A L’Opéra

Sur les scènes d’opéra un peu partout en Europe.

Le Festival Rossini de Pesaro 2013

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© Studio Amati Bacciardi

Pour sa 34e édition, le Rossini Festival de Pesaro affichait de nouvelles réalisations de « L’Italiana in Algeri » et « Guillaume Tell », une reprise de la production de « L’occasione fa il ladro » signée Jean-Pierre Ponnelle, une version de concert de « La donna del lago » et les représentations déjà traditionnelles de « Il viaggio a Reims » par les jeunes artistes de l’Accademia Rossiniana ». Comme d’habitude il y avait aussi quelques concerts de belcanto, pas seulement réservés à la musique de Rossini par les ténors Michael Spyres, Celso Albelo en Yijie Shi, un « Omaggio a Verdi » par la soprano Marina Rebeka et des soirées dédiées aux « Péchés de vieillesse » de Rossini par le pianiste Bruno Canino.

Nabucco à l'amphithéâtre d'Avenches

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La petite cité d’Avenches à proximité du lac de Morat au nord-ouest de la Suisse Romande possède un amphithéâtre romain où, depuis une trentaine d’années, a lieu un festival d’opéra dont Eric Vigié, directeur de l’Opéra de Lausanne, a repris les rênes depuis trois ans. En 2013, année Verdi oblige, le choix s’est porté sur ‘Nabucco’.

Les Troyens en avalanches de coupures

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Pour deux soirs, l’Opéra de Marseille a présenté en concert une pseudo-intégrale des ‘Troyens’. Sur une durée cinq heures, dans une salle surchauffée, pourquoi faut-il glisser une pause de vingt minutes entre chacun des cinq actes ? Ceci expliquerait l’avalanche de coupures pratiquées dans les deux parties par un chef, Lawrence Foster, qui morcèle le discours sans en percevoir la dimension épico-narrative.

Disney à l'opéra : une confrontation

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The perfect American de Philip Glass
En 2008, Gérard Mortier commandait à Philip Glass, pour le New York City Opera, un opéra sur le roman de Peter Stephan Jungk Der König von America (The perfect American). Il emporta ensuite sa commande au Teatro Real de Madrid. C’est là qu’il fut créé à Madrid en janvier 2013, en coproduction avec l’ ENO où il est maintenant à l’affiche. 

Voltaire sauce américaine

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© Vlaamse Opera / Annemie Augustijns

Candide de Bernstein
Ecrit en 1759, Candide est un roman échevelé dans lequel Voltaire instille toute sa philosophie au fur et à mesure du déroulement des aventures de son héros ballotté par les événements. Deux siècles plus tard, Bernstein adapte l’oeuvre en une “comic operetta” créée en 1956 à New York et, à l’instar de son grand devancier, offre en un seul ouvrage un magnifique résumé de son art.

Le retour de Pénélope dans sa patrie

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Faure1907A Paris
Pénélope de Gabriel Fauré
Créée en 1913 à Monte-Carlo, avec un accueil mitigé, Pénélope fut vite reprise au tout nouveau Théâtre des Champs-Elysées fondé par Gabriel Astruc, toujours avec Lucienne Bréval dans le rôle-titre, cette fois avec grand succès. Les reprises avec Claire Croiza ou Germaine Lubin n’ont pas réussi à maintenir l’ouvrage au répertoire, malgré son insigne qualité musicale. Fauré était-il un compositeur d’opéra ?

Une Cléopâtre traditionnelle et sage

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A Marseille : Cleopâtre de Massenet
Malgré un bel accueil du public, Cléopâtre fut jugée sévèrement à sa création (Monte Carlo, le 23 février 1914). Paris découvrit l’opéra en 1919, au Théâtre Lyrique du Vaudeville, avec Mary Garden dans le rôle-titre. Bel accueil à nouveau, mais l’oeuvre n’est jamais vraiment entrée au répertoire.