Dossier Bruckner : les symphonies (n°00 à n°2) et les questions des éditions

par

Cet article de Harry Halbreich avait été publié sous le titre “un fil d’Ariane dans le labyrinthe des paradoxes”. Il proposait une analyse des oeuvres et des conseils discographiques. Si le texte d’analyse est publié tel quel, la discographie des symphonies de Bruckner, qui s’est particulièrement développée au cours des 30 dernières années, a été actualisée par Bertrand Balmitgere et Christophe Steyne sous la coordination de Pierre-Jean Tribot. Nous publions aujourd’hui, la première partie de ce texte consacrée aux symphonies n°00 à n°2

Le créateur Bruckner est un noeud de paradoxes. Cas exceptionnel de développement tardif (mais il y a aussi César Franck et Rameau), il a commencé sa véritable formation théorique à trente ans, sous la férule impitoyable de Simon Sechter, qui lui interdit la composition "libre" durant sept ans. Si Bruckner supporta cette terrible contrainte, c'est qu'il savait exactement ce qu'il voulait, et le but qu'il lui fallait atteindre. S'il était mort à quarante ans, plus personne ne connaîtrait son nom aujourd'hui. Mais une fois en possession d'un métier formidable, d'une maîtrise de l'écriture que seul son grand rival et cadet Brahms pouvait lui disputer à l'époque, sa créativité explosa littéralement en cette année 1864 qui vit naître sa Messe en ré mineur, premier chef-d'oeuvre accompli, suivi très vite de la Première Symphonie (en réalité la Troisième, comme nous le verrons à l'instant). Il poursuivit désormais méthodiquement l'élaboration de ses grandes oeuvres, avec une constance, une opiniâtreté toutes paysannes dans l'effort, d'où plusieurs stades de travail successifs, et l'existence des fameuses "versions".

Un noeud de paradoxes, disions-nous. C'est que cette force créatrice si puissante et si sûre d'elle au niveau profond s'assortissait d'une série de complexes et d'inhibitions sur le plan plus immédiat de la réalité quotidienne. Et c'est ici que les choses se compliquent terriblement, à cause d'interventions extérieures. 

Avant d'entrer dans le détail de chaque Symphonie, il importe de définir de manière générale les différents stades de leur écriture. Il y a d'abord le premier jet, le seul qui mérite littéralement le terme allemand d'Urfassung (version primitive, ou d'origine). Puis le ou les remaniements apportés par Bruckner avant toute exécution, suivis de ceux consécutifs à celle-ci. Tout cela effectué de son propre chef, et sans ingérence extérieure.

Mais Bruckner avait des amis, des protecteurs et surtout des élèves, qui souffraient sincèrement de voir sa musique si méconnue et si peu jouée. Ils commencèrent alors à lui suggérer des "améliorations", afin de la rendre plus acceptable, lisez plus adaptée au goût du jour. Comme on le devine, il s'agit très souvent de coupures (qui déséquilibrent et mutilent la forme), de modifications dans l'harmonie, rendue plus traditionnelle et moins dissonante, et dans l'orchestration, "wagnérisée" par adjonction de "doublures" ou de "mixtures" instrumentales. Les changements dans l'ordre de la dynamique et de l'articulation allaient dans le même sens, remplaçant les oppositions franches, voire crues, dans l'esprit des Vénitiens de Saint-Marc (la Terrassendynamik proche de l'orgue) par des gradations et des nuances plus douces, plus proches des normes du romantisme wagnérien. C'est ici que Bruckner, dans sa faiblesse humaine et sa bonté, peut-être aussi parce que ses disciples l'avaient momentanément ébranlé dans ses certitudes, se prêta à ces sollicitations et remania ses oeuvres "à la demande". On peut parler d'ingérence étrangère, mais les stades suivants sont bien plus graves encore : les bons élèves finirent par mettre eux-mêmes la main à la pâte, arrachant au maître un nihil obstat à vrai dire plus résigné qu'enthousiaste. S'enhardissant, ils finirent par se passer de son autorisation, imposant leurs choix aux éditeurs. Ceux-ci y allèrent de leurs propres changements, opérés parfois à l'insu du compositeur, et aussi après sa mort. Bruckner, cependant, avait confié tous ses manuscrits autographes à la Bibliothèque Nationale de Vienne, en précisant que ces rédactions seules étaient valables pour la postérité. Pendant près de quarante ans, on n'en tint aucun compte, les versions originales passaient pour injouables. Elles dépassaient en effet souvent les possibilités des orchestres et des chefs de l'époque. Jusqu'en 1932, le monde n'eut de ces Symphonies qu'une vision défigurée, édulcorée, affadie.

