Le Journal

OPMC Classics en digital mondial !

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OPMC Classics, le label de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo a été fondé par Yakov Kreizberg (Directeur artistique et musical. de 2008 à 2011).

Par l'entremise de 21 Music,  il est  désormais possible de retrouver en digital et à l'international, les albums édités sous la direction de : Yakov Kreizberg (dans des oeuvres de : Mahler, Chostakovitch, Ravel, Debussy, Borodine, Stravinsky, Rimsky-Korsakov,...), Gianluigi Gelmetti (dans des pièces orchestrales et vocales de Léo Ferré) ou Jean Deroyer (créations de Amy, Mainz et Hurel à l'occasion du 20ème anniversaire du Printemps des Arts). 

OPMC Classics s'enrichit de nouveaux titres comme la Symphonie fantastique et Rêverie et Caprice d'Hector Berlioz avec la violoniste Liza Kerob au violon, l'OPMC étant placé sous la direction de son Directeur artistique et musical Kazuki Yamada.

Bruits de couloirs feutrés

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Alors qu'on attend depuis plusieurs semaines la désignation "imminente" par l'Elysée du successeur de Stéphane Lissner à l'Opéra de Paris, les bruits de couloirs enflent, alimentés par le "milieu" parisien,... généralement bien informé !

Cette semaine, les informations au conditionnel restent d'ailleurs dans l'orbite de cette course-là : parmi les candidats au tandem Bastille-Garnier, Peter De Caluwe (La Monnaie) tiendrait la corde, tandis que Dominique Meyer (en fin de mandat à l'Opéra de Vienne) devrait sortir des urnes à Milan et succcéder à Alexander Pereira à la Scala.

Patience...

Le Concours Tchaïkovski, en route !

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Un peu d'histoire d'abord.
En 1958, la première édition du Concours Tchaïkovski se déoule à Moscou et s'adresse à deux disciplines : le piano et le violon.
Dès la deuxième (1962), le violoncelle les rejoint, puis la voix en 1966.
En 2011, Valery Gergiev prend la tête du comité d'organisation et les épreuves se partagent entre Moscou et Saint-Pétersbourg.
En 2015, rien de nouveau ? Voire ! Cette année-là, un tout jeune collaborateur de Crescendo, encore étudiant, relève un défi personnel de taille : accepter l'invitation à y diriger les concertos pour piano de Mozart en demi-finale. C'est Ayrton Desimpelaere. On sait le chemin déjà parcouru depuis...

La session qui a débuté ce lundi s'ouvre aux instruments à vent.
Rappelons que deux musiciens belges s'y mesurent : le violoniste Marc Bouchkov et le tubiste Jean Xhonneux.

Né en 1991 dans une famille de musiciens, Marc Bouchkov (lauréat du Concours Reine Elisabeth en 2012) commence sa formation professionnelle avec Claire Bernard au Conservatoire de Lyon puis il part, en 2007, au Conservatoire National de Paris où il travaille avec Boris Garlitzky. Familier des masterclasses et des festivals, il est aussi boursier de la Villa Musica en Rhénanie-Palatinat.
Son parcours est jalonné de distinctions internationales : 1er Prix au Concours International pour Violon Henri Koch et à l'European Young Concert Artists Audition (Leipzig) en 2010, et l'Ebel-Preis l'année suivante. En 2012, c'est le Reine Elisabeth suivi, en 2013, du 1er Prix au Concours de Montréal et du prix de la Fondation Juventus de Georges Gara.
Dès lors, il arpente les scènes : Hambourg, Montpellier, St. Petersburg, Paris, Montréal,... en récital ou avec des orchestres tels que l’Orchestre National de Belgique, le Royal Philharmonic Orchestra de Liège, Moscow Philharmonic Orchestra, le Staatsorchester Rheinische Philharmonie, le NDR-Sinfonieorchester, le Royal Concertgebouw Orchestra, ou le Düsseldorfer Symphoniker au Deutsche Oper am Rhein.

Jean Xhonneux est né à Montzen, au sein d'une famille où tout le monde est impliqué dans l'harmonie locale.
Formé par Hans Nickel au Conservatoire de Maastricht, il y obtient son baccalauréat en 2012 puis sa maîtrise en 2014.
En novembre 2016, il décroche le 2e prix au 27e Concours International de tuba de Porcia, en Italie, qualifié de "Reine Elisabeth des tubistes".
L'engagement musical de Jean Xhonneux est multiple.
Il joue régulièrement avec des ensembles tels que le London Symphony Orchestra, le WDR Sinfonieorchester Köln, l'Orchestre des Champs Elysées, le Residentie Orkest,... sous la direction de Simon Rattle, Neeme Järvi, Jukka-Peka Saraste ou Marin Alsop.
Depuis 2014, il est tuba solo au Brussels Philharmonic.
E2011, il s'est lancé dans une autre aventure : quand deux amis trompettistes décident de créer un quintette de cuivres, ils font appel à lui et ils créent enseemble Quintette Eburon dont la singularité est de jouer des oeuvres originales pour quintette de cuivres. Et après quelques mois de travail, celui-ci décroche le 1er Prix au Concours International de Quintettes de cuivres de Lyon au printemps 2012.
Enfin, Jean Xhonneux enseigne le tuba à l'IMEP (Namur) depuis 2012. En 2016, il est devenu professeur de tuba à l'École de musique de Welkenraedt en Belgique et, en 2018, au Lemmensinstituut (LUCA School of Arts) à Leuven. Il donne aussi des classes de maître et des récitals en Belgique, en Italie, en France, en Espagne, en Russie, au Danemark, aux Pays-Bas ou au Luxembourg.

