nytimes dating coach

par https://www.crescendo-magazine.be/search-dating-profiles-by-username/

Next Generation Mozart Soloists vol. 8. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Concertos pour piano no 18 en si bémol majeur K. 456, no 21 en ut majeur K. 467. Jonathan Fournel, piano. Howard Griffiths, Orchestre du Mozarteum de Salzbourg. Février 2023. Livret en allemand, anglais, français. 57’19’’. Alpha 1039

kundli match making astrosage

par

Du 12 au 26 avril se tient la 29e édition du Festival de Pâques de Deauville. Consacré à la musique de chambre, le festival a la particularité de se dérouler dans la Salle Élie de Brignac-Arqana, une salle de vente de pur-sang. Pour son deuxième week-end, des œuvres de Carl Philipp Emanuel Bach à Fauré sont au programme, avec une forte présence de musique germanique.

En 1997, autour de Renaud Capuçon, de jeunes musiciens — dont Nicholas Angelich — se réunissent pour explorer un vaste répertoire de musique de chambre. Cinq générations de musiciens et d’ensembles se sont succédé depuis. Le festival est devenu une pépinière de talents qui rayonnent aujourd’hui à l’international.

Le pianoforte prend la parole

Parmi eux, Justin Taylor. C’est ici qu’il a touché pour la première fois au pianoforte, un instrument viennois Baumbach resté dans son jus, dont la caisse évoque encore celle d’un clavecin. C’est sur ce même instrument, préparé par Olivier Fadini, qu’il donne ce soir un concert avec l’Ensemble Sarbacanes, ensemble de vents explorant principalement le répertoire du XVIIIe siècle (Gabriel Pidoux, hautbois ; Roberta Cristini, clarinette ; Alejandro Pérez Marín, basson ; Alessandro Orlando, cor). Au programme : Mozart (Fantaisie en ré mineur K. 385g ; Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur K. 452), CPE Bach (Variations sur les Folies d’Espagne H. 263) et Beethoven (Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur op. 16). Le jeu de Justin Taylor est d’une grande flexibilité, notamment dans le traitement du tempo — la fluctuation de celui-ci dans la Fantaisie de Mozart est surprenante, voire légèrement déstabilisante — comme si la musique naissait à chaque instant d’une improvisation. Les lumières de la salle, conçues pour valoriser le corps des chevaux, ne semblent pas s’adapter à l’instrument délicat, qui se dérègle facilement. On sent les efforts des musiciens pour s’y ajuster. Dans les quintettes de Mozart et Beethoven, les vents résonnent avec des timbres plus crus et bruts que ceux des instruments modernes, conférant à la musique un charme singulier. Certains phrasés sont soulignés avec évidence, d’autres passent d’un air de rien, mais le plaisir de jouer et d’écouter demeure constant — et c’est bien là l’essentiel, tant pour les musiciens que pour le public !

 A Genève, un concert OSR marqué par un deuil   par Paul-André Demierre  

par

Un orchestre vit parfois de douloureux moments. Tel est le cas de l’Orchestre de la Suisse Romande qui, le dimanche 14 avril, a été confronté à la disparition de l’une des violoncellistes, Caroline Siméand Morel, victime d’une rupture d’anévrisme cérébral à l’âge de 48 ans, laissant derrière elle un époux, Olivier Morel, lui aussi violoncelliste de l’OSR, et une fille de 11 ans. Et c’est à sa mémoire que sont dédiés les concerts des mercredi et jeudi 16 et 17 avril qui sont placés sous la direction de la cheffe hongkongaise Elim Chan, première femme à avoir remporté la Donatella Flick Conducting Competition en 2014.

Dans une ambiance chargée d’une lourde émotion, le programme commence par une page de la compositrice américaine Elizabeth Ogonek, actuellement professeur de composition à la Eastman School of Music de Rochester, All These Lighted Things. Cette suite de trois danses a été créée en 2018 par Riccardo Muti et le Chicago Symphony Orchestra. La première, Exuberant, Playful, Bright, baigne dans une atmosphère empreinte de mystère par les cordes soutenant le dialogue des bois et cuivres ponctué par une percussion brillante, avant de reprendre la primauté dans Gently, Drifting, Hazy éthéré se développant en éventail de sons étranges. Sur un pizzicato des cordes graves, Buoyant a la véhémence d’un fugato débridé que finit par dominer le péremptoire choral des vents.

Intervient ensuite Renaud Capuçon que l’on entend régulièrement ici mais qui se fait l’interprète d’une œuvre rare, le Concerto pour violon et orchestre en ré mineur op.8 écrit par un Richard Strauss qui avait 17 ans en 1881 et qui tint la partie de piano lors de la création du 5 décembre 1882 en la Salle Bösendorfer de Vienne, alors que Benno Walter, son cousin et son professeur de violon, en assumait la partie soliste.  La création de la version orchestrale n’aura lieu qu’en 1890 à Leipzig sous l’archet d’Alfred Krasselt. De cet ouvrage dont le compositeur se désintéressera rapidement, Renaud Capuçon se fait le défenseur en répondant au pathétique de l’introduction par un cantabile nuancé auquel il sait donner ampleur en faisant sourdre une généreuse émotion qui se pare d’inflexions lancinantes dans le dialogue avec cor que produit le Lento.  Le Final sacrifie à la virtuosité brillante par des traits en cascades que le soliste inscrit dans un lyrisme généreux bannissant l’effet factice. En bis, manifestement bouleversé par le douloureux moment, Renaud Capuçon développe avec une sobriété extrême une page peu connue de Richard Strauss, la Daphne-Etude en sol majeur inspirée d’u motif de l’opéra Daphne.

