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… pour les douze derniers candidats à monter sur les planches du Studio 4 de Flagey. Plus de déceptions que de coups de cœur devant une salle comble.
… pour les douze derniers candidats à monter sur les planches du Studio 4 de Flagey. Plus de déceptions que de coups de cœur devant une salle comble.
C'est la mezzo française Aude Extremo, accompagnée du subtil piano de Jonas Vitaud qui ouvre cette dernière après-midi de la première épreuve. Sa longue tessiture convient parfaitement au brillant rossinien de l'air d'Isabella « Cruda sorte » extrait de l' « Italienne à Alger » faisant valoir un timbre chaleureux, une émission large, des moyens évidents.
Le Désert de Félicien David
Intitulée "Nature et Artifice", c'était une magnifique aventure que présentait La Cité de la Musique, à Paris, du 5 au 15 mai. Le cycle "Déserts" proposait diverses articulations musicales autour de ce thème ô combien porteur de rêves et de fantasmes.
Jeudi soir, la salle est comble comme si le haut niveau de l'après-midi avait appelé le public.
Premier candidat : Ivan Thirion. Le jeune (24 ans !) baryton belgo-bulgare à l'allure soignée débute par l'air de Mozart (Tutto è disposto - Les noces de Figaro) avec une justesse de ton remarquable et une puissance naturelle fascinante. Il capte l'attention du public et fait parler les silences.
Le concours a débuté avec le basse Levente Pall,(hongro-roumain) qui a tout de suite capté l'attention du public par une voix profonde, puissante et d'une grande justesse. On reconnaît tout de suite un candidat musicien quand il ose s'attaquer à Mozart. Beau choix d'air et beau travail sur les phrasés, les couleurs et les intentions. C'est avec l'air de Bellini (La Somnanbula- Vi raviso) que le basse a fini sa prestation, avec une grande légèreté et un beau sens du rubato.
Coup d’envoi pour les épreuves éliminatoires du Concours International Reine Elisabeth ce mercredi après-midi à Flagey, en présence de la Reine Mathilde succédant cette année à la Reine Fabiola. 64 candidats sont attendus sur la scène du Studio 4 sur les 73 sélectionnés au départ. Devant un jury international d’exception (Van Dam, Berganza, Anderson, Bayo, Deutsch…), chaque candidat interprète deux œuvres de son choix avec piano. Malgré le malaise de la malheureuse candidate belge Jodie Devos qui a interrompu sa prestation et une candidate française souffrante, quelques personnalités se sont déjà démarquées. Mais commençons pour la première partie de l’après-midi :
Lors du concert de gala des ICMA 2014 dans le cadre du Festival Beethoven de Varsovie, nos collègues Guy Engels (Radio 100, 7 Luxembourg) et Serhan Bali (Andante, Turquie), tous deux membre du jury, ont rencontré Charles Dutoit qui nous parle de sa vision du chef d'orchestre dans le monde d'aujourd'hui.
La Bonne d'enfant d'Offenbach
Un pari fou ? Oui ! C'est l'idée de Jean-Christophe Keck, spécialiste du Maître : remonter toutes les opérettes en un acte d'Offenbach -il y en a plus de cinquante ! Le voilà parti pour plusieurs années. Tous les mois, il va donc rejouer ces petits bijoux à la Péniche Opéra, quai de la Loire, pour le plus grand bonheur des amateurs qui ne peuvent se contenter des éternels Orphée aux Enfers, La Belle Hélène ou La Périchole.
Stefano Mazzonis di Pralafera, directeur général et artistique de l'ORW nous présente la saison 2014-1015 :
À bien y réfléchir, concevoir une saison lyrique s’apparente quelque peu au travail du fil-de-fériste : l’improvisation n’y a pas sa place. Au contraire, à chaque étape, celle du choix des titres, celle de la sélection des interprètes et des maîtres d’œuvre, le raisonnement s’impose. Puis, petit à petit, les sentiments qu’exprimeront les différents opéras à l’affiche prendront corps, tels un fil conducteur.
Guillaume Lekeu : Adagio pour cordes, op. 3
Bela Bartok : Concerto pour piano et orchestre n° 3, Sz 119, BB 127
Sergey Prokofiev : Roméo et Juliette, extraits
Christian Arming direction - Dezsö Ranki piano - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Au piano, on parle souvent d’école française, d’école russe ou d’école américaine, et on oublie que l'un des plus belles écoles de piano vient de la Hongrie. Et quelle école !