Cependant, la Brucknergesellschaft, fondée dans le but de promouvoir l'oeuvre du maître, décida, pour son congrès de 1932 à Munich, de tenter une expérience à huis clos : confronter une exécution de la Neuvième Symphonie dans la version remaniée par Ferdinand Löwe, seule connue jusque là, à une exécution de la version originale manuscrite. Ce concert dirigé par Siegmund von Hausegger fut une révélation. Les écailles tombèrent des yeux (ou plutôt des oreilles) de tous les participants au congrès, c'était comme une vieille toile encrassée après nettoyage, comme la Ronde de Nuit redevenue Ronde de Jour. La Brucknergesellschaft mit en chantier une édition critique des textes originaux, en commençant par la Neuvième, publiée en 1934 par les soins d'Alfred Orel. Un éminent musicologue allemand, Robert Haas, se chargea de la suite, et en 1944 toutes les Symphonies, à l'exception de la Troisième (dont les planches de gravure, déjà prêtes, furent détruites dans le bombardement de Leipzig) étaient disponibles dans leur version originale, du moins dans l'une d'entre elles. Simultanément, toutes ces oeuvres avaient été jouées au concert, prenant pour la première fois leur place aux programmes sous leur vrai visage. 

Après la fin de la guerre, Robert Haas, accusé de sympathies pro-nazies, fut écarté: toute cette édition critique, surtout après l'Anschluss, avait servi les fins de la propagande du Reich qui avait même réservé une place d'honneur au buste du compositeur dans le fameux Walhalla proche d'Ingolstadt, en Bavière, où il voisinait avec toutes les hautes valeurs de la culture aryenne ! L'Autriche lança une nouvelle édition critique, confiée à Leopold Nowak, laquelle, avec ses désormais familières couvertures bleues, a supplanté l'édition Haas (couvertures grises), devenue pratiquement introuvable. Or, Haas et Nowak ont travaillé selon des principes assez différents, et ces différences, comme nous le verrons, s'avèrent lourdes de conséquences dans le cas des Deuxième, Troisième et Huitième Symphonies.

Robert Haas, dans un souci trop rare mais hautement hétérodoxe, de musicologie créatrice, s'est efforcé de restituer les originaux brucknériens avant toute ingérence extérieure, s'aidant pour cela de lettres, de témoignages, de matériels d'orchestre de l'époque, mais surtout d'une intuition artistique remarquable. Leopold Nowak, quant à lui, représente le meilleur de la musicologie traditionnelle, soucieuse avant tout de pureté philologique. Pour lui, l'autographe brucknérien le plus tardif doit faire foi, qu'il ait été ou non rédigé sous influence extérieure. Certes, le projet Nowak allait beaucoup plus loin que le précédent (auquel le temps avait manqué, il est vrai), puisqu'il se proposait de publier toutes les versions de toutes les oeuvres, y compris les variantes partielles. Ce projet considérable touche à son but : dans quelques mois, nous aurons la première version, encore inédite, de la Deuxième Symphonie. Avec l'achèvement de cette gigantesque entreprise, il semblerait que tous les problèmes soient résolus. Que la situation soit loin d'être aussi simple, un examen de chaque Symphonie dans ses divers états va nous le montrer. 

Au décès de Nowak en 1991, le travail sur l’oeuvre de Bruckner se poursuivit sous la direction du musicologue Herbert Vogg à la tête d’une équipe qui comptait l’Américain William Carragan. Ce dernier mena un travail remarquable qui permet de restaurer plusieurs sources : édition de la version originale (1866) de la Symphonie n°1 (1998) ; de la Symphonie n°2 (1872) ; la version de 1874 de la Symphonie n°3 ; la version 1878 de la Symphonie n°4 ; et celle des variantes de 1888 des mouvements 1, 2 et 4 de la Symphonie n°8.

