Mots-clé : Rafael Kubelik

Rafael Kubelík en concert à Lucerne 

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Joseph Haydn (1723-1809) : Symphonie n°99 en mi bémol majeur, Hob.I:99 ; Arnold Schoenberg (1874-1951) : Concerto pour piano, Op.2 ; Piotr Ilyich Tchaïkovski (1840-1893) : Symphonie n°4 en Fa mineur, Op.36. John Ogdon, piano ; New Philharmonia Orchestra, Rafael Kubelík. 1968. Livret en allemand, anglais et français. 2 CD Audite 95 745  

Rafael Kubelík aux tout débuts de la High Fidelity américaine

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Rafael Kubelík - Les Masters Mercury. Béla Bartók (1881-1945) : Musique pour cordes, percussion et célesta, Sz. 106. Ernest Bloch (1880-1959) : Concerto grosso pour orchestre à cordes et piano obligé. Johannes Brahms (1833-1897) : Symphonie n° 1 en ut mineur, op. 68. Antonín Dvořák (1841-1904) : Symphonie n° 9 en mi mineur, op. 95 « du Nouveau Monde ». Paul Hindemith (1895-1963) : Métamorphoses symphoniques sur des thèmes de Carl Maria von Weber. Modeste Moussorgski (1839-1881) : Tableaux d’une Exposition [orchestration Maurice Ravel (1875-1937)]. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Symphonies n° 34 en ut majeur, K. 338 ; n° 38 en ré majeur, K. 504 « Prague ». Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) : Symphonies n° 4 en fa mineur, op. 36 ; n° 6 en si mineur, op. 74 « Pathétique ». Bedřich Smetana (1824-1884) : Má Vlast (Ma Patrie), cycle de six poèmes symphoniques. Arnold Schoenberg (1874-1951) : Fünf Orchesterstücke, op. 16. Bert Whyte (1920-1994) : Les Enregistrements Stéréo Expérimentaux. Interview de Wilma Cozart-Fine, productrice de la série « Living Presence » de Mercury Records. George Schick, piano ; Irwin Fischer, célesta ; Edward Metzenger, timbales ; Allan Graham, Lionel Sayers, Thomas Glenecke, percussion. Chicago Symphony Orchestra, direction : Rafael Kubelík. Enregistré entre le 23 avril 1951 et le 5 avril 1953 à l’Orchestra Hall de Chicago. ADD [mono]. Édition 2021. Livret substantiel en anglais. 1 coffret 10 CD Mercury « Eloquence » 4843028. Durée : 7 h 39 min.

Un grand pianiste tchèque du siècle dernier : anthologie du début de sa carrière

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Rudolf Firkušný : soloist and partner. Leoš Janáček (1854-1928), Bohuslav Martinů (1890-1959), Antonín Dvořák (1841-1904), Johannes Brahms (1833-1897), César Franck (1822-1890), Ludwig van Beethoven (1770-1827), Robert Schumann (1810-1856), Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Franz Schubert (1797-1828), Frédéric Chopin (1810-1849), Claude Debussy (1862-1918), Modeste Moussorgski (1839-1881). Rudolf Firkušný, piano. Rafael Kubelík, Philharmonia Orchestra, Orchestre symphonique de la Radio de Cologne. Hans Rosbaud, Orchestre philharmonique de New York. Erica Morini, violon. William Steinberg, Orchestre symphonique de Pittsburgh. William Primrose, alto. Tossy Spivakovsky, violon. Nathan Milstein, violon. Membres du Philadelphia Woodwwind Quintet. Livret en allemand, anglais. Enrgmts 1949-1962, réédition 2020. Coffret 10 CDs TT 11h27’55. Hänssler Profil PH19013

