Il resta à Hambourg comme organiste à St. Jacobi jusqu'à sa mort.
Prætorius écrivit des messes, dix mises en musique du Magnificat, et de nombreux motets, la plupart en latin.
La plus grande part de sa musique est considérée comme appartenant au style polychoral vénitien, qui utilise de nombreuses voix divisées en quelques groupes. Ces compositions sont les premières à être écrites en Allemagne du nord dans le style vénitien progressiste. Le chœur y varie de 8 à 20 voix réparties en deux, trois ou quatre groupes, et devait être constitué d'excellents musiciens, si l'on considère à la fois la quantité et la difficulté des musiques qu'il écrivit.
Marie Jacquot devient la nouvelle cheffe principale du WDR Sinfonieorchester
Marie Jacquot devient Cheffe d'Orchestre Principale du WDR Sinfonieorchester.
L'artiste, née à Paris en 1990, succède ainsi à Cristian Mãcelaru, qui sera encore Chef Principal jusqu'en 2025 et Partenaire Artistique de l'orchestre pour la saison 2025/26.
Le contrat avec Marie Jacquot débute à partir de la saison 2026/27 et s'étend initialement sur quatre ans.
«Nous sommes fiers d'avoir gagné une cheffe d'orchestre qui peut déjà présenter une carrière remarquable», a déclaré le directeur général du WDR Tom Buhrow. «Marie Jacquot va continuer à développer artistiquement notre orchestre symphonique, qui s'est taillé une excellente réputation dans le monde musical international. Et elle enthousiasmera les gens de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et d'ailleurs avec la musique classique.»
Marie Jacquot est depuis cette saison Première Cheffe Invitée de l'Orchestre symphonique de Vienne et Cheffe d'Orchestre Désignée du Théatre Royal Danois à Copenhague. Auparavant, elle était Cheffe d'Orchestre Adjointe à l'Opéra Allemand du Rhin et Cheffe d'Orchestre Adjointe et Directrice Générale Adjointe de la Musique au Théatre Mainfranken à Wurzbourg.
La plus haute qualité musicale
Marie Jacquot à propos de ses débuts avec le WDR Sinfonieorchester: «J'ai travaillé avec le WDR Sinfonieorchester pour la première fois en décembre 2022 et nous nous sommes parfaitement entendus dès la première seconde, tant sur le plan musical qu'humain. Je suis enthousiasmée par la polyvalence stylistique de l'ensemble et surtout par sa volonté absolue d'atteindre la meilleure qualité musicale possible.»
En tant que Cheffe d'Orchestre Invitée, Marie Jacquot a récemment dirigé l‘Orchestre Gewandhaus de Leipzig, les Orchestres Symphoniques du Bayerischer Rundfunk et du Hessischer Rundfunk, le Deutsches Sinfonieorchester Berlin, la Staatskapelle de Dresde, les Orchestres Symphoniques de Dallas et de Göteborg.
D‘autres étapes importantes de sa carrière ont été l'assistance de Kirill Petrenko à l'Opéra d'État de Bavière et sa direction d'orchestre au Festival d'Opéra de Munich.
Atteindre les gens par la diversité et la créativité
Sebastian König, manager du WDR Sinfonieorchester : «Marie Jacquot travaille régulièrement avec de nombreux orchestres de haut niveau dans le monde entier. Elle démontre ainsi son immense potentiel créatif dans tout l'éventail de la musique classique. Avec le WDR Sinfonieorchester, elle va continuer sur la voie du succès, combinant la musique classique avec les exigences les plus élevées et la rendant accessible au plus grand nombre, en direct et digitalement.»
«Dès le premier instant, Marie Jacquot a su entraîner l'orchestre: naturelle, sympathique, à hauteur des yeux et absolument convaincante", déclare le comité de l'orchestre à propos du dernier projet commun. «Nous nous réjouissons énormément de notre nouvelle chef d'orchestre et de tous les moments musicaux que nous pourrons vivre avec elle.»
Le metteur en scène français Jean-Marie Villégier est décédé à Brest le 23 janvier à l'âge de 86 ans.
En 1987, sa mise en scène d'Atys de Lully en collaboration avec William Christie a non seulement fait le tour du monde, mais a marqué un tournant dans le renouveau de Lully et de la tragédie-lyrique, ainsi que dans la mise en scène de l'opéra baroque.
Le hasard a voulu que la mort de Villégier coïncide avec l'Atys mis en scène à l'Opéra de Versailles par Christophe Rousset qui a d'ailleurs joué du clavecin dans cette production pionnière d'Atys par Villégier/Christie.
La collaboration entre le metteur en scène et Christie a porté d'autres fruits splendides dans Médée et Le malade imaginaire de Charpentier, ainsi que dans Hippolyte et Aricie de Rameau, ou Rodelinda de Haendel (ce dernier à Glyndebourne), mais on se souvient aussi d'un Couronnement de Poppée qu'il a partagé avec Gustav Leonhardt.