 

Franco Zeffirelli

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Franco Zeffirelli (Gian Franco Corsi Zeffirelli) est décédé à Rome à l'âge de 96 ans.
Né à Florence en février 1923, il fut très tôt orphelin de mère et confié à une tante, fréquenta le collège de San Marco à Florence et obtint son diplôme en scénographie à l'Académie des Beaux-Arts.

Dans l'immédiat après-guerre, il fait ses débuts avec Luchino Visconti dont il sera assistant-réalisateur.
En 1953, on le croise la Scala (Milan) où il est commissaire d'esquisses et de figurines pour L'Italiana à Alger et, l'année suivante, directeur lyrique pour La Cenerentola.
Suivront 21 productions dont la Bohème (1963), La Traviata (1964), Othello avec Carlos Kleiber (1976) en live sur les ondes de la Rai, le diptyque Cavalleria-Pagliacci (1981), Turandot (1983), Don Carlo (1992), jusqu'à Aida dirigé par Riccardo Chailly qui ouvre la saison 2006/2007.

Les Arènes de Vérone le séduisent et on l'y retrouve pour Carmen, Aida, Il Trovatore, Don Giovanni, Madama Butterfly et Turandot. Mais il est aussi à La Fenice (Venise), au Teatro Verdi à Trieste, à l'Opéra de Rome, au Royal Opera House, à Glyndebourne, au Metropolitan (New York), à l'Opéra à Paris, au Staatsoper à Vienne ou au Grand Théâtre à Genève). Au Met, il sera réalisateur et librettiste pour la création d'Antoine et Cléopâtre (Samuel Barber) en septembre 1966.

Ses films-opéras Cavalleria Rusticana-Pagliacci (1982), La Traviata (1983) et Otello (1986), tous avec Placido Domingo, sont des succès de diffusion même si la qualité en est très discutée.
Grand ami et admirateur de Maria Callas, il l'a dirigée dans La Traviata à Dallas en 1958, Norma à Paris en 1964 et pour sa dernière Tosca à Covent Garden en 1965. En 2002, il lui dédie le film Callas pour toujours.

Depuis quelques années, un musée réunit ses archives est à Florence.
Franco Zeffirelli devait assurer la mise en scène de Rigoletto à Oman en 2020.

Au secours des orchestres andalous

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Ces dernières semaines, nous avons évoqué à plusieurs reprises les difficultés budgétaires auxquelles sont confrontés les orchestres andalous.
Nous apprenons aujourd'hui que le Ministère de la Culture et du Patrimoine historique de la Junta de Andalucía a décidé d'allouer un budget de quelque 10 millions d'euros pour "sauver et soutenir les orchestres andalous", à savoir l'Orquesta de Córdoba (1,22 million), la Filarmónica de Málaga (2,48 millions), le Real Orquesta Sinfónica de Sevilla (3,1 millions + 1,14 million de "contribution extraordinaire") et l'Orquesta Ciudad de Granada (1,51 millions).

Un nouvelle formation à Vienne

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L'Opéra de Vienne ouvrira à l'automne 2020 une formation destinée aux jeunes chanteurs "qui ont terminé leurs études de chant et dont le talent et les compétences promettent une carrière au niveau international".
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 30 septembre 2019.

Sous la direction du baryton Michael Kraus, les candidats sélectionnés recevront une formation musicale et scénique de deux ans avec des artistes expérimentés et participeront régulièrement à des représentations dans la maison.

 

Grève à l'Opéra de Lisbonne

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Le Sao Carlos a dû annuler les cinq dernières représentations de La Boheme du fait de la grève du personnel technique et artistique qui réclame l'alignement des salaires sur ceux de la Companhia Nacional de Bailado.

 

Boosey et Sikorski, destins croisés

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Le groupe américain Concord Music Publishing a annoncé l’acquisition de l'éditeur  allemand Sikorski Music Publishing Group, l'un des principaux dépositaires des précieux droits d'auteur de la Russie et de l'ère soviétique dont les œuvres majeures de Dmitri Shostakovich, Sergei Prokofieff, Aram Khachaturian, Dmitri Kabalevsky ou Alfred Schnittke, et qui entretient des relations suivies avec d'importants compositeurs actifs : Sofia Gubaidulina, Giya Kancheli et Lera Auerbach.