Une nouvelle édition complète des oeuvres de Bruckner a été lancée en 2011, elle tiendra compte de l'actuelle édition et elle y adjoindra les sources découvertes depuis ! Nommée Anton Bruckner Gesamtausgabe, son volume n°1 a été consacré à la Symphonie n°1. Cette édition restaure la version de la création de l’oeuvre. 

La discographie de ces oeuvres est devenue pléthorique, ce qui reflète bien la place croissante qu'occupe Bruckner dans notre vie musicale. Désormais le choix est aussi large que pour les autres grands symphonistes: Beethoven, Mahler, Sibelius... En rendre compte occuperait la moitié de notre revue, et ce n'est pas utile. Je signalerai donc brièvement les interprétations les plus recommandables, et aussi, c'est important, celles à proscrire, soit pour des raisons de texte, soit à cause de l'interprétation.

Symphonie en fa mineur (Symphonie "d'études", ou "double zéro") 

Avant son officielle Première, Bruckner avait déjà composé deux Symphonies, de valeur d'ailleurs très différente. La première date de 1863, époque à laquelle, après l'achèvement de ses études d'écriture avec Sechter, il s'initiait aux formes et à l'orchestration auprès d'Otto Kitzler. Après avoir composé un prototype de Quatuor, puis une Ouverture, il rédigea ainsi une Symphonie déjà accomplie quant aux proportions formelles, quant à l'écriture et quant à la maîtrise orchestrale, mais à laquelle il manque encore l'essentiel : l'inspiration. Ce n'était d'ailleurs pas le but cherché, il s'agissait d'un exercice, d'une maquette, et Bruckner ne mit d'ailleurs presque aucune indication dynamique, de phrasé ou d'articulation. Il se serait certainement opposé à ce qu'on exhume ce simple essai (qui dépasse d'ailleurs les trois quarts d'heure !), exhumation qui advint lors du centenaire de sa naissance, en 1924, en même temps que celle de la Symphonie "Zéro".

C'est une page d'un intérêt limité, mais la discographie comporte actuellement une dizaine de versions, on peut retenir celles de : Simone Young, Philharmonisches Staatsorchester Hamburg (Oehms) ; Georg Tintner, Royal Scottish Symphony Orchestra, (Naxos) Vladimir Ashkenazy, Deutsche Symphonie-Orchester (Ondine) ; Stanisław Skrowaczewski, Saarbrücken Radio Symphony Orchestra (Oehms) 

Symphonie n° "Zéro" en ré mineur

D'une qualité tout autre, cette oeuvre demeure enrobée de mystère. Bruckner en composa une première rédaction peu de temps après la précédente Symphonie, en 1863-64, soit juste avant son premier vrai chef-d'oeuvre, la Messe en ré mineur. Pendant un certain temps, il estima suffisamment sa partition pour attribuer le numéro 2 à sa future "vraie" Première, achevée en 1866. Et en 1869 encore il la reprit et la remania. Mais il renonça à la faire jouer ou publier, et tout à la fin de sa vie, en mettant de l'ordre dans ses papiers, il l'"annula" au sens propre du terme, écrivant sur la partition "pas valable, seulement un essai", et accompagnant ce commentaire d'un énergique zéro souligné, plus probablement une "cote" scolaire qu'un numéro d'ordre, d'ailleurs...Tout en dépassant de très haut l'essai en fa mineur, la Symphonie "Zéro" (d'ailleurs légèrement plus courte que sa devancière), n'était pas du niveau des suivantes, et notamment le hiatus qualitatif la séparant de l'officielle Première ne permettait pas de l'inclure dans le canon définitif. C'est d'ailleurs une oeuvre déconcertante, parce que pleine de prémonitions de choses à venir (davantage que la vraie Première, qui est à part), mais une oeuvre inaboutie et inégale. Le premier mouvement semble comme une première ébauche de celui de la Troisième (également en ré mineur), et le mouvement lent ne possède ni la densité, ni la profondeur expressive que l'on attend d'un grand Adagio brucknérien. Le Scherzo, dans ses limites, satisfait davantage, et quant au Finale, qui possède la particularité unique de comporter une brève introduction lente (reprise avant le développement), il témoigne déjà d'une remarquable maîtrise contrapuntique. Au total, cette partition, que Bruckner ne remania plus après 1869 (mais, faute de posséder la première rédaction de 1863-64, il est difficile de savoir jusqu'à quel point elle diffère de la version plus tardive; il semble qu'à tout le moins le Finale, et peut-être le Scherzo soient "nouveaux"), mérite de vivre et d'être jouée, à condition de ne pas la mettre sur le même plan que les suivantes. 

