A L’Opéra

Sur les scènes d’opéra un peu partout en Europe.

A la découverte du "Roi Carotte"

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Qui aurait imaginé que Jacques Offenbach avait collaboré avec Victorien Sardou, l’auteur de ‘La Tosca’ et de ‘Madame Sans-Gêne’ ? Et le résultat fut ‘Le Roi Carotte’, fastueuse féérie potagère, d’une durée de plus de six heures, comportant onze tableaux, des dizaines de décors, des centaines de costumes et cent-vingt personnes sur scène.

Des reprises pareilles, on en redemande !

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© Annemie Augustijns

Reprise d'une production de décembre 1993 : un spectacle qui n'a pas pris une ride en 22 ans. Voilà ce qui arrive lorsque le metteur en scène se met totalement au service de la partition. Robert Carsen a donné, pour l'opéra de Flandre, tout un cycle Puccini, dont cette Bohème. Pris par la main, le spectateur pénètre avec confiance au coeur de l'inspiration du musicien, en suivant l'intrigue, le plus simplement possible.

Les fastes de La Bayadère à l’Opéra Bastille 

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© Little Shao / Opéra National de Paris

Le Ballet de l’Opéra National de Paris reprend ‘La Bayadère’, la dernière production que Rudolf Nureyev avait conçue en décembre 1992. Ayant retrouvé dans les archives du Kirov la partition originale de Ludwig Minkus, créée au Théâtre Marinsky en 1877, il avait surtout rétabli le tableau des ombres qui achève sur une note envoûtante le dernier acte.

La Damnation du Voyeurisme

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© Bertrand Guay / AFP

« Berlioz n'eut jamais de chance. Il souffrit de l'insuffisance des orchestres et des intelligences de son temps. » disait Debussy1. Et cela continue ! La mise en scène de la légende dramatique de Faust par le letton Alvis Hermanis ajoute cette fois à la « Damnation de Faust » une dimension schizophrénique.

Féerie des sens pour le conte d'Humperdinck

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Talia Or (Gretel), Gaelle Arquez (Hansel), Lothar Koenigs & La Monnaie Symphonic Orchestra

La forêt d'Ilsenstein, les fraises, les ballets, les pains d'épice, le chant du coucou, la maison de sucre et chocolat, la fée, la sorcière, deux enfants qui dansent et s'amusent, la misère du quotidien, le marchand de sable, la magie du rêve,... tout est réuni pour un conte de Noël que le compositeur allemand mit en musique à la demande de sa soeur qui venait d'écrire un recueil de textes d'après le conte Hänsel et Gretel des frères Grimm.

Émouvante Norma

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Vers l'an 50 avant Jésus-Christ, dans la forêt gauloise, la druidesse Norma célèbre le culte d'Irminsul. Inspiré d'une tragédie en 5 actes d'Alexandre Soumet -« Norma ou l'infanticide », le livret prend des libertés avec l'histoire : car ce sont, en réalité, des Saxons et non des Gaulois qui adorent le tronc sacré « Irminsul » (au surplus Clotilde, la nourrice des enfants est chrétienne avant l'heure !).

Quand Armide envoûte toujours...

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Armida

Armida de Rossini
Pour n'être pas le plus connu des opéras de Rossini, Armida (1817) a bénéficié de l'interprétation de Maria Calllas et de deux enregistrements modernes. C'est peu dire que sa mise en scène à Gand a intéressé les fans du compositeur, d'autant plus que l'oeuvre était dirigée par Alberto Zedda, fondateur et âme du festival de Pesaro.

Tradition et efficacité s'allient dans un spectacle réussi

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Annick Massis et Roberto Taglianini © Opéra Royal de Wallonie - Lorraine Wauters

Lucia di Lammermoor de Donizetti
La tradition a du bon, c'est ce que tout habitué de l'Opéra Royal de Wallonie se dit au sortir de chaque spectacle. Et celui-ci n'a pas fait exception. Après un luxueux Ernani et un amusant Barbier de Séville, la troisième production de la saison suit la même voie : une mise en scène classique, parfois conventionnelle mais toujours convaincante, un plateau équilibré, serti de quelques grandes voix, des choeurs et un orchestre maison en parfaite adéquation.

"A Midsummmer Night's Dream" à Genève : une exceptionnelle réussite

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Pour six représentations, le Grand-Théâtre de Genève présente l’un des chefs-d’œuvre de Benjamin Britten, A Midsummer Night’s Dream, créé au Festival d’Aldeburgh le 11 juin 1960. Le triomphe remporté par le spectacle, lors de la première, émane, en premier lieu, de la mise en scène de Katharina Thalbach, la fille de Benno Besson, directeur pendant plusieurs années de la Comédie de Genève qu’il a marqué d’une empreinte indélébile.