Le Journal

Juan de Triana, 530 ans

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Juan de Triana (fl. 1460 – 1490, mort le 28 janvier 1494) était un compositeur espagnol de la période de la Renaissance, actif dans la seconde moitié du XVe siècle sous le règne des Rois Catholiques.
Le pape Sixte IV a publié une bulle le 9 février 1478 qui inscrivait De Triana comme prébendier de la cathédrale de Séville pendant au moins un an auparavant.
Il s'installa ensuite à la Cathédrale de Tolède, où il fut enregistré qu'en 1483 il était professeur de six enfants dans la Cathédrale, avec un salaire de 18 000 maravedíes, une somme importante à l'époque. Il est possible que Triana ait occupé ce poste jusqu'en 1490, date à laquelle il a été remplacé par Pedro de Lagarto.
Il mourut à Séville le 28 janvier 1494 et fut enterré près du portail de la chapelle de la Virgen de la Antigua.
Dans son testament, il a laissé un legs pour doter une aumônerie pour chanter vingt-cinq messes par mois pour son âme à l'autel de San Juan Bautista, près de son lieu de sépulture.

Marin Alsop, membre honoraire de la MDW

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La cheffe américaine Marin Alsop a été nommée membre honoraire de l'Université de Musique et des Arts du Spectacle de Vienne (mdw).
L'institution honore ainsi "les réalisations artistiques exceptionnelles d'Alsop en tant que chef d'orchestre ainsi que ses réalisations dans la promotion des femmes chefs d'orchestre et son engagement social en faveur de l'éducation musicale des enfants et des jeunes".

Thomas Hengelbrock à l’Orchestre de Chambre de Paris

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Thomas Hengelbrock est nommé directeur musical de l'Orchestre de Chambre de Paris à compter de la saison 2024-25. Le chef et violoniste allemand de 65 ans succèdera à Lars Vogt qui avait assuré la direction de l'OCP de l'été 2020 jusqu'à son décès en septembre 2022.

Fondateur et directeur, en 1991 et en 1995, du chœur et de l'ensemble Balthasar Neumann, Thomas Hengelbrock a été chef d'orchestre principal de l'Orchestre Symphonique de la NDR de Hambourg entre 2011 et 2018, lauréat du Prix Karajan en 2016, chef de l'Orchestre de Paris en 2015-2017 et il a dirigé de nombreuses formations internationales dans nombre de salles, dont l'Opéra de Paris, le TCE, à Aix.
Il avait dirigé les concerts d'ouverture de l'Elbphilharmonie de Hambourg en janvier 2017. Le chef a par ailleurs le goût et l'expérience des projets pédagogiques et d'insertion professionnelle ayant créé la Cuban-European Youth Academy en 2014.

"La Battaglia di Legnano" de Giuseppe Verdi, 175 ans

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La battaglia di Legnano est un opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi sur un livret de Salvadore Cammarano.

La première a eu lieu le 27 janvier 1849, au Teatro Argentina de Rome. Elle a connu un grand succès, grâce aux fortes tonalités patriotiques de l'intrigue.

Les événements se déroulent à Milan et à Côme en 1176. Au cours de la lutte entre les communes lombardes, réunies dans la Ligue lombarde, et Frédéric Barberousse, Milan est menacée par les troupes de l'empereur allemand. Parmi les combattants qui défendent la ville, Arrigo, que l'on croit mort au combat, rencontre d'abord Roland, puis Lida, qui était auparavant sa fiancée, mais qui, par la volonté de son père, a épousé Roland. Arrigo, se soumettant au destin, rejoint la Compagnie de la Mort, l'escadron de chevaliers appelé à défendre le Carroccio, au grand dam de Lida, qui lui envoie une lettre pour tenter de le faire changer d'avis. Pendant ce temps, Rolando, qui s'apprête à partir au combat, est abordé par Marcovaldo, un soldat allemand captif, qui lui remet la lettre de Lida destinée à Arrigo. La colère de Rolando se transforme en vengeance. Découvrant Lida et Arrigo en train de converser, l'homme emprisonne Arrigo dans une tour, afin qu'il ne puisse pas participer à l'appel de la Compagnie de la mort et qu'il soit déshonoré. Arrigo, consterné, saute d'une fenêtre dans la rivière. Alors que Lida et les Milanaises se tournent vers Dieu pour trouver des soldats, Barberousse est vaincu à la bataille de Legnano. Parmi les Lombards qui reviennent victorieux se trouve Arrigo, qui est mourant. Après avoir disculpé Lida, il meurt en tenant la bannière du Carroccio près de son cœur.