On écoutera : Simone Young, Philharmonisches Staatsorchester Hamburg (Oehms) ; Georg Tintner, National Symphony Orchestra of Ireland, (Naxos) ; Stanisław Skrowaczewski, Saarbrücken Radio Symphony Orchestra (Oehms) ; Dennis Russell Davies, Bruckner Orchester Linz (Arte Nova), Daniel Barenboïm, Chicago Symphony Orchestra (DGG).   

Notons également qu’il existe une édition Woess enregistrée par Bernard Haitink avec le Royal Concertgebouw Orchestra (Philips désormais Decca) et Lovro von Matacic avec le Philharmonia Orchestra de Londres (EMI). 

Symphonie n°1 en ut mineur

C'est un chef-d'oeuvre accompli, bien que ne ressemblant à aucune des Symphonies suivantes. Voici une oeuvre impétueuse, au débit rapide, très Sturm und Drang (le Finale est un Allegro con fuoco, indication unique chez Bruckner), écrite à l'époque où les trois grandes Messes canalisaient l'inspiration religieuse du compositeur, ce qui ne sera plus le cas par la suite. Il en existe deux versions, séparées par un quart de siècle. La Première (1865-66), dite "de Linz", a été elle-même précédée d'une première rédaction du mouvement lent (pas tout à fait complète) et du Scherzo (plus court et moins intéressant que la version définitive). Ces deux variantes, parues en partition dans l'Édition critique, ont été enregistrées par Ricardo Luna et l’ensemble Wien Linz (Preiser). Bruckner a substantiellement remanié sa Première en 1891, à l'époque où, encore sous le choc du rejet par le chef d'orchestre Hermann Levi de la première version de la Huitième, il passa près de quatre ans à remanier diverses Symphonies (Première, Troisième, Huitième), interrompant ainsi le travail entrepris sur la Neuvième. C'est un cas limite : certes, cette version (dite "de Vienne") n'a pas été imposée à Bruckner, mais pourtant il l'a rédigée dans un climat qui l'y incitait. Et cette version est nettement moins satisfaisante que celle "de Linz", dont, à vingt-cinq ans de distance, elle ne retrouve ni l'élan, ni la sveltesse. Les différences ne sont pas vraiment importantes, les proportions sont restées les mêmes, mais la chasse maniaque aux quintes et octaves cachées perturbe par endroits le déroulement naturel des lignes mélodiques, et la texture orchestrale est nettement plus épaisse.

Bref, c'est la version "de Linz" qu'il faut préférer, et c'est celle qu'ont adoptée presque tous les chefs.
On recommandera tout particulièrement, dans l’édition Nowak : Daniel Barenboïm, Staatskapelle Berlin (DGG) ; Seiji Ozawa, Berliner Philharmoniker (Berlin Phil) ; Herbert Blomstedt, Gewandhausorchester Leipzig (Querstand) ; Marek Janowski, ’Orchestre de la Suisse romande (Pentatone), Claudio Abbado, Wiener Philharmoniker (DGG).
Dans l’édition Haas : Wolfgang Sawallisch, Bayerisches Staatsorchester (Orfeo), Sir Georg Solti, Chicago Symphony Orchestra (Decca) ; Vaclav Neumann, Gewandhausorchester Leipzig (Berlin Classics).  

