A quelques heures des résultats, deux pianistes se sont succédés ce soir sur la scène du Palais des Beaux-arts. Une soirée en dents de scie teintée d’humour.
Au salon de la Troisième République
Ecrin dans un écrin, l’hôtel Dosne-Thiers orne la jolie petite place Saint-Georges, dans le neuvième arrondissement de Paris.
En décembre dernier, un jury international a désigné le Grand Prix de Concours International de Composition Reine Elisabeth 2012 parmi 141 partitions qui avaient été présentées. Il s'agit du Concerto pour piano et orchestre, "In the Wake of Ea" du compositeur français Michel Petrossian. Le prix de 10.000 euros lui a été offert par la SABAM.
Sonate, que nous dis-tu ?
Le Concours Reine Elisabeth est non seulement un événement musical dont notre époque médiatique a bien besoin, il donne par là même une image sociologique de la place de la musique classique dans le monde, en particulier dans les lieux de culture dont elle n’est pas issue. Son évolution au fil des années, notamment au niveau du répertoire, est également révélatrice. Nous lui avons consacré antérieurement deux articles à l’occasion des épreuves de violon de 2005 (Crescendo n°77) puis celles de piano en 2007 (n°87).
Les 12 finalistes de la session piano 2013.
De G. à D. 1ère rangée : Remy Geniet (France, 20 ans), Boris Giltburg (Israël, 28 ans), Sangyoung Kim (Corée, 29 ans), Mateusz Borowiak (Grande-Bretagne/Pologne, 24 ans), Yuntian Liu (Chine, 23 ans).
2e rangée : Tatiana Chernichka (Russie, 28 ans), Roope Gröndahl (Finlande, 23 ans), David Fung (Australie, 30 ans), Stanislav Khristenko (Russie, 28 ans), Andrew Tyson (USA, 26 ans), Sean Kennard (USA, 29 ans)
C'est peu après minuit qu'ont été proclamés les noms des douze finalistes du Concours Reine Elisabeth qui se produiront au Palais des Beaux-Arts du 27 mai au 1er juin en compagnie de l'Orchestre National de Belgique dirigé par Marin Alsop. Parmi les douze: deux Russes, deux Chinois et deux Américains; les six autres finalistes se répartissant entre la France, la Finlande, Israël, la Corée, l'Australie et la Grande-Bretagne/Pologne. La Belgique est un peu triste: ses deux candidats qui, cependant, n'ont pas démérités, se sont retrouvés face à une redoutable concurrence.
Comme toujours après une épreuve et les choix du jury, on est tout naturellement mené à faire des constats et porter sa réflexion sur la "santé" de la musique, sa pratique, son enseignement.
La Vierge (Massenet) En 1163, le pape Alexandre III posait la première pierre de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Pour célébrer ce 850ème anniversaire, l’association “Musique sacrée à Notre-Dame de Paris” donnait une exécution de La Vierge de Massenet.
C’est sous la baguette énergique et passionnée d’Andrew Litton que rayonne ce soir l’Orchestre National de Lille dans sa nouvelle salle. Rouverte depuis le 10 janvier 2013, la salle aux briques rouges s’est convertie en un véritable joyau tant du point de vue de l’architecture qu’acoustique accueillant 1700 personnes. Coût : 15 millions d’euros.
Mariss Jansons et ses musiciens du Symphonieorchester des Bayersichen Rundfunk ont provoqué un feu d’artifices avec la Cinquième de Beethoven et la Symphonie fantastique de Berlioz.
Artistes, responsables des maisons de disques et de programmations musicales et membres du jury réunis en attendant l'an prochain à Varsovie
C'est l'Orchestra Sinfonica di Milano Giuseppe Verdi et son chef John Axelrod qui accueillaient le gala et la remise des ICMA à l'Auditorium de Milan. Nous reviendrons sur la salle, l'orchestre et leur histoire car cela mérite vraiment d'être conté.