A L’Opéra

Sur les scènes d’opéra un peu partout en Europe.

Tout pour la musique !

par

© Vincent PONTET

Le Barbier de Séville de Rossini
C’est un « Barbier de Séville » passablement original que le Grand Théâtre de Luxembourg (en coproduction avec le Théâtre des Champs-Elysées à Paris, les opéras de Bordeaux et Marseille) vient de proposer à un public qui n’a pas boudé son plaisir.
Pour reprendre le titre de la chanson de France Gall et Michel Berger : « Tout pour la musique » !

Retour brillant d'un chef-d'oeuvre parfait

par

Anne-Catherine Gillet et Cyrille Dubois © Larraine Wauters/Opéra Royal de Wallonie

Le Domino noir de Daniel-François-Esprit Auber.
Excellente initiative de l'Opéra Royal de Wallonie de remonter ce Domino noir (1837), opus le plus joué d'Auber, avant Fra Diavolo, Le Maçon ou La Muette de Portici. Ce succès immense rend incompréhensible l'oubli dans lequel il est tombé, d'autant plus que nous avons pu nous rendre compte de son intérêt par l'intégrale studio publiée en 1995 chez Decca, dirigée par Richard Bonynge, avec Sumi Jo dans le rôle-titre.

Un magnifique Simone Boccanegra à la Scala

par

© Marco Brescia & Rudy Amisano

Côté cour, cinq ou six matelots s’affairant à tirer les cordages pour stabiliser la hune de la vigie, côté jardin, une sombre demeure efflanquée d’un chemin de ronde sous une glaciale lumière bleutée (due à Marco Filibeck), telle est la première image que nous livre la mise en scène de Simone Boccanegra élaborée en avril 2010 par Federico Tiezzi.

Un fascinant ‘Onéguine’ selon John Cranko

par

Mathias Heymann © Julien Benhamou / Opéra National de Paris

Dans le cadre de sa saison 2017-2018, le Ballet de l’Opéra de Paris présente, quatre mois après la Scala de Milan, sa production d’ Onéguine, le ballet de John Cranko, entrée au répertoire de la compagnie le 16 avril 2009 ; elle utilise elle aussi les arrangements et l’orchestration de diverses pages de Tchaikovsky réalisés par Kurt-Heinz Stolze et présentés ici par l’Orchestre de l’Opéra national de Paris sous la direction gros sel et sans intérêt du chef américain James Tuggle.

A Tours : une parfaite inauguration de l'année Gounod

par

© Marie Petry

Philémon et Baucis de Charles Gounod
Créé en 1860, situé entre la première version de Faust, et La Colombe, Philémon et Baucis peut être compté parmi les plus beaux chefs-d'oeuvre de Gounod. Certes, l'intrigue mythologique est mince (pour remercier un couple d'humains qui l'a bien reçu, Jupiter lui accorde la jeunesse, que le couple finit par refuser). Mais l'inspiration mélodique du compositeur a rarement été aussi éloquente, et annonce fréquemment Mireille, par cette simplicité désarmante, secret du succès constant de son oeuvre, jusqu'à nos jours.

Création en France du "Cercle de Craie" de Zemlinsky à Lyon

par

© Jean-Louis Fernandez

« Der Kreidekreis » (Le cercle de craie) est le septième opéra du compositeur autrichien Alexander von Zemlinsky (1872-1942), beau-frère et professeur d'Arnold Schoenberg, dont les œuvres ont été défendues par les nazis. « Der Kreidekreis » créé à Zürich en 1933 est un opéra en trois actes et sept tableaux sur un livret élaboré par le compositeur sur le texte de la pièce éponyme de 1925 de Klabund, un poète et écrivain allemand qui s’est inspiré d’une pièce de théâtre chinoise de l’époque des Yuan.

Help, help ! De la musique pour ‘FAUST’

par
Faust Genève

© Magali Dougados

Depuis avril 1995, donc depuis près de vingt-trois ans, le Grand-Théâtre de Genève n’avait pas remis à l’affiche le Faust de Charles Gounod. En ces jours-ci, l’Opéra des Nations en propose une nouvelle production en confiant la direction musicale à Michel Plasson, la mise en scène et les lumières à Georges Lavaudant, les décors et les costumes à Jean-Pierre Vergier.

Même au cirque, Carmen fascine encore et toujours

par

© Lorraine Wauters/ORW

D'après le site "Operabase", Carmen est l'opéra le plus joué au monde, après La Traviata, et La Flûte enchantée. On le comprend aisément : trame limpide, caractères dramatiques forts, inspiration mélodique géniale. Carmen, l'opéra parfait ? Peut-être. La production de l'Opéra Royal de Wallonie le démontre :

Une inéluctable et magnifique tragédie

par

« Katia Kabanova » de Janacek à l’Opéra National de Nancy-Lorraine.
Il a suffi d’un échange de regards. Katia est tombée désespérément amoureuse de Boris. Mais cela ne se peut ! Elle est mariée à Tikhon, le fils de l’épouvantable Kabanikha. Mais cela sera ! Inéluctablement, quelles que soient ses tentatives pour l’empêcher. La tragédie doit être !

Un beau diptyque moderne

par

© Bernd Uhlig

Il Prigionero de Luigi Dallapiccola et Das Gehege de Wolfgang Rihm
Union intéressante, coproduite avec l'Opéra de Stuttgart, de deux opéras courts, centrés sur l'oppression, concrète ou symbolique.