Un ‘Israel in Egypt’ sismique au Festival d’Ambronay

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Depuis le 12 septembre et jusqu’au 5 octobre, le Festival d’Ambronay présente sa trente-cinquième édition : sous le titre ‘Célébrations’, l’affiche réunit la fine fleur baroque d’aujourd’hui : Alessandro de Marchi et l’Accademia Montis Regalis (avec le contre-ténor Franco Fagioli en soliste), Jordi Savall et Hespèrion XXI, Patrick Cohën-Akénine et les Folies Françoises, Leonardo Garcia Alarcon, le Chœur de Chambre de Namur et New Century Baroque, Fabio Biondi et l’Europa Galante, William Christie et les Arts Florissants.  Dimanche 21 octobre, en l’Abbatiale d’Ambronay, a été présenté ‘Israel in Egypt’, le grand oratorio à double chœur achevé par Haendel en 1739. Le chef Roy Goodman a présenté une version inédite, incluant, en première partie, l’ ‘Antienne funèbre à la reine Caroline’ avec un texte remanié : la déploration du peuple d’Israël est causée par la mort de Joseph, l’un des personnages de l’Ancien Testament. S’y enchaînent les deux parties traditionnelles, l’Exode et le Cantique Moïse. Roy Goodman innerve cette longue épopée d’une énergie tellurique qui galvanise tant l’ensemble instrumental ‘Le Concert Lorrain’ que le remarquable ‘Nederlands Kamerkoor’ : la peinture des plaies d’Egypte prend un réalisme saisissant qui vous secoue des pieds à la tête. De l’ensemble des solistes, l’on détachera l’altiste David Allsopp, la soprano Julia Doyle et la basse Roderick Williams. Paul-André Demierre Ambronay, Abbatiale, le 21 septembre 2014

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