Le Journal

Prix Crédit Suisse Jeunes Solistes 2017

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La saxophoniste française Valentine Michaud, formée à Lausanne et en perfectionnement à l’Académie des arts de Zurich (ZHdK), a remporté ce samedi la finale du Prix Crédit Suisse Jeunes Solistes 2017.
Doté de 25.000 francs suisses, le prix est décerné tous les deux ans à un jeune talent qu aura l'occasion de se produire en outre au Festival de Lucerne, dans la série Débuts.
Créé en 2001, ce Prix est une initiative commune du Festival de Lucerne, de la Conférence des Hautes Écoles de Musique Suisses et de la Fondation du Credit Suisse.
En septembre dernier, chaque conservatoire a procédé à une sélection en interne pour envoyer deux candidats (maximum) à la demi-finale. De celle-ci ont été retenus deux solistes et deux trios pour la finale à Lucerne : Valentine Michaud, le Trio Æterno, le Trio Moser/Reich/Dabels et la soprano Alice Rossi.

Festival en péril

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La Région Ile-de-France -qui finance le Festival d’Ile-de-France à 80%- prévoit de réduire sa subvention de 68% pour 2017. Avec, pour conséquence immédiate, une motion de liquidation votée à l’issue du conseil d’administration du Festival.
Cette motion ne pourra toutefois être actée qu’en Assemblée Générale après le vote du budget de la Région (fin janvier).
L’avenir du festival qui devait fêter ses 41 ans en 2017 semble pour le moment bien compromis mais une pétition est déjà en ligne.

Soirée Musicale historique à Madrid

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La Fondation Fernando de Castro (Madrid) propose de revisiter la musique des salons des XIXe et du XXe siècles avec le pianiste Carlos Gonzalez.
Le concert du 14 décembre sera l'occasion de découvrir une partie du projet Expériences des droits culturels (Historic Trust et Singulares) et de retrouver l'esprit des soirées musicales de Madrid dans des intérieurs privés avec des mélodies romantiques, des musiques de cinéma, pour les ballets, du jazz et de la bossa nova.
Et cela se passera au siège de la Fondation Fernando Castro, là où siégeait autrefois l'Association pour l'Education des Femmes, le premier centre de formation professionnelle pour les femmes créé en Espagne.

Mozart au top !

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Deux cent vingt cinq ans après sa mort, Mozart continue de dominer le monde musical. Avec 1,25 million de disques vendus en cinq semaines, il se place en tête des ventes d’albums en 2016.
Avec la sortie du coffret Mozart 225 (Decca et DG), ses 200 disques et 240 heures d’enregistrement, Wolfgang a réussi ce coup de maître.
Au prix de 459 euros, il a séduit 5 556 acheteurs et s’impose face à Justin Beyber ou Madonna. Sans interview, ni concert...

Les archives Ricordi numérisées

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Des milliers de documents historiques sur l'opéra italien sont désormais sur la plate-forme Collezione numérique des éditions Ricordi (Milan).
Bertelsmann a présenté le résultat d'années de travail : catalogage, restauration et numérisation des archives iconographiques de Ricordi avec plus de 400 portraits de chanteurs, compositeurs et librettistes, quelque 600 décors de scène et des milliers de dessins de costumes et accessoires, y compris ceux de Verdi et Puccini.
Une large part des documents est librement accessible, et ceux-ci sont accompagnés de métadonnées et de liens pertinents.

Hvorostovsky cible ses activités

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Le baryton russe Dmitri Hvorostovsky (54 ans), toujours en traîtement de sa tumeur cérébrale, a annoncé qu'il se retirait des futures productions d'opéras dont Eugène Onegin (Tchaikovsky) au Metropolitan Opera au printemps prochain.
J'ai des problèmes d'équilibre dus à ma maladie, ce qui rend extrêmement difficile de m'intégrer à des mises en scène. Je vais continuer à donner des concerts et des récitals, et participer à des enregistrements, a-t-il expliqué.

Stegemann honoré en France

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Le musicologue allemand Michael Stegemann a été nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres par la Ministre français de la Culture Audrey Azoulay pour ses contributions à la culture française. Editeur, le musicologue est responsable des recherches en vue d'une nouvelle édition des œuvres de Camille Saint-Saens dont le premier volume vient de paraître.
Michael Stegemann est né en 1956 à Osnabrück. Il a étudié à Münster la musicologie, la les arts romans, la philosophie et l'histoire de l'art, en même temps que la composition avec Olivier Messiaen. Des études qu'il bouclait en 1981 par un  doctorat sur Camille Saint-Saens et le concert solo français dans la période de 1850 à 1920.
Rédacteur de la Neue Zeitschrift für Musik, il a enseigné à l'Université de Münster.
De 1986 et 2002, il s'est partagé entre les fonctions de compositeur, auteur de musique, écrivain radio et réalisateur et il a mené des travaux dirigés au Festival de Salzbourg et à Bruxelles.
Il est devenu professeur de musicologie à l'Université de Dortmund de 2002 et y a lancé la Licence en journalisme musical.

Triomphe pour Butterfly

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Pour l'ouverture de la saison à La Scala (traditionnellement le 7 décembre), Riccardo Chailly avait décidé d'offrir la version originale de Madame Butterfly (Puccini), celle qui avait été créée en ces même murs en 1904.
L'événement était de taille, la salle était comble comme toujours et, pour la circonstance, un écran géant avait aussi été aménagé à l'extérieur.
L'Uruguayenne Maria José Siri en Cio-Cio-san, Annalisa Stroppa en Suzuki, Bryan Hymel en Pinkerton, Carlos Alvarez en Sharpless et l'orchestre sous la direction du chef letton Alvis Hermanis ont été acclamés pendant 20 bonnes minutes tant à l'intérieur qu'à l'opéra et qu'à l'extérieur.

Une école Kurt Masur à Leipzig

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Bien sûr, c'est une école primaire...  Mais Tomoko Masur n'a pas manqué d'insister sur l'héritage spirituel du Maître en insistant sur la transmission de ses principes fondateurs de tolérance et de sensibilité culturelle.
Rappelons que Kurt Masur était à la tête du Gewandhaus de 1970 à 1996.

Vente d'objets personnels au MET

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Après les répliques de ses lustres, le Metropolitan Opera (New York) souhaite céder des objets ayant appartenu à des artistes tels la baguette sertie de bijoux de Richard Wagner ou le stylo en argent, ivoire et diamant de Giacomo Meyerbeer, une collection provenant d'un don charitable (1956) à la mémoire du baryton David Bispham. L'ensemble est estimé à plus d’un million de dollars et la vente adoucirait ses problèmes de trésorerie.
Mais avant d’organiser la vente, l’Opéra doit obtenir l’autorisation de la Cour suprême de New York : il s'agit de le convaincre que le caractère charitable de ce don serait bien plus respecté en revendant ces objets -aujourd’hui conservés dans un entrepôt- pour financer les programmes éducatifs du MET.
Si la Cour suprême autorise la vente, le MET a annoncé qu’il continuerait d’honorer la mémoire de David Bispham en installant une plaque commémorative à son nom dans la salle.