Mots-clé : Michael Gielen

Les Ballets russes entre la Sarre et la  Fôret noire 

par

Igor Stravinsky (1882-1971) : Le Sacre du printemps, Petrouchka, Pulcinella, Feu d’Artifice, Le Chant du Rossignol, L’Oiseau de feu, Apollon musagète ; Claude Debussy (1862-1918) : Jeux, Prélude à l'après midi d’un faune ; Paul Dukas (1865-1935) : La Péri ; Maurice Ravel (1875-1937) : Daphnis et Chloé, La Valse ; Florent Schmitt (1870-1958) : La Tragédie de Salomé ; Françis Poulenc (1899-1963) : Les Biches ; Piotr Ilyich Tchaikovsky (1840-1893) : Suites du Lac des Cygnes et de la Belle au bois dormantManuel de Falla (1876-1946) : El Sombrero de tres picos ; Serge Prokofiev (1891-1953) : Chout, Ala et Lolly ; Richard Strauss (1864-1949) : Till Eulenspiegels lustige Streiche ; George Auric (1899-1983) : Les Fâcheux, La Pastorale ; Nikolai Rimsky-Korsakov (1844-1908) : Shéhérazade ; Darius Milhaud (1892-1974) : Le Train Bleu ; Vincenzo Tommasini (1878-1950) : La donne di buon umore ; Henri Sauguet (1892-1974) : La Chatte. SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, Sylvain Cambreling, Michael Gielen, Marcello Viotti, Yuri Ahronovitch, Hiroshi Wakasugi, Ernest Bour, Fabrice Bollon, Kirill Karabits, Christopher Hogwood, Alejo Pérez, Zoltán Peskó , Gérard Korsten ; Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern, Christoph Poppen, Robert Reimer. 1972-2012. Livret en allemand et anglais. 1 coffret de 10 SWR Musik. SWR19431CD. 

Messiaen par Gielen 

par

Olivier Messiaen (1908-1992) : Les Offrandes oubliées, Poèmes pour Mi, Chronochromie. Sarah Leonard, soprano ; ORF Vienna Radio Symphony Orchestra, Michael Gielen. Enregistré en 1991 et 1996. Livret en allemand et anglais. Orfeo. C 250131

Michael Gielen et la modernité 

par

Michael Gielen Edition. Volume n°10. Oeuvres de Bernd Alois Zimmermann (1918-1970) : Requiem für einen Jungen Dichter : Gÿorgy Ligeti (1923-2006) : Requiem ; George Crumb (né 1929) : Star-Child ; Jorge E López (né en 1955) : Breath-Hammer-Lightning, Done Peak ;   Luigi Nono (1924-1990) : Variazioni canoniche, A Carlo Scarpa, architetto, ai suoi infiniti possibili, No hay caminos, hay que caminar…Andrej Tarkovskij ; Morton Feldman (1926-1987) : Coptic Light ; Michael Gielen (1927-2019) :  Vier Gedichte von Stefan George, Pflicht und Neigung ; Gÿorgy Kurtag (né en 1926) : Stele ; Mauricio Kagel (1931-2008) : Ein Brief ; Pierre Boulez (1925-2016) : Rituel, Notations I-IV et VII ; John Cage (1912-1992) : Concert for piano and orchestra. Solistes divers. SWR Vokalensemble, SWR-Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, Radio-Sinfonieorchester des SWR, Michael Gielen. 1969-2010. Livret en anglais et allemand. 1 coffret de 6 CD SWR Musik. SWR19111CD

Opulence orchestrale avec Michael Gielen 

par

Alexander Zemlinsky (1871-1942) : Lyrische Symphonie, Op.18 ; Franz Schreker (1878-1934) : Vorspiel zu Einem Drama. Karan Armstrong, soprano ; Roland Hermann, baryton ;  ÖRF Radio-Symphonieorchester Wien, Michael Gielen. 1989 et 1993. Livret en allemand et anglais. 62’17’’. Orfeo C 210241 

Le Lélio de Berlioz, de retour à la vie avec Michael Gielen en concert à Vienne

par

Hector Berlioz (1803-1869) : Lélio ou Le Retour à la Vie, opus 14bis. Joachim Bissmeier, récitant. Herbert Lippert, ténor. Geert Smits, baryton. Heinz Ferlesch, Wiener Singakademie. Michael Gielen, Orchestre symphonique de la Radio de Vienne. Enregistrement public au Konzerthaus de Vienne, 17 décembre 2000, édition 2021. Livret en allemand, anglais ; texte de l’œuvre en français traduit en allemand et anglais. TT 55’22. Orfeo C210071

Gielen et Das Klagende Lied 

par

Gustav Mahler (1860-1911) : Das Klagende Lied. Brigitte Poschner-Klebel, soprano ; Marjana Lipovšek, mezzo-soprano ; David Rendall, ténor ; Manfred Hemm, baryton. Wiener Singakademie, ORF Vienna Radio Symphony Orchestra, Michael Gielen. 1990. Livret en anglais et allemand. Orfeo. C 210021. 

Hommage au chef d'orchestre Michael Gielen

par

Le chef d’orchestre Michael Gielen est décédé à l’âge de 91 ans, Crescendo Magazine revient sur le parcours de ce chef d’orchestre et compositeur qui aura marqué son temps par la rigueur de son art et de son engagement dans la défense de toutes les modernités. Michael Gielen fut également, entre 1969 et 1973, directeur de l’Orchestre national de Belgique, mandat sur lequel nous revenons dans le cadre de cet hommage.

  • Premiers succès   

Michael Gielen voit le jour à Dresde en 1927. Il baigne dans le monde des arts dès son enfance avec un père metteur en scène et sa mère une actrice qui avait cessé sa carrière pour s’occuper de sa famille mais qui avait participé à la création à Dresde du Pierrot lunaire de Schöenberg. Son père Josef Gielen est réputé et collabore avec de grandes maisons d’opéras et de théâtre. Prise dans le tourbillon de la tragédie nazie, la famille s’exile, en 1940, en Argentine. Invité à mettre en scène au Teatro Colón, il peut obtenir des papiers d’immigration pour sa famille. De nombreux artistes allemands comme son oncle le pianiste Eduard Steuermann et les chefs Fritz Busch et Erich Kleiber se sont alors réfugiés en Argentine permettant au jeune homme d’évoluer dans un milieu intellectuel stimulant. Michael Gielen fait ses premières armes de musicien professionnel au Teatro Colón comme pianiste répétiteur. Il accompagne même les récitatifs d’une Passion selon Saint-Matthieu de Bach dirigée par Wilhelm Fürtwangler ! Mais déjà défenseur de la modernité : il donne, en 1949, la première en Argentine des oeuvres pour piano d’Arnold Schöenberg. Gielen commence également à composer, fortement influencé par le style de la Seconde école de Vienne, esthétique à laquelle il restera fidèle.