Beau départ pour Opera Vlaanderen

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Caroline Whisnant (Elektra) © Annemie Augustijns

Elektra 
"Dirige Salomé et Elektra comme s'ils étaient de Mendelssohn : de la musique de fées." Tel était le conseil de Richard Strauss à un jeune chef d'orchestre en 1925. Dmitri Jurowski semble avoir parfaitement compris l'injonction amicale du Maître : à la tête d'un orchestre en grande forme, il a livré, de la partition, une lecture fabuleuse, aussi délicate que puissante, et ce dès le monologue initial d'Elektra "Allein ! Weh, ganz allein".

Un mausolée pour Traviata

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La Trviata de Verdi, mise en scène de Benoît Jacquot © E. Bauer / Opéra National de Paris

Aucune œuvre n'a célébré aussi superbement l'agonie du bel canto et le crépuscule de la voix humaine, en cette fin du XIXe siècle. Broyé comme l'héroïne par la poigne de fer de l'argent, de la corruption, de la rentabilité, l'art du beau chant s'y éteint avec le dernier cri de la mourante :  « Oh gioia ! ».

La pratique chorale : lieu de partage et d’échange

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Bien trop souvent, la musique chorale est négligée voire oubliée. Ce constat provient du fait que la pratique chorale ne requiert pas nécessairement une formation de musicien professionnel. Elle a cet avantage de s’ouvrir à toute personne désireuse chanter en groupe. La chorale est donc souvent associée à une pratique amateur (amare = aimer) alors que des centaines de formations de très haut niveau accomplissent un travail remarquable.

L'arbre, rien que l'arbre !

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Eric Cutler (Apollo), Peter Lodaki (Leukippos), Sally Matthews (Daphne) © Karl und Monika Förster

Daphne de Richard Strauss à La Monnaie
Derrière un petit escalier d'apparât s'élève un arbre immense, aux troncs entremêlés. C'est là que vit Daphné, fille de la nature, loin du monde d'en-bas, le petit monde agricole de ses parents Pénée et Gaea.