Coppélia de Jean Guillaume Bart : franc succès au Capitole

par

En avril, l’opéra du Capitole propose Coppélia, un ballet bien connu, mais cette fois-ci dans une nouvelle version chorégraphiée par Jean Guillaume Bart. Un régal où la danse met en avant les qualités indéniables du ballet de l’opéra de Toulouse ! 

Coppélia, n’est pas une nouvelle œuvre. En effet, créée en 1870 à l’Opéra de Paris par le chorégraphe Arthur Saint Léon, elle s’inspire du conte “l’Homme au Sable” de E.T.A Hoffmann pour devenir une comédie. Cette version originale allie danse classique et “csárdás” : des danses hongroises. 

Jean Guillaume Bart connaît bien ce ballet qu’il a dansé quand il était étoile de l’Opéra de Paris. Il interprétait la version de Pierre Lacotte d’après St Léon. Le jeune retraité n’a pas raccroché les chaussons puisqu’il enseigne et chorégraphie le langage classique. C’est donc tout naturellement que l’opéra de Toulouse se tourne vers lui pour lui commander une nouvelle version de ce ballet. 

L’histoire de Coppélia est simple : Swanilda et Franz doivent se marier mais ce dernier est intrigué par une jeune fille sur le balcon de Coppélius, ancien maître de ballet. Franz s’introduit par la fenêtre et Swanilda et ses amies se glissent dans l’atelier pour découvrir les automates (des danseurs du répertoire comme la Sylphide, Paquita…). Lorsque Coppélius revient, Swanilda se cache et prend la place de la poupée Coppélia. Coppélius veut endormir Franz pour lui prendre “sa force de vie” afin de la transférer à la poupée. Swanilda sauve Franz du piège. A l’acte trois c’est le mariage des deux amoureux, où Coppélius revient avec la poupée désarticulée. 

Pour retranscrire ces rebondissements, Jean Guillaume Bart propose une pantomime très lisible. Les danseurs expressifs mais sans excès, transmettent bien le récit, avec beaucoup d’humour. L’étoile Natalia de Froberville est spontanée et joyeuse, le duo de Bourgmestre avec les demi-solistes Minoru Kaneko et Solène Monnereau proposent un partenariat joueur et comique. Le corps de ballet n’est pas en reste : chacun travaille à personnifier son rôle : une des amies est peureuse, tandis qu’une autre entraîne l’équipe…

Concert de clôture du Festival Beethoven à Varsovie

par

Ce vendredi 18 avril a lieu le concert de clôture du Festival Beethoven à Varsovie. Ce dernier a lieu à l’Opéra Narodowa, opéra de la capitale polonaise. Un peu plus de 200 artistes sont réunis sur scène pour nous offrir une expérience musicale unique en juxtaposant deux œuvres explorant la foi, la souffrance et la quête de sens : la Symphonie n°3 « Kaddish » de Leonard Bernstein et le Kaddish  de Krzysztof Penderecki. Sur scène, nous retrouvons l’Orchestre Philharmonique de Varsovie, le Chœur Philharmonique de Varsovie, le Chœur d’enfants et de jeunes Alla Polacca, ainsi que 4 solistes : Natalia Rubiś (soprano), Gerard Edery (ténor / cantor), Sławomir Holland (récitant) et Sławomira Łozińska (récitante).

Le concert débute avec la Symphonie n°3 « Kaddish » de Leonard Bernstein. Cette œuvre pour orchestre, chœur mixte, chœur d’enfants, soprano solo et récitante est composée en 1963 et révisée en 1977. Elle est dédiée « à la bien-aimée mémoire de John F. Kennedy ». Les paroles proviennent en partie de Bernstein et en partie du Kaddish, prière hébraïque de louange en l'honneur de Dieu. 

Le récit, élément central de cette symphonie, est confié à l’actrice polonaise Sławomira Łozińska. Sa diction claire, son expressivité maîtrisée ainsi que son engagement scénique ont donné toute sa dimension dramatique au texte, alternant moments de révolte et d’introspection. La soprano Natalia Rubiś brille par sa présence vocale et émotionnelle.

