Mots-clé : Michel Plasson

Dossier Emmanuel Chabrier : discographie sélective et commentée

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Dans le cadre de notre dossier sur Emmanuel Chabrier, nous vous proposons une discographie actualisée et commentée des oeuvres du grand compositeur. Si nous laissons de côté le seul cas de la célèbre España qui encombre les catalogues dans sa version pour orchestre, nous tenteront de dresser un bilan discographique de ce qu’il est possible d’écouter. Il s’agit d’une actualisation du travail mené par Harry Halbreich pour le numéro n°10 de Crescendo Magazine. 

À la relecture de cet article, nous avons été frappés par le peu de regain d’intérêt pour l’oeuvre d’un tel compositeur : 75 pourcents des titres référencés ici, l’étaient déjà il y a plus de 20 ans ! Certaines gravures comme l’intégrale des oeuvres symphoniques par Michel Plasson ou l’opéra du Roi malgré Lui par Charles Dutoit, n’ont pas été concurrencées et elles restent les seules au catalogue ! Il est ainsi assez triste de voir un tel compositeur délaissé (il en va de même pour Vincent d’Indy, Albert Roussel, Paul Dukas). On pourra donc retenir de notre époque que l’on connaît désormais fort bien des œuvres passables et secondaires de Théodore Gouvy, Benjamin Godard ou Fernand de la Tombelle, mais que l’on délaisse Chabrier.   

Un jeune chanteur, un « vieux » chef

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Une petite communauté de pêcheurs de perles sur une île exotique, Ceylan. Au temps de la pêche rituelle, Zurga en devient le chef. Surgit alors Nadir, de retour d’un long voyage. Tous deux naguère ont été épris ailleurs d’une même femme, la prêtresse Leïla. Pour préserver leur amitié, ils avaient juré de renoncer à leur amour. Arrive alors la prêtresse qui doit veiller sur la pêche, mais est obligée, pour cela, de rester cachée sous son voile et pure, sous peine de mort. C’est Leïla. Elle reconnaît Nadir, il la reconnaîtra. Ils s’avoueront leur amour. Zurga les découvrira. Ils seront condamnés. Mais Zurga, pour les sauver, se sacrifiera au nom de l’amour, au nom de l’amitié.

Tel est l’argument des Pêcheurs de perles que crée le jeune Bizet -il a à peine vingt-cinq ans- le 30 septembre 1863. Une œuvre qui ne connaîtra qu’un succès éphémère et sera oubliée jusqu’aux années 1970.

Lorsque Plasson et Antonacci animent le marbre...

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Anna Caterina Antonacci © Benjamin Ealovega

Le retour sur scène de Pénélope, second opéra de Fauré, semble s'affirmer. En juin 2013, le Théâtre des Champs-Elysées le programmait, en concert. En octobre 2015, c'était au tour de l'Opéra du Rhin de le représenter, sur scène, cette fois. Et voici le Théâtre Royal de la Monnaie, qui, enfin,  le propose, de nouveau en concert. A chaque occasion, le rôle-titre était assuré par Anna Caterina Antonacci.