Scènes et Studios

Que se passe-t-il sur les scènes d’Europe ? A l’opéra, au concert, les conférences, les initiatives nouvelles.

Le Printemps des Arts de Monte-Carlo : Piano Concept

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Jan Michiels

Jan Michiels

Le printemps des Arts de Monte-Carlo 2017 s’écoule, comme toujours, sur quatre week-ends de mars-avril. Marc Monnet, son infatigable et toujours créatif directeur, concocte une édition riche de multiples thématiques, entre tubes et découvertes : Berlioz le révolutionnaire, musique de la Renaissance, « Concept piano » ou encore le voyage surprise, moment de découvertes dans des lieux inattendus devenu la marque du festival.

Le concert de gala des ICMA 2017 : 1 orchestre symphonique, 1 orchestre de chambre, 1 choeur, 13 solistes sur scène

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Samedi 1er avril aura lieu au Gewandhaus de Leipzig la remise des prix et le concert de gala des ICMA 2017. L'Orchestre du Gewandhaus sera dirigé par Francesco Angelico, chef de l'Orchestre Symphonique et du Théâtre du Tyrol et, à compter de la saison prochaine, directeur musical à Kassel. 
Lors du concert, se produiront l'Ensemble Esperanza, le MDR Radio Choir et les solistes Elena Bashkirova, Sharon Bezaly, Sophie Pacini, Elsa Dreisig, Chouchane Siranossian, Caroline Widmann, Tabea Zimmermann, Gabor Boldoczki, Daniel Müller-Schott, Robert Neumann, Julian Prégardien, Matti Salminen et Jos van Immerseel.

La saison 2017-2018 à La Monnaie

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Le 5 septembre 2017, le Théâtre Royal de La Monnaie rouvrira ses portes après deux ans de travaux, avec la création belge de Pinocchio, le nouvel opéra de Philippe Boesmans. Lors de sa conférence de presse ce vendredi 24 mars, le directeur-général, Peter de Caluwe, était fier de pouvoir annoncer la bonne nouvelle, pour la plus grande satisfaction des amoureux de La Monnaie, heureux de retrouver leur bâtiment.

Mises en scène de légende à Lyon

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Le Festival annuel de l’Opéra de Lyon s’appelle cette fois cette Mémoires car Serge Dorny, le Directeur Général, a voulu faire revivre pour les spectateurs de 2017 « trois spectacles qui ont marqué les dernières décennies, trois spectacles de créateurs aujourd’hui disparus et pourtant vivants : Elektra mis en scène par Ruth Berghaus en 1986, Tristan und Isolde par Heiner Müller en 1983 et L’Incoronazione di Poppea par Klaus Michael Grüber en 1999. 

Le premier Grand Opéra Français de Verdi se voit bien honoré

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Jerusalem Verdi

© Lorraine Wauters

Passionnante résurrection à l'Opéra Royal de Wallonie ! Qui aurait cru à la fortune de Jérusalem, gentiment citée dans les monographies comme "version française" du quatrième opéra de Verdi "Il Lombardi alla Prima Crociata", et sitôt oublié ? C'est tout à la gloire de Stefano Mazzonis di Pralafera d'avoir cru depuis longtemps à cet opéra, et d'avoir osé le monter.

Triste Carmen !

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Carmen

© Vincent Pontet

Pour célébrer l'une des plus populaires des œuvres française -à l'heure où les Français eux-mêmes semblent ne plus savoir très bien de quoi est faite leur culture- la reprise de la mise en scène de Calixto Bieito s'imposait-elle ? Que le metteur en scène soit hanté par la violence de ses origines -né à Miranda de Ebro, haut lieu de la répression franquiste et formé dans la Catalogne opprimée par ce même pouvoir- ne justifie pas pour autant le traitement dégradant infligé à cette malheureuse « Carmen ».

Dans La Bohème de Lausanne, un ténor à suivre !

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La Bohème

© M. Vanappelghem

Pour la troisième fois en l’espace de quatorze ans, l’Opéra de Lausanne reprend la production de La Bohème que Claude Stratz avait conçue en juin 2003. Pour les décors, Ezio Toffolutti jouait la carte de la sobriété en constituant, pour les premier et dernier actes, une mansarde sous baie vitrée totalement dépouillée à laquelle donne accès une trappe. Puis quelques panneaux de guingois suffisent à suggérer un quartier populeux où, côté cour, se profile la terrasse illuminée du Café Momus ; et, sous le silence de la neige, ces mêmes éléments amovibles se retourneront pour évoquer la lisière d’un bois jouxtant la gargote et la barrière d’Enfer qui fait office de douane.

« Trompe-la-mort » envoûte l'Opéra de Paris

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Le compositeur italien Luca Francesconi déjà connu par de nombreuses œuvres dont l'opéra « Quartett », a choisi d'écrire lui même son livret à partir de « La Comédie humaine de Balzac » -plus précisément des « Illusions perdues »- où le personnage pivot de Vautrin, alias Trompe-la-mort (car bagnard évadé), alias Jacques Collin, alias l'abbé Carlos Herrera relie les protagonistes. Dans une calèche, le faux abbé -ému par la beauté d'un jeune compagnon de voyage désespéré et ruiné (Lucien de Rubembré)- le détourne du suicide et lui propose un pacte faustien : la splendeur sociale en échange d'une obéissance totale.