Tchaïkovski par le Dudokquartet Amsterdam, une formation au lyrisme étincelant 

par

Piotr Illich Tchaïkovski (1840 – 1893) : String Quartet Vo.1 Quatuor à cordes n° 1 en ré mineur Opus 11 – Quatuor à cordes n° 2 en fa majeur opus 22 – Air de Lensky (extrait de l’opéra Eugène Onéguine transcription pour quatuor à cordes par David Faber) / Dudokquartet Amsterdam : Judith van Driel - Marleen Wester, violons – Marie Louise de Jong, alto – David Faber, violoncelle. 2022 et 2023.  Livret en anglais, néerlandais et allemand.  71’53’’.  Rubicon RCD1103.

Éclectique programme vespéral par le chœur du prestigieux Magdalen College d’Oxford

par https://www.crescendo-magazine.be/search-dating-profiles-by-username/

Peace I leave with You. Music for the evening hour. Œuvres de Amy Beach (1867-1944), Henry Purcell (1659-1695), Roxanna Panufnik (1968*), Orlando Gibbons (1583-1625), Joanna Marsh (1970*), Christopher Tye (c1505-1573), Grayston Ives (1948*), John Sheppard (c1515-1558), Thomas Tallis (c1505-1585), Charles Villiers Stanford (1857-1924), Imogen Holst (1907-1984), Andrew Gant (1963*), Charles Wood (1866-1926), Piers Connor Kennedy (1991*), William Mundy (c1529-1591), John Tavener (1944-2013), Gustav Holst (1874-1934), Hubert Parry (1848-1918). Mark Williams, The Chor of Magdalen College, Oxford. Romain Bornes, orgue. Livret en anglais ; textes en langue originale, traduction en anglais. Juin 2022. 72’25’’. CORO COR16205

Clementi, Mozart et Beethoven :  trois cartes de visite pour la pianiste Anna Khomichko

par

Beginnings. Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Concerto pour pianoforte et orchestre en mi bémol majeur Wo04. Muzio Clementi (1752-1832) : Concerto pour piano et orchestre en do majeur. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Concerto pour piano et orchestre n° 5 en ré majeur K. 175. Anna Khomichko, piano. Orchestre philharmonique de Heidelberg, direction Mino Marani. 2024. Notice en anglais et en allemand. 69’ 50’’. Genuin GEN 25925. 

Une reconstitution du Vendredi saint autour d’une Passion de Demantius

par

Christoph Demantius (1567-1643) : Johannes-Passion ; Prophétie d’Isaïe. Pages religieuses d’Andreas Hammerschmidt (1611-1675), Daniel Selichius (1581-1626), Samuel Scheidt (1587-1654), Johann Hermann Schein (1586-1654) et Heinrich Schütz (1585-1672). Ensemble Polyharmonique, direction artistique Alexander Schneider. 2022. Notice en allemand et en anglais. Textes chantés reproduits avec traduction anglaise. 61’ 58’’. CPO 555 583-2.

Récital de Samuel Hasselhorn au Festival Beethoven à Varsovie

par

Ce jeudi 17 avril a lieu le récital de Samuel Hasselhorn. Le baryton allemand, primé lors de la dernière cérémonie des ICMA pour son album « Urlicht - Songs of Death and Resurrection », est accompagné par le pianiste autrichien Joseph Breinl. Ensemble, ils présentent un programme mêlant le romantisme dense de Robert Schumann à la modernité visionnaire de Gustav Mahler.

La première partie du concert est entièrement consacrée à Schumann. Elle débute avec deux lieder isolés : Tragödie, extrait de l’Opus 64, d’une sobriété douloureuse, puis Belsazar, Op. 57, dramatique ballade biblique où Samuel Hasselhorn déploie une ampleur vocale saisissante. L’interprétation est habitée, presque théâtrale, sans jamais verser dans l’excès. La diction, d’une clarté remarquable, met en valeur la tension tragique du texte, tandis que Joseph Breinl installe avec précision le climat sombre de cette miniature dramatique.

Vient ensuite le cycle Zwölf Gedichte von Justinus Kerner, Op. 35. Ces douze lieder, écrits sur les poèmes du médecin et écrivain romantique, explorent toute une gamme d’émotions : solitude, mysticisme et espoir fragile. C’est une œuvre de maturité, où Schumann livre une musique souvent épurée, à la frontière du silence. Hasselhorn s’y montre extrêmement nuancé, jouant avec les couleurs du timbre et les respirations du texte. Breinl, en partenaire idéal, soutient cette expressivité avec une sensibilité musicale de tous les instants. Certains lieder comme Stirb, Lieb’ und Freud’ ou Stille Liebe sont de véritables joyaux de recueillement, où le chant se fait presque murmure.

Après l’entracte, le duo s’engage dans un tout autre univers avec Gustav Mahler. Le programme débute par Urlicht, ce lied d’une simplicité bouleversante issu des Des Knaben Wunderhorn. Hasselhorn y incarne une foi candide, presque enfantine, dans une lumière rédemptrice au-delà de la souffrance. Puis vient Revelge, avec ses rythmes martiaux et son ironie grinçante. Ici, le chanteur joue pleinement le rôle du narrateur halluciné, emporté dans une marche absurde vers la mort. Le piano de Breinl, percussif et dramatique, donne tout son relief à cette fresque hallucinée.