 

Hanns Jelinek, 55 ans

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Hanns Jelinek (connu aussi sous les pseudonymes d'Hanns Elin, H. J. Hirsch, Jakob Fidelbogen), né le 5 décembre 1901 à Vienne et y est décédé le 27 janvier 1969 est un compositeur et professeur de musique autrichien.

Le père († 1917) d'Hanns Jelinek est ouvrier. À six ans, Hanns reçoit un violon et à sept ans un piano. En 1918, il devint membre du Parti communiste d'Autriche nouvellement créé. En 1918-19, il participe au séminaire Arnold Schoenberg sur la composition musicale à la Schwarzwaldschule de Vienne, avec une communication sur le contrepoint et l'harmonie. Il suit des cours privés avec Alban Berg. En 1920, il étudie à l'Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne. Son professeur est Franz Schmidt. Il quitte l'Académie en 1922 pour des raisons financières et poursuit sa formation en autodidacte.

Pour gagner sa vie comme compositeur indépendant, il est pianiste dans les bars et cinémas et compose sous le pseudonyme d'Hanns Elin de la musique légère et populaire. À partir de 1934, ses œuvres sont influencées par le dodécaphonisme. En 1956, ses Three Blue Sketches, op. 25, allient le dodécaphonisme et le jazz.

En 1958, il accepte un poste de professeur à l'Académie de musique de Vienne.
En 1965, il est nommé professeur à l'Université. Parmi ses élèves, on compte Petr Kotik, Gunnar Sønstevold, Walter Szmolyan, Igor Štuhec, Erich Urbanner, Bojidar Dimov, Anne-Marie Ørbeck et Heinz Karl Gruber.

Jelinek meurt à Vienne en 1969. Une tombe d'honneur lui est accordée au cimetière central de Vienne.

Sa production comprend des compositions « sérieuses » : six symphonies, des quatuors à cordes, des lieder, de la musique de chambre, mais aussi de la musique « légère », des opérettes, des chansons, ainsi que la musique de film. Ses compositions reflètent l'influence de son maître Schoenberg. Jelinek a écrit, dans le cadre de son enseignement à l'Académie de musique de Vienne, des ouvrages de théorie musicale se rapportant essentiellement à la technique dodécaphonique.

Boris V. Assafiev, 75 ans

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Boris Vladimirovitch Assafiev, né le 17 juillet 1884 (29 juillet 1884 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, mort le 27 janvier 1949 à Moscou, est un compositeur et critique russe et soviétique.

Assafiev étudie la philologie et l’histoire à l’Université de Saint-Pétersbourg et parallèlement la composition musicale, avec Anatoli Liadov, au Conservatoire. Ce sont les rencontres avec le critique d’art Vladimir Stassov qui ont influencé la formation du jeune musicien.
En 1910, Assafiev devient répétiteur de ballet au théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg et, à partir de 1914 il collabore aux journaux musicaux russes les plus significatifs de cette époque. Son domaine de recherche est la musique des compositeurs russes du XIXe siècle et les courants modernes.

