Mots-clé : Lawrence Foster

Hautes ambitions 

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Zoltán Kodály (1882-1967)  : Budavári Te Deum  ; Psalmus Hungaricus, Op.15 ;  Béla Bartók (1881-1945) : Danses de Transylvanie, Sz.96 ; Cantata Profana, Sz.94. Luiza Fatyo et Cosmina Gabor, sopranos ; Roxana Constantinescu et Melinda Duffner, mezzo-sopranos ; Marius Vlad, Ioan Hotea et Lorant Barta, ténors ; Bogdan Baciu et Ruben Ciungan, barytons.  Junior VIP, direction : Anca-Monca Mariaş ; Transylvania State Philharmonic Choir, direction :  Cornel Groza ; Transylvania State Philharmonic Orchestra, direction Lawrence Foster. 2022. Livret en anglais, hongrois et roumain. 64’14’’. Pentatone  PTC 5187 071.

Les 80 ans du  chef d'orchestre Lawrence Foster et récitals à Monte-Carlo

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Figure majeure de la vie musicale monégasque, le chef d’orchestre Lawrence Foster a été directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo entre 1980 et 1990. Il est toujours un invité régulier de l’OPMC avec lequel il partage sa passion pour les répertoires qui sortent des sentiers battus. La phalange monégasque ne pouvait manquer de célébrer les 80 ans de l’un de ses plus fidèles hôtes. 

Pour cette occasion, le chef accompagne une légende de la musique : le pianiste autrichien Rudolf Buchbinder dans le Concerto n° 5 de Beethoven. On connaît la passion du pianiste pour Beethoven avec ses multiples intégrales que ce soit des Concertos ou des Sonates. Buchbinder déploie une interprétation  empreinte de sobriété, de naturel, et d’une fidélité notable au texte. Il connaît les moindres recoins de cette partition dont il fait ressortir toutes les nuances magnifiquement secondées par la direction de son fidèle ami Lawrence Foster. Acclamé par le public, le soliste offre un “bis” : un arrangement de valses de Strauss par Alfred Grünfeld, où on retrouve tout le charme viennois.

Le gala 2019 des International Classical Music Awards à Lucerne

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Après Katowice en 2018, les International Music Awards étaient accueillis par le Luzerner Sinfonieorchester et son Intendant Numa Bischof Ullmann dans la salle -désormais iconique- du KKL, bien connue des mélomanes du monde entier car elle héberge le prestigieux Festival de Lucerne. Une partie des lauréats des ICMA 2019 se sont produits aux côtés de la phalange helvétique dirigée pour cette soirée par le maestro Lawrence Foster que l’on sait très à son aise dans cet exercice assez particulier.

Différents moments forts sont venus au fur et à mesure de cette soirée à commencer par la prestation des jeunes artistes lauréats qu’il est émouvant de voir s’affirmer aux côtés des grandes stars du milieu musical : le formidable bassoniste croate Matko Smolcic dans deux mouvements du Concerto de Weber, la pianiste Eva Gevorgyan dans le dernier mouvement du Concerto n°2 de Saint-Saëns ou le violoniste Stephen Waarts dans la Carmen Fantaisie de Pablo de Sarasate. Chez ces jeunes musiciens, on admire la maîtrise, la musicalité et déjà la maturité dans les options interprétatives défendues à l’instar de Stephen Waarts étonnant dans une lecture élégante et même hautement raffinée de la Carmen Fantaisie.

La violoniste Steinbacher amoureuse de Richard Strauss

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Richard Strauss (1864-1949) : concerto pour violon et orchestre en ré mineur, op. 7 ; Romanze ; Little Scherzino, op. 3 n°4 ; Zueignung, op. 10 n°1 ; Traum durch die Dämmerung, op. 29 n°1 ; Cäcilie, op. 27 n°2 ; Wiegenlied, op. 41 n°1 ; From "Arabella" : "Aber der Richtige...". Arabella Steinbacher, violon, WDR Symphony Orchestra, Lawrence Foster, direction. SACD-2018-Notice en anglais et allemand. 60'35". Pentatone PTC 5186 653.

Une Cléopâtre traditionnelle et sage

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A Marseille : Cleopâtre de Massenet
Malgré un bel accueil du public, Cléopâtre fut jugée sévèrement à sa création (Monte Carlo, le 23 février 1914). Paris découvrit l’opéra en 1919, au Théâtre Lyrique du Vaudeville, avec Mary Garden dans le rôle-titre. Bel accueil à nouveau, mais l’oeuvre n’est jamais vraiment entrée au répertoire.