A L’Opéra

Sur les scènes d’opéra un peu partout en Europe.

Danse au-dessus du volcan

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Tiercé belge pour la création de Lolo Ferrari à Rouen
C’est un trio étonnant et inédit, tout droit venu de Belgique, qui a présidé à la conception et à la création en ce mois de mars à l’Opéra de Rouen d’une très attendue Lolo Ferrari. Comme chez Alexandre Dumas, à ce trio s’ajoutait un quatrième larron en la personne du guitariste Hugues Kolp, personnage à part entière comme on le lira plus loin. Une telle conjonction de talents venus de chez nous, appelés à créer un opéra sur une scène française, est à peu près aussi rare que le passage de la comète de Halley à proximité de notre bonne vieille terre!

Colt, Whisky and Far-West dans la Cité ardente

par

La Fanciulla del West
Que n’a-t-on médit sur cet opéra, le mal aimé des grands opéras de Puccini ? Opéra-western sans nécessité intérieure, livret insignifiant, manque d’airs mémorables, scène finale édifiante : de tous temps, la critique a eu la dent dure envers cette oeuvre qui date pourtant de la pleine maturité de son auteur, ce qui en rend l’insuccès problématique.

Nous avons fait un beau voyage...

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© E. Careggio

avec Reynaldo Hahn et Ciboulette
Créée en 1923 au Théâtre des Variétés (Paris), Ciboulette appartient à la dernière période de l’opérette véritablement française, alors que celle-ci était submergée par la vague d’Outre-Atlantique et la comédie musicale de Maurice Yvain et d’Henri Christiné.

Un spectacle qui oublie la passion amoureuse

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@Karl Forster
Brandon Jovanovich (Des Grieux) Aris Argiris (Lescaut) Guillaume Antoine (Un sergente & L'Oste) Eva-Maria Westbroek (Manon Lescaut)

A Bruxelles
Manon Lescaut (Puccini)
Troisième opéra du Maître après un succès initial (Le Villi) et un fiasco (Edgar), Manon Lescaut, créé à Turin en 1893, propulsa définitivement Puccini sur la scène internationale. Cet opéra, par son sujet,  reste un peu dans l’ombre de la Manon de Massenet, qui fit la gloire de son aîné en 1884. Puccini en était très conscient et a tenté de se démarquer de son illustre collègue.

Rossini, la verve et la joie incarnées. Mais où étaient-elles ?

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A Liège
L’Italiana in Algeri de Rossini
Après Il Barbiere di Siviglia et avec La Cenerentola, cette Italiana in Algeri constitue le fleuron absolu du Rossini buffa. Alors que notre époque, depuis les années 1970, redécouvre avec passion le versant seria de l’inspiration du Maître de Pesaro, il est bon de retrouver une de ces merveilles d’esprit pétillant qui a fait si longtemps la gloire de Rossini.

En direct de 1836…

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A Paris
L’Ambassadrice (Auber)
Auber a écrit 48 ouvrages lyriques : quatre grands opéras (dont La Muette de Portici), quelques collaborations et, pour le surplus, un formidable corpus d’opéras-comiques. Il est resté le maître absolu du genre, au milieu du XIXème siècle, en en fournissant quasi un chaque année. Le public attendait d’ailleurs sa nouvelle production avec impatience.

Deux opérettes amusantes, mais légère déconvenue tout de même...

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A Paris
Croquefer ou le dernier des paladins
L’Île de Tulipatan
(Offenbach)
Parmi la quelque centaine d’ouvrages composés par Offenbach pour la scène, seules les “grandes” opérettes sont régulièrement montées : Orphée aux enfers, La Belle Hélène, La Grande-duchesse de Gerolstein, La Vie parisienne  ou encore La Périchole. C’est oublier le nombre impressionnant d’oeuvrettes en un acte créées aux Bouffes Parisiens, et qui ne connaissent de reprises que très occasionnellement (sans parler d’enregistrements, rarissimes).