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Nicholas Angelich, le plus beau des hommages

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Nicholas Angelich. Hommage. Oeuvres de Franz Liszt (1811-1886), Alexander von Zemlinsky (1871-1942), Johann Sebastian Bach (1685-1750), Johannes Brahms (1833-1897), Maurice Ravel (1875-1937), César Franck (1822-1890), Béla Bartók (1891-1945), Ludwig van Beethoven (1770-1827), Modest Mussorgsky (1839-1881) :, Serge Rachmaninoff (1873-1943). Nicholas Angelich, Martha Argerich, Myung-Whun Chung  pianos ; Quatuor Ebène;  Claude Gengembre, Camille Baslé, percussions ; Orchestre philharmonique de Radio France, Orchestre national du Capitole de Toulouse, Myung-Whun Chung  et Tugan Sokhiev. Enregistrements de concerts 1995-2019. Livret en français, anglais et allemand. 7 CD Warner 5054197676185. 

Piano à Monte-Carlo Maria-João Pires et un hommage à Nicholas Angelich

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Une semaine après la venue d’Evgueni Kissin sur le Rocher, c’est Maria-João Pires qui fait l’évènement pour un récital qui aura comblé le public. En effet la grande dame du piano est très appréciée du public monégasque qu’elle connaît depuis bien longtemps et pour lequel elle a donné tant de soirées mémorables. On rappellera ainsi que son enregistrement mythique des deux concertos pour piano de Chopin était avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction d’Armin Jordan (Erato). 

Cette nouvelle escale monégasque d’une tournée internationale proposait un programme taillé sur mesure pour la grande musicienne :  la Suite Bergamasque de Debussy entre deux sonates de Schubert.

Pires nous fait écouter le génie de Schubert, un de ses compositeurs de prédilection, avec des oreilles fraîches. Elle nous entraîne dès les premières mesures de la Sonate pour piano n°13 D.664 dans un monde de poésie. L’artiste exprime la tendresse amoureuse de Schubert avec candeur, sensibilité et intensité tout en alternant gaieté et mélancolie. C'est une exécution exquise où tout est parfait : le toucher, les nuances, les accents, le phrasé, la tonalité.

Nicholas Angelich et Kazuki Yamada aux sommets

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La principauté de Monaco se démarque de manière radicale face à presque tous les pays du monde. La volonté est affirmée : il faut maintenir la culture ! Grâce aux mesures sanitaires très strictes, respectées scrupuleusement par tous les artistes et toutes les équipes, le défi est relevé haut la main et Monaco est l’un des derniers états ou l’on peut actuellement assister à des concerts avec du public. Certes, la jauge des salles de concerts et théâtres est diminuée de moitié, un fauteuil sépare chaque spectateur, pas d'entracte, pas de boissons. Le public est masqué, les mains sont passées au gel hydroalcoolique.  Les musiciens sont régulièrement testés.  Dans le désert actuel où toute collaboration artistique est devenue terriblement complexe, maintenir une saison artistique est un exploit. La culture est une nourriture essentielle pour l'esprit. Winston Churchill n'a-t-il pas répondu aux députés qui lui demandaient de couper dans le budget de la culture pour financer l’effort de guerre : Pourquoi nous battons-nous, si ce n’est pour la culture ?

Le concert de dimanche avec l'Orchestre Philharmonique de Monte Carlo (OPMC), Kazuki Yamada et Nicholas Angelich était très généreux avec trois partitions d’envergure. 

Nicholas Angelich retrouve Beethoven

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Ludwig Van Beethoven (1770-1827) : Concerto pour piano n°4 en sol majeur, Op. 58 – Concerto pour piano n°5 en mi bémol majeur, Op. 73. Nicholas Angelich, piano – Insula Orchestra, Laurence Equilbey, direction. 2018-DDD-74,16-Textes de présentation en français, anglais et allemand-Erato-0190295634179

A l’OSR, l’Ecole de Vienne et Brahms

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Pour les trois premiers concerts de saison de l’Orchestre de la Suisse Romande, Jonathan Nott a décidé de mettre en parallèle l’Ecole de Vienne et Brahms. Après les Six Pièces pour orchestre op.6 d’Anton Webern (présentées le 3 octobre) a été proposé, le 17, Erwartung, le monodrame d’Arnold Schoenberg composé entre la fin août et la mi-septembre 1909.