La version originale de Linz (sans révisions) a été éditée par William Carragan (1998). Elle a été enregistrée par Georg Tintner au pupitre du Royal Scottish Symphony Orchestra dans le cadre de son intégrale pour le label Naxos. A l’occasion de la première de l’oeuvre, le 9 mai 1868, Bruckner apporta quelques modifications. Cette édition a été restaurée par le musicologue Thomas Roeder et enregistrée par Christian Thielemann au pupitre de la Staatskapelle de Dresde (en DVD ou Blu-Ray Accentus).  

La version de Vienne (Günter Brosche) a été superbement enregistrée par Claudio Abbado et le Lucerne Festival Orchestra (Accentus ou DGG). 

Symphonie n°2 en ut mineur

Ample, spacieuse, cette belle méconnue est la plus sereine et la plus discrète des neuf soeurs. Sa splendeur mélodique, son lyrisme au souffle large, annoncent la Septième. Relativement négligée par les grands chefs, elle me semble plus accomplie, plus équilibrée, plus satisfaisante, en un mot, que la problématique Troisième, généralement considérée plus importante. Bruckner en rédigea une première version en 1871-72, puis la remania en 1876, et encore l'année suivante, sans que l'on puisse parler vraiment de deux versions distinctes dans ce dernier cas. Les recherches de William Carragan ont révélé tout récemment que Robert Haas, sous le titre de version 1871-72, avait en réalité publié une version de synthèse. La véritable Urfassung doit paraître incessamment, achevant ainsi l'Edition critique, du moins en ce qui concerne les Symphonies. Cette Urfassung a été enregistrée par : Georg Tintner, National Symphony Orchestra of Ireland (Naxos) ; Herbert Blomstedt, Gewandhausorchester Leipzig (Querstand) ; Simone Young, Philharmonisches Staatsorchester Hamburg (Oehms). 

A part quelques minimes mesures supplémentaires, les deux premiers mouvements ne diffèrent guère de la version suivante, bien que les figurations complexes de quintolets et de 3+2 dans la dernière reprise de l'Adagio soient ici remplacées par des sextolets plus aisés à jouer. Par contre le Finale comporte un vaste développement central et un développement terminal plus bref qui n'ont que peu de rapports avec ceux de la version définitive. En particulier, on ne trouve pas encore ici le plus beau passage de cette dernière (mesures 289 et suivantes). On donnera sans contredit la préférence à la version remaniée en 1876. Mais le dernier jet (1877) est à écarter, à cause de diverses petites coupures (d'ailleurs facultatives, mais beaucoup de chefs les observent), à cause, surtout, du malencontreux remplacement du sublime solo de cor de la fin de l'Adagio par une clarinette, solution de pis-aller à une époque où le passage était difficile à jouer pour un corniste. 

Pour la version 1872-1877 (Ed.Nowak), il faut recommander : Thomas Dausgaard, Swedish Chamber Orchestra (Bis), Riccardo Muti, Wiener Philharmoniker (DGG), Jaap van Zweden, Radio Filharmonisch Orkest (Challenge), Stanisław Skrowaczewski, Saarbrücken Radio Symphony Orchestra (Oehms). Pour la version 1872-1877 dans l'édition Haas, nous conseillons : Yannick Nézet-Seguin, Orchestre symphonique Métropolitain de Montréal (Atma). Dans la version 1877 (révision Carragan), il faut noter les interprétations de : Daniel Barenboïm avec les Berliner Philharmoniker (Teldec) et la Staatskapelle Berlin (DGG) ; Paavo Järvi au pupitre du Hr-Sinfonieorchester (RCA) et Marek Janowski avec l’Orchestre de la Suisse romande (Pentatone). 

Harry Halbreich, Bertrand Balmitgere, Christophe Steyne et Pierre-Jean Tribot.

Crédits photographiques : DR

1 commentaires

  1. Ping : Anton Bruckner, les symphonies (n°3 à n°6) : analyse et orientations discographiques  | Crescendo Magazine

Vos commentaires

Vous devriez utiliser le HTML:
<a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.