Ida Haendel, la Grande Dame du violon, nous laisse sa légende  

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Avec le départ de Ida Haendel, décédée à Miami le 30 juin dernier à l’âge de 91 ans, c’est une Grande Dame du violon, une très Grande, qui vient de tirer sa révérence.
Ce fut un bien long parcours pour cette personnalité attachante en qui la modestie le disputait à l’humour, la présence scénique à la pédagogie chaleureuse et facétieuse. Facétieuse ? En 2009, le label à vocation historique Tahra publiait un album de deux CD intitulé La fête à Stradivarius (TAH 670/71, vol. I). On y trouvait quatre archives destinées à mettre en valeur les instruments prestigieux de Christian Ferras, Zino Francescatti, Gioconda de Vito et Ida Haendel ; celle-ci eut d’abord à sa disposition un Stradivarius de 1726, puis un autre de 1699 qu’elle joua pendant près de quarante ans. Des extraits d’une interview d’avril 2009 accompagnaient la notice réservée à Ida Haendel qui déclarait notamment : J’ai une habitude, je ne joue pas ! Quand des jeunes me demandent des conseils, je leur dis de ne pas étudier ! Je m’explique : vous venez au monde avec un don. Si vous pensez qu’étudier conduit à la perfection, ce n’est pas vrai.

Le don, Ida Haendel l’avait reçu presqu’au berceau et elle l’a exploité dans les plus brefs délais. Mais ce qu’elle ne dit pas, par humilité ou parce que c’est l’évidence même, c’est ce qui apparaît en filigrane : en assurant qu’elle ne joue pas, elle oublie de préciser que tout a coulé de source et qu’elle n’a jamais arrêté de faire corps avec son instrument. 

Rafael Kubelík en concert 

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Rafael Kubelík : The Munich Recordings. Oeuvres de Haydn, Mozart, Beethoven, Brahms, Dvořák, Bruckner, Berlioz, Smetana,  Janáček, Hartmann, Bartók. Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, direction : Rafael Kubelík. 1963-1985- livret en anglais et allemand. 15 CD Orfeo. C 98115. 

Mahler et Bruckner par Haitink

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Gustav Mahler (1860-1911) : Les symphonies - Das Lied von der Erde - Das Klagende Lied - Lieder Eines Fahrenden Gesellen - Kindertotenlieder - Extraits de Knaben Wunderhorn. Solistes, choeurs, Royal Concertgebouw Orchestra, Bernard Haitink. 1962-1975-Notice en anglais, allemand et français. 1 coffret de 12CD et 1 Blu-ray audio. Référence 483 4643. Anton Bruckner (1824-1896) : Les symphonies - Te Deum. Solistes, choeur. Royal Concertgebouw Orchestra, Bernard Haitink. 1964-972. Notice en anglais, allemand et français. 1 coffret de 10 CD et 2 Blu-Ray Audio. Référence 483 4660.

Alors que le Maestro Bernard Haitink célèbre ses 90 ans, Universal Music réédite, en coffrets de luxe remarsterisés et complétés de deux Blu-ray audio, ses intégrales fondatrices de Mahler et Bruckner enregistrées au pupitre du Concertgebouw d’Amsterdam entre 1962 et 1975 pour Philips.  

Dans les deux cas, ces intégrales sont des piliers de la discographie et cela à plusieurs niveaux historiques, éditoriaux et interprétatifs ! Historiquement, ces gravures restent des pionnières car le chef couvrait toutes les symphonies dans leur intégralité, refusant le côté sélectif des grands anciens comme Willem Mengelberg ou Wilhelm Fürtwangler. Au niveau des symphonies de Mahler, cette intégrale est contemporaine de celles de Leonard Bernstein (CBS), Georg Sollti (Decca) et Rafael Kubelik (DGG), mais tous ces chefs étaient de la génération précédente de celle d’Haitink qui s’imposait alors comme le plus jeune intégraliste mahlérien de son temps. Quant à Bruckner, elle fut menée en même temps que celle d’Eugen Jochum pour DGG, là aussi le saut de génération était important !