À partir de 1920, il dirige le département de musique de l’Institut national d’histoire de l’art et participe à l’Association pour la musique contemporaine. C’est à cette époque que paraît la plupart de ses œuvres musicologiques majeures, dont les premières monographies en russe consacrées à Igor Stravinsky, Alfredo Casella, Alban Berg, Paul Hindemith, Ernst Křenek et Les Six. Tous ces livres sont écrits sous le pseudonyme d'« Igor Glebov ». Sur la proposition d’Assafiev, les théâtres de Léningrad montent des opéras nouveaux tels que Wozzeck d’Alban Berg, Der ferne Klang de Franz Schreker, Der Sprung über den Schatten et Jonny spielt auf d’Ernst Křenek. Il insiste aussi pour qu’en 1928 Boris Godounov de Modeste Moussorgski voie la scène en version d’auteur et non revisé par Rimski-Korsakov. Sous sa révision sont parues les traductions russes des livres de Paul Bekker et Ernst Kurth. Assafiev dévéloppe les idées de ce dernier dans son livre « La Forme musicale comme un procès » (1930).

Au début des années 1930, Assafiev se concentre sur la composition. Ses œuvres qui remportent le plus de succès sont les ballets Flammes de Paris (1932) dont l’action se déroule pendant la Révolution française et La Fontaine de Bakhtchisaraï d’après le poème de Pouchkine (1933).

Pendant le siège de Léningrad, Assafiev reste dans la ville sans cesser ses activités et en 1943 il déménage à Moscou où il devient membre de l’Institut national d’histoire de l’art. La même année, il est fait académicien de l’Académie des sciences d’URSS (il est le seul musicologue à avoir obtenu ce titre). En 1948, le Prix Staline lui est décerné pour sa monographie sur Mikhaïl Glinka.

Après-guerre, Andreï Jdanov impose le réalisme socialiste comme unique esthétique soviétique. Pour la musique, les principes du jdanovisme, soumettant toute activité culturelle à la ligne du Parti au nom du « romantisme révolutionnaire », sont entérinés au premier congrès de l’Union des compositeurs soviétiques convoqués en avril 1948. Président de l’Union, Boris Assafiev soumet à une critique dévastatrice les « formalistes » russes et les « modernistes » occidentaux.
À sa mort en 1949, le compositeur Tikhon Khrennikov lui succède et il demeure aux commandes quarante-trois ans, jusqu’à la disparition de l’URSS en 1991.

Joaquin Nin, 145 ans

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Joaquín Nin (en catalan : Joaquim Nin i Castellanos), né à La Havane le 29 septembre 1879, mort dans la même ville le 24 octobre 1949, est un pianiste et compositeur cubain de la première moitié du XXe siècle.

Il était le fils de l'écrivain catalan Joaquin Nin Tudó et la cubaine de Camagüey Àngela Castellanos Perdomo. Il fut l'élève au piano de Carles G. Vidiella à Barcelone et de Moritz Moszkowski à Paris et étudia la composition dans la classe de Vincent d'Indy à la Schola Cantorum de Paris, où il enseigna de 1905 à 1908. Il est connu principalement pour ses arrangements de musique populaire espagnole. Il fut l'ami de Maurice Ravel et l'un des témoins de la genèse du Boléro en 1928. Il était membre de l'Académie royale des beaux-arts Saint-Ferdinand de Madrid et reçut en France la Légion d'honneur.

Entre 1908 et 1910 il vit à Berlin, puis à La Havane et à Bruxelles. Il a passé de nombreuses années à Paris.

Au piano, il a interprété de la musique ancienne pour clavier, dont celle de J.S. Bach.

Il a écrit plusieurs essais sur les problèmes d'esthétique : « Pour l'Art » (1909, Paris), « Idées et commentaires » (1912), « Clavecin ou piano » (1921) et « Las tres grandes escuelas ».