Né en 1937 à Orléans, Villégier a été entre 1973 et 1980 l'un des directeurs du Centre de Dramaturgie de l'Opéra de Paris. Parmi ses premières productions figure Cenerentola de Rossini à La Monnaie en 1983. Avec sa compagnie L'Illustre Théatre, créée en 1985, il explore le théâtre classique français. Il a également été directeur du Théâtre National de Strasbourg.
Le prix international de musique Ernst von Siemens est décerné cette année à Unsuk Chin. Avec cette Sud-Coréenne, le conseil d'administration distingue une compositrice de renommée internationale dont les œuvres sont jouées dans le monde entier, a annoncé jeudi la fondation Ernst von Siemens Musikstiftung.
Le prix est doté de 250.000 euros et compte parmi les prix musicaux les plus importants au monde.
Chin a ouvert de nouvelles voies à la nouvelle musique et a enthousiasmé un large public, a-t-on indiqué dans la motivation. Elle n'invalide pas les concepts traditionnels tels que la mélodie et l'harmonie, mais les réinterprète sans cesse. "Ses œuvres se distinguent par des sonorités lucides et oniriques et par une légèreté humoristique. Il en résulte une musique à laquelle le public accède facilement, mais qui reste en même temps complexe et stimulante".
Les trois prix d'encouragement pour compositeurs de la fondation seront attribués en 2024 à l'Islandaise Bára Gisladottir, à l'Italien Daniele Ghisi et au Chinois Yiqing Zhu. Outre le prix de 35.000 euros chacun, les productions musicales font également partie de la récompense.
L'éloge d'Unsuk Chin sera prononcé par Louwrens Langevoort, directeur de la Philharmonie de Cologne. L'Ensemble intercontemporain, sous la direction de son nouveau directeur musical Pierre Bleuse, jouera des œuvres de la lauréate.
Elektra (opus 58) est un opéra en un acte de Richard Strauss.
Le livret a été écrit par Hugo von Hofmannsthal, d'après sa pièce de théâtre du même nom créée en 1903 : c'est le premier livret d'une série de six, produit de la collaboration fructueuse entre les deux artistes. Elektra est une réécriture pour un public contemporain de la pièce de Sophocle.
L'opéra est créé le 25 janvier 1909, sur une scénographie d'Alfred Roller au Königliches Opernhaus de Dresde.
La durée d'exécution varie d'1 heure 40 à 2 heures.
L'organiste néerlandais Ewald Kooiman (Wormer , 14 juin 1938 - Hurghada , 25 janvier 2009) était aussi musicologue et professeur d'études d'orgue .
Il a combiné une étude de la langue et de la littérature françaises avec des études d'orgue à Amsterdam avec Piet Kee et à la Schola Cantorum de Paris avec Jean Langlais . Il obtient son diplôme dans les deux villes : à Paris avec le Prix de Virtuosité (1963) et à Amsterdam avec le Prix d'Excellence (1969).
Au cours de ses études, il s'est intéressé à la pratique de l'interprétation authentique de la musique ancienne telle que propagée à cette époque par des pionniers tels que Gustav Leonhardt et Nikolaus Harnoncourt . Kooiman a également publié à ce sujet. Il a également dirigé la publication de plusieurs dizaines de volumes de musique d'orgue largement inconnue sous les titres Incognita Organo et Repro Organo .
Kooiman a obtenu son doctorat en 1975 à l' Université VU d'Amsterdam avec une thèse consacrée au Tombel de Chartrose français . Dans la même université, il enseigna l'ancien français et devint plus tard professeur d'études d'orgue. Ewald Kooiman était également organiste universitaire à la VU et donnait régulièrement de courts concerts sur "l'orgue de Couperin" (en partie à son initiative) construit par Jean-Georges Koenig dans l'auditorium.
Il a également enseigné l'orgue comme matière principale au Sweelinck Conservatory (plus tard Conservatorium Amsterdam). En tant que l'un des professeurs réguliers, il a été affilié pendant de nombreuses années à l'Académie internationale d'été pour organistes, qui fait partie du Festival international d'orgue de Haarlem .
Kooiman était un organiste de concert polyvalent avec un large répertoire. Il s'est produit fréquemment dans son pays et à l'étranger. Il a réalisé plusieurs dizaines d'enregistrements, dont l'intégrale des œuvres pour orgue de Johann Sebastian Bach à deux reprises . Il a pu achever 8 CD d'une troisième série complète -sur les orgues Silbermann en Alsace. La série totale de 19 CD, complétée par Gerhard Gnann, Ute Gremmel-Geuchen et Bernhard Klapprott, a été présentée aux petits-enfants de Kooiman par leur oncle Jos van der Kooy le 4 septembre 2012 dans la Grote de Sint-Bavokerk à Haarlem . Il faisait partie des élèves de Kooiman, ainsi que de Christine Kamp .
Ewald Kooiman est décédé début 2009 à l'âge de soixante-dix ans d' un arrêt cardiaque alors qu'il était en vacances en Égypte .
En 1995, Kooiman avait reçu la Médaille d'Or de la Société Académique Française Arts-Sciences-Lettres . En 2003, le Preis der Deutschen Schallplattenkritik. Kooiman était Chevalier dans l'Ordre du Lion des Pays-Bas , Membre du Mérite de l' Association Royale des Organistes Néerlandais et porteur de la Médaille du Mérite de la Municipalité de Haarlem.