Sikorski rejoint ainsi, dans le giron de Concord, l'éditeur Boosey & Hawkes dépositaire, lui, d'un catalogue de premier ordre de chefs-d'œuvre du XXe siècle et d'un liste des meilleurs compositeurs contemporains. Boosey & Hawkes et Sikorski partagent une tradition d'engagement actif dans la musique écrite des compositeurs de l'ère soviétique, dont ils ont assuré la promotion des œuvres pendant des décennies dans des territoires complémentaires en Occident.
Cette nouvelle phase de l'histoire de Sikorski lui permettra de devenir un élément-clé de la croissance active du commerce classique et de la présence européenne de Concord, tout en intégrant le réseau de synchronisation et de marketing de la société.

Pour John Minch, responsable de Boosey & Hawkes depuis de nombreuses années et président de Concord Music Publishing, l'union de Boosey & Hawkes et de Sikorski au sein du groupe est un signe réel de la valeur constante du répertoire classique. Concord est maintenant sur le point d’apporter un investissement et un engagement supplémentaires non seulement à ces catalogues "papier", mais aussi à la prochaine génération de compositeurs et au secteur plus général de la musique classique. 

Et Concord voit dans l'opération un grand pas en avant vers la réalisation d'objectifs stratégiques clés. Nous croyons beaucoup au marché de la musique classique et prévoyons d'étendre notre présence dans ce genre. Et nous recherchons des possibilités d’étendre notre présence en Europe et sur d’autres marchés internationaux. L'achat de Sikorski est un ajustement parfait.

Concord Music Publishing est une société privée financée par un capital institutionnel à long terme et des membres de l'équipe de direction de Concord. À l’avant-garde de l’évaluation, de l’acquisition et de l’utilisation de la propriété intellectuelle, l’investissement de Concord souligne la conviction des partenaires en la valeur globale et durable d’un contenu créatif original de qualité supérieure. Elle est le leader mondial indépendant dans le développement, la gestion et l'acquisition des enregistrements sonores, de l'édition musicale et des droits d'exécution théâtrale. Elle représente plus de 390 000 œuvres protégées par le droit d'auteur, couvrant tous les genres musicaux, dont de nombreusees oeuvres parmi les plus célèbres au monde.

 

Andris Poga à Stavanger

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Andris Poga, actuellement à la tête de l'Orchestre Symphonique National de Lettonie, devient le nouveau chef principal de Stavanger (Norvège). A 38 ans, il succède à Christian Vasquez qui a occupé ce poste pendant six ans.

Diplômé de l’Académie de musique Jazeps Vitol (Lettonie) en direction d’orchestre et de l’Université de Lettonie en philosophie, Andris Poga a aussi travaillé la direction avec Uros Lajovic à l’Université de musique et des arts du spectacle de Vienne et il a participé aux master classes de Mariss Jansons, Seiji Ozawa et Leif Segerstam.
En 2007, il a remporté le Latvian Great Music Award et travaille alors en étroite collaboration avec les orchestres de son pays et avec l’Opéra National de Lettonie.

En 2010, il remportait le 1er Prix du Concours International de chefs d’orchestre Evgeny Svetlanov, qui le propulsa sur la scène internationale : chef assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris pour trois ans (2011) puis chef assistant de l’Orchestre Symphonique de Boston (2012) avec lequel il participe au Festival de Tanglewood.
En 2013, il remplace au pied levé, George Prêtre et Mikko Franck avec l’Orchestre de Paris, puis, en 2014, Lorin Maazel et Valery Gergiev avec l’Orchestre Philharmonique de Munich lors d’une tournée en Asie. Fort de ce succès, il est réinvité par chacun des orchestres.
C'est en 2013 que lui a été confiée la direction de l’Orchestre Symphonique National de Lettonie.
Il a aussi dirigé les orchestres philharmoniques de Saint-Pétersbourg, de Dresde, Munich, Oslo et de Slovaquie ; les orchestres symphoniques de Berlin, Lucerne, Sydney, Shanghai, Hiroshima, National du Danemark, de la NHK de Tokyo, de la Radio de Francfort et de la Radio SWR de Stuttgart; l’Orchestre de Paris, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, le New Japan Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de Lyon, le NDR de Hambourg, le WDR de Cologne, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, le Wiener Symphoniker ou encore l’Orchestre de l’Académie Nationale Santa Cecilia.
En octobre 2018, il fait une importante tournée en Allemagne, en France et en Suisse avec l’Orchestre Symphonique National de Lettonie dans le cadre du centenaire de l’État de Lettonie.

 

Beczala à son tour

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Le ténor polonais Piotr Beczała est à son tour nommé Kammersänger autrichien.
Il recevra officiellement le titre le 23 juin, à l'issue de la représentation de Tosca à l'Opéra de Vienne, où il incarne Cavaradossi.

Beczała a fait ses débuts à l'Opéra de Vienne en 1996 dans le cadre d'un concert commémoratif Gustav Mahler. Depuis, il y a joué 13 rôles en 65 représentations dont  Tamino (La Flûte enchantée), Belmonte (L'enlèvement au sérail), Alfredo (La Traviata), Don José (Carmen) et Rodolfo (La Bohème).