Les quatre ailes de Marie Trautmann-Jaëll (III)

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Troisième et dernière partie du dossier Marie Jaëll par Anne-Marie Polome : Marie Jaëll, maillon d’une longue chaîne musicale pianistique

Le 20 novembre 1916, Marie Jaëll écrit à son élève Catherine Pozzi (1882-1934) : Mon œuvre est terminée, elle se termine dans un rayonnement prodigieux que vous connaîtrez un jour ou l’autre. Ce rayonnement dépasse grandement notre beau rêve ! Il faut maintenant songer à la propagation.

Transmise de professeur à élève, sa méthode se répand et elle est parfois associée à l’approche pédagogique de Maria Montessori (1870-1952) qui se base sur la connaissance du développement psychologique de l’enfant et le respect de ses lois.

Marie Jaëll est un professeur très exigeant, une lettre de Catherine Pozzi en témoigne : Elle parle doucement, comme tous ceux qui ont le respect de ce qu’ils disent, mais quand on joue du piano devant elle et que c’est mal, elle se met à crier, d’une force étonnante et avec ses mains sur les vôtres, partout à la fois, les tirant, les torturant, pour leur imprimer l’adaptation juste et, le tonnerre de sa bouche commandant à toutes vos facultés ensemble, c’est une pythie redoutable et puissante, inspirée de Dieu.

Le Barber inspiré de Yeseul Moon

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Samuel Barber (1910-1981) : Excursions Op. 20 ; Sonate pour piano Op. 26 ; Souvenirs Op. 28 (version pour piano à quatre mains) ; Nocturne Op. 33 ; Ballade Op. 46. Yeseul Moon et Hardy Rittner, pianos. 2020. Notice en français, anglais et allemand. 66'40". oli.

Violon pan-américain avec Andrew Wan et Kent Nagano 

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Alberto Ginastera (1916-1983) : Concerto pour violon Op.30 ; Leonard Bernstein (1918-1990) : Sérénade pour violon solo, cordes, harpe et percussions ; Samy Moussa (né en 1984) : Concerto pour violon “Adrano”. Andrew Wan, violon ; Orchestre symphonique de Montréal, Kent Nagano. 2019. Livret en français et anglais. Analekta. AN 2 8920. 

Un écheveau de métissages autour de chants et danses de Transylvanie

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Il Transilvano, ponts musicaux entre Italie et Hongrie autour de 1600. Ensemble Prisma : Elisabeth Champollion, flûte à bec et kaval ; Franciska Hadju, violon et voix ; Dávid Budai, basse de violon et alto ; Alon Sariel, archiluth et mandoline. Gábor Juhász, contrebasse et théorbe. Mars 2020. Livret en anglais, français. Paroles des chants en langue originale et traduction bilingue. TT 57’55. Ambronay Éditions AMY312