Il a publié deux recueils de musique espagnole pour le clavier : « 16 Sonates anciennes d'auteurs espagnols » (1925, Paris) et « 17 Sonates et pièces anciennes d'auteurs espagnols » (1929, Paris).
Ces recueils contiennent les premières éditions contemporaines du Padre Antonio Soler.
Il a aussi publié « Sept chants lyriques espagnols anciens » (1926) et « Sept chansons picaresques espagnoles anciennes » (1926), « 10 pièces pour violon et piano de Herrando » (1937).

Il est le père de l'écrivaine Anaïs Nin et du compositeur Joaquín Nin-Culmell.

En 2008, l'écrivaine cubaine Daína Chaviano lui rend hommage en l'incorporant comme personnage dans son roman « L'île des amours éternelles » (roman cubain le plus traduit de tous les temps, médaille d’Or du concours des Florida Book Awards).

Des billets de 0 euro à l'effigie de Clara Schumann

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Les derniers billets de 100 D-Mark de la Deutsche Bundesbank portaient au recto un portrait de la compositrice Clara Schumann (1819-1896).
La Robert-Schumann-Gesellschaft Zwickau émet désormais des billets en euros avec le même dessin, a annoncé lundi la ville de Zwickau. Il ne s'agit pas de moyens de paiement, puisque leur valeur nominale imprimée est de 0 euro.

Les billets ont été fabriqués par l'imprimerie de titres française Oberthur Technologies et présentent les signes de sécurité des vrais billets en euros, tels que le filigrane, la bande métallique dans le papier, le relief palpable, l'hologramme, la micro-écriture, le registre transparent, l'encre fluorescente invisible ainsi que les lettres de série individuelles et le numéro de contrôle.

Les billets Clara Schumann, imprimés à 3.000 exemplaires, sont vendus à la maison Robert Schumann de Zwickau au prix de 3 euros l'unité. Avec les recettes, la société Robert Schumann, en tant qu'association de promotion de la maison, veut soutenir l'activité Schumann à Zwickau.

Les billets de 100 DM à l'effigie de Clara Schumann ont été mis en circulation le 1er octobre 1990 et ont eu cours jusqu'à l'introduction de l'euro le 1er janvier 2002. Le portrait de Clara Schumann a été dessiné par le maître aquarelliste et lithographe alsacien Andreas Staub (1806-1839).

Intermezzo poursuit avec l'Ópera de Oviedo

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La compagnie Intermezzo de Guipuzcoa a renouvelé sa collaboration avec la Fundación de la Ópera de Oviedo pour continuer à gérer le Coro Titular de la Ópera de Oviedo pendant cinq saisons supplémentaires. Après trois saisons de collaboration, Intermezzo et l'Opéra d'Oviedo ont renouvelé leur accord pour poursuivre leur participation aux saisons d'opéra.

Depuis 2021, date à laquelle la Fundación de la Ópera de Oviedo a choisi Intermezzo comme chœur titulaire, celui-ci a participé à un total de 15 productions, en commençant par Nabucco avec 45 choristes et en terminant cette troisième saison avec Lohengrin avec 66 choristes, le plus grand nombre de voix durant cette période.

Intermezzo, qui célèbre cette année 20 ans de trajectoire ininterrompue dans le monde de la musique chorale lyrique professionnelle, gère depuis 2009 et actuellement le Coro Intermezzo-Coro Titular del Teatro Real, ainsi que le Coro Titular Ópera de Tenerife.
En outre, la compagnie fournit des choristes ou des chœurs complets à la grande majorité des théâtres et des festivals nationaux, et a participé à des saisons telles que celle de l'Opéra de Bordeaux ou de l'Opéra royal de Mascate, dans le Sultanat d'Oman.

Pietari Inkinen ne prolongera pas son contrat avec la Deutsche Radio Philharmonie

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Le chef Pietari Inkinen ne prolongera pas son contrat avec la Deutsche Radio Philharmonie. Après huit saisons, il mettra fin à son mandat à l'expiration de son contrat en été 2025 afin de pouvoir se consacrer davantage à ses engagements internationaux.