Des organistes comme Cor Kee -Couperin suite , 1980- et son fils Piet Kee -Seventy chords (et quelques autres) pour Ewald , 2008- lui ont dédié des compositions.
À l'occasion de son 70e anniversaire en 2008, il s'est vu remettre le recueil d'essais Pro Organo Pleno lors d'un colloque à la VU .
Géza Frid () est un pianiste et compositeur néerlandais, hongrois de naissance.
Géza Frid est né à Máramarossziget dans le comté de Máramaros en Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Roumanie). Il étudie le piano et la composition à Budapest avec Zoltán Kodály et Béla Bartók. Il s'installe à Amsterdam en 1929.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Frid est actif dans la résistance, et devient citoyen néerlandais en 1948. Il a enseigné la musique de chambre au Conservatoire d'Utrecht.
Frid a donné beaucoup de récitals à travers le monde : en Italie (1926, 1955, 1965), en Indonésie (1948–1949, 1951, 1956), au Siam et en Égypte (1951), en Israël (1962, 1965, 1967), en URSS (1963), en Amérique du Sud et du Nord (1965, 1967), en Turquie (1965), aux Pays-Bas (1967), au Surinam et aux Antilles néerlandaises (1970), aux États-Unis (1970, 1974), en Hongrie (1971, 1974). Il a, notamment, enregistré (avec Luctor Ponse) la Sonate pour deux pianos et percussions de Bela Bartok (Mercury).
En 1949, il reçoit le prix de la musique de la ville d'Amsterdam pour Paradou (fantaisie symphonique), en 1950 le deuxième prix du Wereldomroep-KNTV - concours pour les variétés et le chant populaire néerlandais avec Variations sur un chant populaire néerlandais, pour chœur et orchestre, et en 1951 le troisième prix au Concours International pour Quatuor à Cordes pour son troisième quatuor.
En 1954, il remporte le prix pour la musique de la ville d'Amsterdam pour Études Symphoniques ; en 1956 le second prix du gouvernement hollandais pour sa Sonate pour violon et piano, op. 50 et le quatrième prix au Concours International pour Quatuor à Cordes de Liège pour son 4e Quatuor.
En 1990, Frid remporte à titre posthume le Prix Bartók de la Ferenc Liszt Hochschule de Budapest.
Elias Parish Alvars (nom de famille parfois donné comme Parish-Alvars), (28 février 1808 - 25 janvier 1849) était un harpiste et compositeur anglais. Il est né sous le nom d'Eli Parish à Teignmouth, dans le Devon ; son père était un organiste local. Son acte de baptême à l'église St James, à West Teignmouth, indique : "Eli, fils de Joseph et Mary Ann Parish ".
Parish donne son premier concert à Totnes en 1818 et, en 1820, il est envoyé à Londres pour étudier avec Nicolas-Charles Bochsa. En 1822, il posa sa candidature à la Royal Academy of Music, où Bochsa avait été nommé professeur de harpe, mais ne fut pas accepté, car il ne pouvait pas payer les frais de scolarité sans bourse. Il a pu continuer à suivre les cours de Bochsa en donnant des leçons et en jouant dans des bals, puis il a pu étudier à Paris et, en 1828, il a étudié la musique à Florence.
En 1836, Alvars devient première harpe à l'Opéra de Vienne. Sa Fantasia de 1838, op. 35, est dédiée à Sigismond Thalberg, qui aurait été inspiré par le jeu d'Alvars pour développer sa propre technique de piano à effet à trois main. La tournée d'Alvars au Proche-Orient entre 1838 et 1842 aboutit à sa suite Voyage d'un harpiste en l' Orient, op. 79.
En 1842, Alvars épouse la harpiste Melanie Lewy, membre d'une famille de musiciens viennois avec laquelle il se produit fréquemment ; il compte parmi ses élèves Charlotte Rothschild, de la famille Rothschild, à qui il dédie sa Sérénade, op. 83. [La même année, il fit l'acquisition d'une harpe à pédale à double action conçue par Pierre Érard ; les innovations qu'il put apporter à la technique de la harpe grâce à ce nouvel instrument impressionnèrent nombre de ses collègues musiciens, dont Hector Berlioz, Felix Mendelssohn et Franz Liszt. Liszt écrivit à propos d'Alvars : " De dessous son front s'élèvent ses yeux rêveurs, expressifs de l'imagination rayonnante qui habite ses compositions " ; Berlioz l'appela " le Liszt de la harpe ".
En 1847, Alvars est nommé musicien de chambre de Ferdinand Ier d'Autriche. Cette année-là, son Concertino pour harpe et orchestre, op. 34, est publié à Paris avec l'appui enthousiaste de Berlioz. Sa dernière prestation a lieu à Vienne, lors d'un concert de ses propres compositions, en janvier 1848.
Le 13 mars 1848, des émeutes éclatent à Vienne et, en avril, dans la confusion générale, Alvars se retrouve dans de graves difficultés financières. Sa santé se détériore soudainement et il meurt, probablement d'une pneumonie, le 25 janvier 1849.