Création scénique belge d'un opéra de Philip Glass

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© Annemie Augustijns

Akhnaten de Philip Glass
C'est à un bel événement qu'Opera Vlaanderen conviait le public belge : la création in loco du troisième opéra de Philip Glass. Après Einstein on the Beach (1976), et Satyagraha (1980), le compositeur parfait sa trilogie lyrique avec Akhnaten, créé en 1984. Il a depuis lors poursuivi sa veine dramatique : avec une quinzaine d'opéras à son catalogue, il est certainement l'un des plus prolifiques pourvoyeurs contemporains du genre (qui a dit que l'opéra était mort ?).

Notre dossier : Sibelius aujourd'hui

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Le 8 décembre, il y aura 150 ans que Sibelius est né à Hämeenlinna dans le sud de la Finlande. En 1955, à l'occasion du 90e anniversaire du compositeur, René Leibowitz, fidèle disciple de Schönberg, avait fait paraître en France deux articles dont les titres seuls révèlent le caractère haineux: Sibelius, l'éternel vieillard et Sibelius, le plus mauvais compositeur du monde, témoignant, ainsi qu'il le reconnut par la suite, d'une quasi-ignorance de l'oeuvre du maître finlandais. Il s'inscrivait dans le droit sillage de la tristement célèbre glose rédigée en 1938 par un autre schönbergien de stricte obédience, Theodor W. Adorno.

Une grande création et une grande symphonie

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Benoît Mernier

Benoît Mernier : Concerto pour violon et orchestre (création) Dmitri Chostakovitch : Symphonie n°7, en ut majeur, « Leningrad », op.60 Orchestre National de Belgique, Andrey Boreyko, direction – Lorenzo Gatto, violon Quelques jours après la cérémonie des Victoires de la musique, l’auditorium du Nouveau-Siècle accueillait samedi l’Orchestre National de Belgique dans un programme historique et attendu.

« Voix intimes » à Tournai

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Celtic Passion Band de Mons
Quatuor Chambre à part
Paul Ladmirault (1877-1944) : Quatuor à cordes – Paul Le Flem (1881-1984) : Concertstück pour piano et cordes – Jean Cras (1879-1932) : Quintette pour piano et cordes
Aurélien Penard, piano – Benjamin Boursier, violon – Christina Boursier-Grylsyuk, violon – Paul Mayes, alto – Johanna Ollé, violoncelle

Retour triomphal de Andrea Chenier au Covent Garden

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© ROH 20015 - Bill Cooper

Depuis 1985 le poète français André Chénier, guillotiné le 25 juillet 1794, n’avait plus chanté l’amour sur la scène du Royal Opera de Londres. Jonas Kaufmann, sans doute le ténor le plus médiatisé du moment, y a pris la relève de José Carreras et Placido Domingo dans une nouvelle production, signée David McVicar sous la baguette de Antonio Pappano.

Hommage au tango

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José van Dam meets Carlos Gardel (1890-1935)
José van Dam (baryton-basse), Jean-Philippe Collard-Neven (piano), Jean-Louis Rassinfosse (contrebasse)
2014-DDD-58’41-Textes de présentation en français et anglais- Cyprès CYP 1671

Bryn Terfel, Hollandais humain et imposant

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Bryn Terfel (le Hollandais) et Adrianne Pieczonka (Senta) © ROH 2015 - Clive Barda

Pas d’entr' acte ni rédemption dans la version du Fliegende Holländer que le Royal Opera propose,  dans une reprise de la production de 2009 de Tim Albery, avec à nouveau le superbe baryton gallois Bryn Terfel dans le rôle-titre. Son Hollandais est un être humain tourmenté, pas un personnage mythique ou diabolique.

La lumière est donnée par la Cappella Amsterdam

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JOKERJohannes Brahms (1833-1897) : Warum ist das Licht gegeben dem Mühseligen, op.74/1 - Intermezzo, op.119/1 – Fünf Gesänge, op.104 – Schicksalslied, op.54 – Drei Motetten, op.110 – Drei Quartette – Fest und Gedenksprüche, op.109
Cappella Amsterdam (chœurs) – Philip Mayers & Angela Gasseznhuber (piano) – Daniel Reuss (direction)
2014  - DDD – 70,08’ – Textes de présentation en anglais, allemand, français – Harmonia mundi, HMC 902160