A L’Opéra

Sur les scènes d’opéra un peu partout en Europe.

La vie courante au Staatsoper

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Un Ballo in Maschera
Cette saison, l’Opéra de Vienne propose cinq nouvelles productions : Macbeth (Verdi), Hänsel und Gretel (Humperdinck), Vec Makropoulos (Janacek), Tri Sestri (Eötvös) et Turandot (Puccini). Et un répertoire de 44 opéras (allemands, italiens, français, russes, tchèques et anglais) et l’obligatoire Fledermaus (pour les réveillons) dans des productions existantes qui ont parfois déjà pris bien des rides.

Bien joué, "Le Démon" en impose !

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Kostas Smoriginas © Tomas Kauneckas

"Le Démon" de Anton Rubinstein
Parmi les dix-huit opéras (dont six opéras sacrés) de Rubinstein, seul Le Démon, créé en 1875, est passé à la postérité et figure encore au répertoire. Il a même été enregistré par trois fois. Après l'avoir vu dans cette superbe exécution en concert, produite en première belge par La Monnaie, on comprend la raison de ce succès.

Un Poulenc qui pétille, un Béjart qui grince

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L’Opéra de Lausanne poursuit sa brillante saison en juxtaposant ‘Les Mamelles de Tirésias’ dans la mise en scène d’Emilio Sagi et ‘La Gaîté Parisienne’ dans la chorégraphie de Maurice Béjart.
« Donnez-moi du lard ! » assène continuellement le Mari au début des ‘Mamelles de Tirésias’. Et du bon gras, nous en avons à foison dans la production délirante d’Emilio Sagi, se déroulant dans les décors de Ricardo Sanchez Guerda, les costumes de Gabriela Salaverri et les lumières d’Eduardo Bravo.

Une ‘Flûte’ désenchantée à Genève

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Avant d’atteindre la scène du Grand-Théâtre, la nouvelle production de ‘Die Zauberflöte’ a suscité bien des remous ; car pour d’obscures raisons idéologiques, la mise en scène de Daniel Kramer a été rejetée pour être remplacée, en dernière minute, par celle que Jürgen Rose avait conçue en 1996 pour le Stadttheater de Bonn.

Une ‘My Fair Lady’ à subjuguer Lausanne

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© Vanappelghem

En coproduction avec l’Opéra de Marseille, la scène lausannoise propose ‘My Fair Lady’ de Fredrick Loewe dans une version chantée en anglais avec les dialogues en français. Et le tout se regarde avec bonheur dans une mise en scène adroite de Jean Liermier qui utilise un plateau tournant pour la succession de décors extrêmement simples de Christophe de la Harpe.

Dmitri Hvorostovsky et Nicole Car sauvent la mise

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Nicole Car en Tatyana © ROH Bill Cooper

Bien qu’il suive son traitement pour combattre une tumeur du cerveau, Dmitri Hvorostovsky poursuit aussi sa carrière par intermittences. Il était donc au Royal Opera de Londres pour quatre représentations de la série de Yevgeni Onegin de Tchaikovski dans la mise en scène de Kasper Holten, dirigé par Semyon Bychkov.

Le mariage intime de Cav and Pag

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Elena Zilio (Mamma) et Lucia Eva Maria Santozza Westbroeck © ROH Catherine Ashmore

Cavalleria Rusticana & Pagliacci
« Cav and Pag », c’est ainsi que Cavalleria rusticana de Pietro Mascagni et Pagliacci de Ruggero Leoncavallo sont souvent cités en Anglais. On a, en effet, l’habitude de représenter ces deux oeuvres en une seule soirée d’opéra. Cavalleria (Rome 1890) et Pagliacci (Milan 1892) durent chacun environ 80 minutes et sont tous deux des opéras du « verismo » italien.