A L’Opéra

Sur les scènes d’opéra un peu partout en Europe.

L'heure des opéras de Saint-Saëns a-t-elle sonné ?

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Les Barbares à Saint-Etienne
Il n'y a rien de meilleur pour juger une partition d'opéra inconnue qu'une exécution en concert. Jamais distrait par la mise en scène, l'auditeur peut se concentrer sur la partie strictement musicale de l'oeuvre. C'est tout à l'honneur de l'Opéra-Théâtre de Saint-Etienne d'avoir ainsi présenté Le Mage de Massenet en 2012 et, cette année, ces Barbares de Saint-Saëns.

Le Triomphe des chanteurs

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Kate Aldrich (Leonor de Guzman), Yijie Shi (Fernand) © Patrice Nin

La Favorite à Toulouse
« La Favorite » grand opéra en quatre actes de Donizetti sur un livret d’Alphonse Royer et Gustave Vaëz fut créé le 2 décembre 1840 à l’Opéra de Paris, salle Le Peletier. Mais c’est sans doute comme « La favorita » que l’opéra fut le plus joué internationalement et enregistré.

L'un des meilleurs spectacles de la saison, toutes maisons d'opéras belges confondues

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© Vlaamse Opera/Annemie Augustijns

Otello de Rossini au Vlaamse Opera
Comme les récents Hamlet de Thomas, présenté par La Monnaie, ou Roméo et Juliette de Gounod à l'Opéra Royal de Wallonie, l'Otello de Rossini démontre l'extraordinaire puissance dramatique de Shakespeare. Le duo de metteurs en scène Moshe Leiser/Patrice Caurier a réussi à donner une force prodigieuse à un livret pourtant bien inférieur à celui qu'écrivit Boito pour Verdi.

Quand une certaine tradition a du bon...

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J. Wilson, F. Hawlata et C. Forte © Croisier

Fidelio à Liège
On a beaucoup médi sur les mises en scène actuelles, où les maîtres-d’œuvres tirent la couverture à eux, subliment leurs propres fantasmes, lancent sexe et politique à jets continus et dénaturent la pièce qu'ils sont censés illustrer. Il est en ce sens rassurant d'assister à une lecture claire, nette et respectueuse de ce Fidelio.

Une mise en scène fascinante pour Siegfried à Genève

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Depuis mars 2013, le Grand-Théâtre de Genève voit une ‘Tétralogie’, mise en scène par Dieter Dorn, prendre forme peu à peu. Dans des décors simplistes et des costumes prosaïques imaginés par Jürgen Rose, les deux premiers volets prenaient le parti du dépouillement total, d’où émergeait un monde étrange où le divin pactisait avec les créatures de la forêt sauvage.

Être moderne, en 1904 et en 2014

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Andrea Dankova (Jenufa) et Niucky Spence (Steva) © Karl und Monika Forster

Jenufa à La Monnaie
Troisième tentative lyrique de Janacek, après Sarka et Le Début d'une romance, Jenufa lança définitivement le compositeur sur le devant de la scène de son temps. Après une longue trajectoire, dont une écriture en deux temps, l'opéra fut créé en 1904 à Brno, puis en 1916 à Prague. Ce fut le début, bien tardif (Janacek avait plus de soixante ans), d'une carrière fulgurante, et le premier d'une série d'oeuvres magistrales, de Katia Kabanova jusqu'à De la Maison des morts, qui établit la réputation de Maître morave.

Voilà de l'opéra-comique !

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© Pierre Grosbois

LAKME
(Leo Delibes)

Que dit-on pour définir l'art français ? Il est fait de finesse, de clarté et d'élégance. Voilà qui décrit à la perfection cette Lakmé de Leo Delibes, créée en 1883 à l'Opéra-Comique, et dont le succès ne s'est jamais démenti. L'oeuvre représente la quintessence de la musique française, comme, avant elle, La Dame blanche de Boieldieu, Le Domino noir d'Auber, Les Pêcheurs de perles et Carmen de Bizet, ou Mignon d'Ambroise Thomas. Et, un an plus tard, la Manon de Massenet. Comme tous ces chefs-d'oeuvre, Lakmé atteint une certaine perfection par un équilibre miraculeux entre une intrigue simple, directe, émouvante, et une musique réunissant les mêmes qualités.

A Faust, Faust à demi

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Le Petit Faust
(Hervé)
“ L'argument du Petit Faust tient en peu de mots. Faust est un vieux maître d'école qui tient une classe de garçons et de filles. Marguerite lui est amenée par son frère Valentin, qui part pour la guerre; elle met l'école sans dessus dessous et se sauve. Faust, rajeuni par Méphisto, court après sa belle, la trouve dans un bal public, l'enlève dans un fiacre après avoir tué son frère. Le spectre de Valentin apparaît aux coupables et les entraîne aux Enfers. ”

Des Contes plein d'angoisses

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L’Opéra de Lyon présente « Les Contes d’Hoffmann » d’Offenbach dans une mise  en scène de Laurent Pelly de 2005 et une version basée sur la coédition de Michael Kaye et Jean-Christophe Keck avec des dialogues adaptés par Agathe Melinand. C’est une version assez inhabituelle mais intéressante avec une combinaison de dialogues parlés et récitatifs, des fragments peu connus à la place de numéros familiers, un acte vénitien qui se termine par la mort de Giulietta et un rôle plus important pour Stella.